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Quelques mots sur les ZEP dans le débat télévisé de la présidentielle

3 mai 2007

Extrait du site « Radinrue.com », le 03.05.07 : Sarkozy - Royal : Compte rendu partiel du débat

Retranscription des temps forts du débat ayant opposé, mercredi 2 mai 2007, Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal.

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Le débat sur l’éducation est lancé. Nicolas Sarkozy "veut une école du respect", où "les enfants de familles modestes acceptent aux grands auteurs", qui "transmettent une morale commune", et où chacun "à un parcours qui est adapté à ses problèmes". Il propose l’instauration d’un service d’études dirigées, au collège et au lycée, et le choix de l’école pour son enfant. La question de la notation est remise en cause par le candidat.

"Il nous faut un nouveau pacte éducatif dans l’école de la République", selon Ségolène Royal. La question de la violence scolaire et des emplois jeunes est abordée par la candidate. "Je veux que tous les enfants sortent de l’école avec un bagage", indique-t-elle. L’école sera rendue "obligatoire à partir de l’âge de trois ans", et un "soutien scolaire individualisé" pourra être mis en place. "Je veux renforcer les moyens dans les zones d’éducation prioritaires", indique-t-elle. "Je veux renforcer l’autonomie des établissements", lance Ségolène Royal, qui évoque la "culture" et la carte scolaire (son "contournement", du fait qu’elle soit "trop rigide"). "Dans les quartiers difficiles, je rendrai dès cet été les 5 000 postes d’enseignants qui ont été supprimés", indique Mme Royal. La place des parents à l’école est abordée par Mme Royal. Il faut "diviser les gros collèges", selon la candidate du PS

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Extrait du site « VousNousIls », le 03.05.07 : Sarkozy veut "faire confiance aux enseignants", Royal un "pacte éducatif"

Nicolas Sarkozy a souhaité mercredi soir "qu’on fasse confiance aux enseignants" et qu’on les juge sur leurs capacités pédagogiques, lors du débat télévisé de l’entre-deux tours de la présidentielle.

Ségolène Royal a de son côté appelé à "un nouveau pacte éducatif dans l’école de la République", souhaitant que "l’école garantisse et tienne sa promesse égalitaire".
"Je souhaite qu’on fasse confiance aux enseignants", a déclaré M. Sarkozy.

"Maintenant un enseignant est noté sur sa capacité à appliquer la dernière circulaire du dernier ministre. Je souhaite qu’il soit jugé sur sa capacité à apprendre à lire, écrire et compter à ces enfants", a-t-il ajouté.
"Je veux une école du respect, de l’autorité, de l’exigence, du mérite, où les enfants des familles modestes accèdent aux grands auteurs et où, comme Jules Ferry, on a de l’ambition pour les enfants", a ajouté le candidat UMP à la présidentielle.

Il a souhaité "une école qui n’a pas peur d’enseigner le civisme, une école qui transmet une morale commune, une école où les maîtres sont respectés, où lorsque le maître entre dans la classe, les élèves se lèvent par signe de respect".

Soulignant le "malaise formidable des enseignants, qui ne sont pas assez payés, pas assez récompensés", il a indiqué que sa proposition d’une "école où on pourra laisser ses enfants à l’étude du soir, sur la base du volontariat, pour qu’ils rentrent à la maison les devoirs faits", permettrait "de résoudre le problème du pouvoir d’achat des enseignants" qui seraient "davantage rémunérés", sur "la base du volontariat".

La candidate PS a de son côté estimé qu’il y avait "beaucoup de souffrances parce que les enseignants veulent une reconnaissance de la difficulté de leur métier et de la revalorisation de leur travail".

"La violence scolaire a beaucoup augmenté parce que plus de 100.000 emplois ont été supprimés en cinq ans dans le système scolaire", a-t-elle enchaîné.

A M. Sarkozy qui contestait la suppression de ces emplois, elle a répliqué : "l’enjeu éducatif pour la nation et la présidente de la République que je serai peut-être, je l’espère, sera mon enjeu principal".

"Je remettrai l’éducation au coeur de tout parce que c’est là que la République tient la maison France", a-t-elle lancé.

La candidate socialiste a énuméré ses propositions : mise en place d’un service public de la petite enfance, école obligatoire dès l’âge de trois ans, rétablissement des emplois jeunes dans le système éducatif, soutien scolaire individualisé, renforcement des moyens dans les zones d’éducation prioritaire, rapprocher les familles et l’école...

"La rentrée scolaire avec moi se fera à moyens identiques", a-t-elle promis.

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Extrait de « La Tribune », le 03.05.07 : Débat télévisé : l’intégrale

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Nicolas Sarkozy : C’est parce que le personnel TOS a été transféré du budget de l’Education nationale au budget des régions, avec les financements. C’est pourquoi que Mme Royal dit qu’il y a eu tant d’emplois qui ont été supprimés.

Au contraire, il y a des postes TOS qui ont été créés. Au lieu d’être émargés au budget de l’Etat, c’est maintenant le budget des régions. Donc, quand elle dit que cela a été supprimé, c’est faux, cela a été transféré de l’Etat aux régions avec les financements qui vont avec.

Ségolène Royal : Je ne vous parle pas de TOS, je vous parle d’enjeu éducatif pour la nation. Et l’enjeu éducatif pour la nation, pour la présidente de la République que je serai peut-être - je l’espère - , sera mon enjeu principal. Je remettrai l’éducation au coeur de tout et en avant de tout parce que c’est là que la République tient la maison France. Je veux que tous les enfants sortent de l’école avec un bagage. Aujourd’hui, ils sont 150.000 à sortir de l’école sans qualification et cela, je veux y mettre fin en aidant les enfants dès le plus jeune âge. C’est pourquoi je mettrai en place d’abord un service public de la petite enfance avant l’âge de 3 ans.

Ensuite, l’école sera rendue obligatoire à partir de l’âge de 3 ans. Je remettrai les emplois jeunes dans le système scolaire parce que je veux éradiquer la violence de l’école et aux abords des établissements scolaires. Je veux enfin que les élèves puissent avoir un soutien scolaire individualisé au moment où ils en ont le plus besoin, que ce soit par les enseignants s’ils sont volontaires, que ce soit par les aides éducateurs qui seront là, que ce soit par un nouveau métier de répétiteur que je créerai, bref, je veux que la présence humaine et la présence d’adultes se renforcent dans les écoles. Je veux ensuite qu’il y ait de l’égalité entre les différents établissements scolaires. Je ne veux plus que certains enfants soient programmés pour échouer, et d’autres pour réussir.

Alors, je veux renforcer les moyens dans les zones d’éducation prioritaire, mais aussi les moyens pour les élèves en difficulté qui ne sont pas dans les zones d’éducation prioritaire. Et c’est pourquoi je crois que la France peut aujourd’hui se payer la dynamique et le principe du soutien individuel aujourd’hui parce qu’il n’y a pas plus grande inégalité entre les enfants qui peuvent se faire aider par leurs parents, qui ont cette chance, et ceux qui ne peuvent pas se faire aider en retour à la maison et qui reviennent le matin avec la peur au ventre parce qu’ils n’ont pas fait leurs devoirs et leurs leçons. Eh bien, tous ces enfants là auront, dès la rentrée prochaine, le soutien scolaire gratuit et individualisé.

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