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Assises. Déception : Le 3ème CIMAP reste vague sur la "redéfinition" de l’éducation prioritaire et ne rend pas public le diagnostic du dispositif, contrairement à ce qui avait été annoncé par le MEN

18 juillet 2013

Additif du 19.07.13

Quand la modernisation de l’action publique touche l’Ecole

Pour l’Etat c’est l’occasion de faire 3 milliards d’économie tout en satisfaisant les usagers. Pour l’Education nationale c’est parfois celle de botter en touche. Le 3ème Comité interministériel pour la modernisation de l’action publique (CIMAP) a adopté plusieurs mesures qui touchent l’Ecole.

Déception d’abord sur le prioritaire. La décision 8 du CIMAP déclare : " Pour une meilleure efficacité de l’action éducative et pédagogique, le travail en équipe et en réseau sera amélioré et l’accompagnement et la formation des personnels seront développés ; les modes d’allocation des moyens seront repensés et les secteurs les plus défavorisés seront davantage soutenus. Ces orientations seront discutées avec l’ensemble des acteurs éducatifs lors des Assises de l’éducation de l’automne prochain". L’Observatoire des Zones Prioritaires (OZP) déplore que le diagnostic de l’éducation prioritaire qui avait été promis pour la mi juillet ne soit pas rendu public.

Extrait de cafepedagogique.net du 19.07.13 : http://www.cafepedagogique.net/lexp...

 

Le troisième Comité interministériel de modernisation de l’action publique (Cimap) présidé par Jean-Marc Ayrault, s’est réuni le 17 juillet à l’Hôtel de Matignon afin de pour poursuivre l’action de modernisation de l’action publique (Map). A l’ordre du jour : simplifier la vie des particuliers et des entreprises.

Décision n°8 : Dans le prolongement des mesures issues de la « refondation de l’école de la République », le Gouvernement décide d’engager la redéfinition de la politique d’éducation prioritaire. Pour une meilleure efficacité de l’action éducative et pédagogique, le travail en équipe et en réseau sera amélioré et l’accompagnement et la formation des personnels seront développés ; les modes d’allocation des moyens seront repensés et les secteurs les plus défavorisés seront davantage soutenus. Ces orientations seront discutées avec l’ensemble des acteurs éducatifs lors des Assises de l’éducation de l’automne prochain.

Une autre décision concerne la petite enfance
[...] Décision n°7 : Pour donner à cette politique prioritaire le cadre d’action qui lui fait aujourd’hui défaut, le Gouvernement décide de réformer la gouvernance territoriale de la politique d’accueil de la petite enfance et de soutien à la parentalité. Pour atteindre les objectifs, que s’est fixés le Gouvernement, de développer l’offre de services dans ces domaines et de corriger les inégalités sociales et territoriales dans l’accès à ces services, la coopération entre l’ensemble des acteurs locaux sera renforcée par l’élaboration concertée d’un schéma territorial des services aux familles (accueil du jeune enfant et soutien à la parentalité). Les financements bonifiés prévus dans la convention d’objectifs et de gestion entre l’Etat et la CNAF seront orientés en cohérence avec les schémas, ce qui constituera une incitation financière pour les communes à y participer.

Extrait du portail du Premier ministre du 17.07.13 : Troisième comité interministériel pour la modernisation de l’action publique

 

La politique d’éducation prioritaire et de scolarisation des enfants handicapés

Ces deux évaluations qui concernaient l’éducation ont été menées à terme, mais les décisions sont renvoyées à plus tard. Pour l’éducation prioritaire, l’idée est d’améliorer “le travail en équipe et en réseau” et de développer “l’accompagnement et la formation de personnels”. “Les modes d’allocation des moyens seront repensés et les secteurs les plus défavorisés seront davantage soutenus”, indique le relevé du Cimap. Rien de très précis, sauf à comprendre que les moyens seront davantage ciblés et moins saupoudrés. Les décisions éventuelles seront prises lors des Assises de l’éducation de l’automne prochain.

Sur la scolarisation des enfants handicapés, le Cimap renvoie au prochain comité interministériel du handicap, qui se réunira avant la fin de l’année.
Extrait de acteurs.publics.com du 17.07.13 : Les premières décisions issues des évaluations

Note du QdZ : Le rapport d’évaluation sur la scolarisation des handicapés n’est pas non plus publié.

