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Evaluations Blanquer : pourquoi le doute plutôt que la confiance ? (avec un historique depuis 1989), Paul Devin (Snpi-Fsu) sur Médiapart

10 septembre 2018

Evaluations Blanquer : pourquoi le doute plutôt que la confiance ?

La période Darcos n’a manifestement pas servi de leçon : les ingrédients qui avaient conduit à la faillite de l’usage pédagogique des évaluations sont à nouveau présents. Difficile de penser dans ces conditions que les évaluations puissent être investies dans ce qui devrait être leur finalité majeure : l’égalité de réussite des élèves !

[...] Une véritable dynamique entre 1989 et 2006
Ceux qui ont œuvré concrètement aux évaluations initiées par la loi de 1989 peuvent témoigner des évolutions de culture professionnelle produites. Elles reposaient sur une formation continue (animations pédagogiques, stages de formation continue) et des outils (logiciel Casimir, guides, banque d’outils) qui avaient impulsé une véritable dynamique autour de la question de l’évaluation. Le rapport Pair[1]évoquant les évaluations CE2 et 6èmeconstatait la généralisation de leur usage et bien des analyses convergeaient sur leurs effets positifs dans les pratiques enseignantes.

Est-ce la résistance des enseignants refusant la culture de l’évaluation qui a mis à mal cette dynamique ? Non c’est l’idée, au ministère, de donner aux évaluations d’autres perspectives que diagnostiques : l’évaluation des enseignants et la publication des résultats des écoles. De ce fait, à partir de 2006, la dynamique se grippe. Un rapport IGEN [2]évoque le risque d’une « rupture de confiance ».

Extrait de mediapart.fr/paul-devin du 05.09.18 Evaluations Blanquer : pourquoi le doute plutôt que la confiance ?

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