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J.-M. Blanquer, ministre de la Jeunesse et des Sports : un enjeu pour l’organisation du temps scolaire ? ( Claude Lelièvre )

15 juillet 2020

Blanquer, la Jeunesse et les Sports. Quel précédent ? Quels enjeux ?

La seule fois où il y a eu sous la Cinquième un ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a eu lieu de juin 1988 à avril 1992 avec Jospin, et Bambuck secrétaire d’’Etat de la Jeunesse et des Sports. Puis il y eut le duo raté de Guy Drut ministre de la Jeunesse et des Sports et de Bayrou ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

[...] .On doit en tout cas avoir à l’esprit ce que disait déjà Jean-Michel Blanquer le 19 mai dernier devant le Sénat : "Nous avons à penser une place supplémentaire du sport et de la culture à l’école. Une contrainte forte peut nous amener à une évolution positive car on avait déjà l’objectif de développer la place du sport et de la culture. Ce qui préfigure cela c’est le 2S2C" (un dispositif périscolaire qui devait prendre en charge une partie des élèves pendant la période de déconfinement avec des activités sportives et culturelles).

Ainsi le dispositif 2S2C, qui avait été présenté comme un moyen temporaire de gérer les élèves en surnombre par rapport aux salles disponibles en période de pandémie, devenait l’horizon de "l’école de demain". Le dispositif prévoit de confier à des animateurs payés par les communes des groupes d’élèves (15 au maximum) pour faire du sport ou des activités artistiques ou culturelles. Cela sur le temps scolaire, en lieu et place des cours. "Nous avons à imaginer cette école nouvelle" avait poursuivi le ministre de l’Education nationale : "premières pistes : une place plus importante du sport et de la culture, une juste place pour le numérique, une nouvelle organisation du temps".

Extrait de mediapart.fr du 11.07.20

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