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Le SNES et l’éducation prioritaire (Université Syndicaliste, SNES, 30 avril 2016)

30 avril 2016

Pour l’éducation prioritaire, l’annexe de la loi de refondation indique en quelques
lignes la nécessité de « réexaminer » la labellisation, d’adapter les moyens via
les contrats d’objectifs, de stabiliser les personnels en améliorant leurs conditions
d’emploi et de travail, de favoriser la mixité sociale et scolaire.

La réforme de l’éducation prioritaire, expérimentée pendant un an, a été généralisée sans bilan officiel à la rentrée 2015, sous la forme des REP (Réseaux d’éducation prioritaire) et REP+ pour ceux qui concentrent le plus de difficultés. Elle s’est accompagnée pour les personnels de la revalorisation de la part fixe de la prime, et de la fin de la part modulable, ce que demandait le SNES-FSU.
S’est aussi mise en place en REP+ une pondération des services, répondant à une demande historique des personnels de prise en compte de leur charge de travail, mais qui n’est pas toujours financée à la hauteur des besoins et est encore trop dévoyée par les hiérarchies locales.

ÉCUEILS ET FAILLES
Autres écueils : la carte et les équipes pluriprofessionnelles. Nombreux sont les collèges qui devraient bénéficier des moyens « éducation prioritaire » et en sont écartés pour des raisons budgétaires. Le manque de personnels éducatifs, sociaux et de santé pose aussi problème, ne permettant pas l’accompagnement des élèves et de leurs familles.
La « refondation de l’éducation prioritaire » se veut « essentiellement pédagogique ». Au-delà des pressions visant à calquer les pratiques sur celles du premier degré, difficile de donner à ce jour un bilan de dispositifs tels que l’accompagnement continu des Sixièmes ou D’col en termes de réussite des élèves. Les personnels
n’ont pas vu grande différence dans le quotidien de leurs classes, si ce n’est un contrôle croissant de leur activité et une augmentation des effectifs compliquant les enseignements.

ET LA CARTE SCOLAIRE ?
La révolution de l’éducation prioritaire, les débats de 2012 l’avaient pointé, doit passer par davantage de mixité scolaire et sociale, mais cela nécessiterait un travail sur l’attractivité des établissements, sur la mise en œuvre de la carte scolaire, sur la concurrence de l’enseignement privé...

Extrait de snes.edu du 30.04.16 : Education prioritaire

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