 

Programme de simplification administrative

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11. Simplifier les démarches dans le domaine de la scolarité
 Les recteurs auront la possibilité d’organiser les épreuves orales obligatoires en utilisant la visioconférence ou la webconférence. Cette possibilité concernera les baccalauréats général, technologique et professionnel et la validation des acquis de l’expérience pour les diplômes de l’enseignement scolaire, pour une application possible à partir de la session de septembre 2013. Cette mesure permettra d’assurer un service exhaustif d’évaluation dans toutes les académies françaises de
métropole et d’outre-mer comme dans les centres d’examen situés à l’étranger et de simplifier l’organisation de l’examen, notamment pour les épreuves de langues vivantes.
 Le téléservice proposé permet de développer l’inscription en ligne et le choix des options pour les élèves du collège et du lycée. Une expérimentation a été menée avec succès dans 9 académies à la rentrée 2012. Il est maintenant étendu à l’ensemble des académies volontaires depuis juin 2013 pour l’entrée en lycée général et technologique. En 2014, le système concernera les lycées professionnels et en 2015 les entrées en 6ème au collège.
Le livret scolaire du baccalauréat sera dématérialisé afin de disposer d’un véritable outil d’aide à la décision pour le jury, de permettre sa consultation par les élèves et leurs parents tout au long de l’année, et d’augmenter le temps pendant lequel les enseignants peuvent le renseigner.Une expérimentation du « livret scolaire numérique » va être menée dans deux départements pilotes pour la session 2014 du baccalauréat général et technologique pour une généralisation envisagée lors de la session 2015. Une expérimentation sera également menée pour la session 2014 pour le bac professionnel en vue d’une généralisation pour la session 2016.
 Un ensemble de téléservices « scolarité » est progressivement mis à disposition des parents d’élèves (relevés de notes, absences, compétences…) afin de leur permettre de suivre la scolarité de leurs enfants au quotidien, d’effectuer
en ligne des démarches administratives et de fluidifier la communication avec l’administration sans contrainte d’horaires. En outre, ces services permettent de fiabiliser les données administratives.
La mise à jour dématérialisée des fiches de renseignements administratifs va être expérimentée à partir d’octobre 2013 pour une généralisation à l’horizon 2014, la saisie des demandes de voeux d’orientation/dialogue avec les familles est à l’étude pour une mise en oeuvre également à l’horizon 2014 enfin le télépaiement par les familles est actuellement en cours d’étude.

 

Note du Quotidien des ZEP
Le Quotidien des ZEP ne peut que manifester sa déception et son incompréhension devant ce nouveau report dans le calendrier de la "redéfinition" de l’éducation prioritaire. Nous espérions au moins que le diagnostic établi par le MEN dans le cadre de la MAP - Matignon confirme qu’il a été rédigé - pourrait servir dès maintenant de base de réflexion et préparer utilement les Assises de l’automne. Mais pour l’instant le MEN ne semble même pas souhaiter rendre publique cette évaluation...

Quant aux termes de la décision n°8, ils sont encore plus flous que ceux auxquels nous avions été habitués depuis un an sur l’éducation prioritaire et peuvent s’ajouter au florilège de citations qu’avait dressé l’OZP en décembre 2012.
Certes, on évite maintenant de parler d’’aide personnalisée aux établissements" ou de "délabellisation" ou de "suppression du zonage", toutes expressions susceptibles de fâcher, et l’on préfère évoquer de façon plus prudente et plus vague l’intention de "repenser le mode d’attribution des moyens" et de "soutenir davantage les "secteurs" (un terme nouveau pour désigner les territoires !) les plus défavorisés".
Certes, le "réseau" fait sa rentrée dans le vocabulaire ministériel de l’éducation prioritaire ("le travail en réseau sera amélioré") mais on attendait quand même au moins le texte du bilan promis. Tant pis pour la transparence !
Quant au lien avec la politique de la ville, la décision n’y fait aucune allusion.

 

Le lead
Il n’y aura pas de bilan intermédiaire de l’éducation prioritaire tel qu’annoncé originellement dans le cadre de la Modernisation de l’Action Publique. Le ministre Peillon était bien présent hier à l’occasion de la réunion présidée par le premier ministre avec lequel il a eu un entretien postérieurement.

[...] Le think tank expert l’Observatoire des Zones Prioritaires (OZP), dans son édition du jour, déplore que ce premier bilan de l’éducation prioritaire qui avait été promis pour la mi juillet ne soit pas rendu public.

Extrait de provenceeduction.com du 19.07.13 : MAP : il faudra attendre cet automne pour un bilan Education prioritaire

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