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Lutte contre le décrochage : les SRE (Structure de Retour à l’Ecole) regroupent notamment les microlycées et les écoles de la deuxième chance (réseau E2C)

11 août 2017

 

Les structures de retour à l’école
Microlycées et autres structures de retour à l’école

Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, la création de Microlycées, qui répond à la double démarche des dispositifs de la deuxième chance et des structures scolaires expérimentales, constitue une des solutions appropriées pour les élèves décrocheurs, en mesure de reprendre des études, après quelques semaines ou quelques années d’interruption de scolarité.

Lutter contre le décrochage scolaire
Depuis les années 2000, les structures de type « Microlycées » se sont développées sur le territoire pour permettre à des jeunes totalement déscolarisés de revenir à l’école de la Seconde à la Terminale, afin d’y préparer un baccalauréat.

Ces structures de retour à l’école (SRE) sont d’une part innovantes parce qu’elles déplacent les cadres habituels du fonctionnement scolaire et d’autre part expérimentales parce qu’elles s’interrogent et se remettent en question régulièrement.

Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, elles constituent une solution appropriée à la prise en charge d’élèves sans solution qui souhaitent reprendre des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles.

La première vague de création de ces structures a lieu dans les années 2000 avec :
les Microlycées de l’académie de Créteil à Sénart puis à Vitry, celui de La Courneuve devant s’installer au Bourget à partir de la rentrée 2014 ;
le CLEPT à Grenoble, Collège Lycée Elitaire Pour Tous ;
le Pôle Innovant Lycéen à Paris 13ème qui accueille depuis septembre 2013 le Microlycée de Paris ;
le Lycée de la nouvelle chance à Villeurbanne dont les formations sont professionnelles et qui a constitué, année après année, un véritable réseau de la seconde chance dans toute l’académie de Lyon.

Des formes diversifiées de Microlycées
Ce type de structure s’est développé dans de nombreuses académies, adoptant des formes diversifiées : proche des premiers Microlycées à Reims ou à Evreux, de très petite taille et avec internat à Menton, en réseau d’établissement dans l’académie de Clermont-Ferrand. La filière professionnelle trace sa voie avec de nouveaux projets dans les académies de Lille ou d’Amiens.

Chaque structure de retour à l’école accueille des jeunes volontaires aux itinéraires complexes et qui n’ont pas d’autre solution pour reprendre des études.

Ils souhaitent redevenir élèves et accéder à la réussite scolaire dont le baccalauréat est souvent le symbole. Les SRE leur offrent une nouvelle scolarité, différente de celle qu’ils ont connue, fondée sur une pédagogie de la bienveillance avec un encadrement plus individualisé. En juin 2014, la réussite au baccalauréat des SRE a été de plus de 80% (75 à 100% selon les structures).

Depuis 2010, l’objectif national est de créer une structure par académie, exemple privilégié de la politique de retour à l’école. Cette dynamique bénéficie de la loi du 08 juillet 2013 qui évoque la possibilité d’un « droit au retour en formation initiale sous statut scolaire »

Microlycées et autres structures de retour à l’école
Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, la création de Microlycées, qui répond à la double démarche des dispositifs de la deuxième chance et des structures scolaires expérimentales, constitue une des solutions appropriées pour les élèves décrocheurs, en mesure de reprendre des études, après quelques semaines ou quelques années d’interruption de scolarité.

Extrait de eduscol.fr du 28.11.14 : http://eduscol.education.fr/cid5369...

 

Les écoles de la deuxième chance (E2C) permettent à des jeunes motivés, sans diplôme ni qualification professionnelle, d’intégrer une école dédiée à la construction de leur projet d’insertion sociale et professionnelle.

Qui peut entrer dans une école de la deuxième chance ?

Les écoles de la deuxième chance ("E2C") accueillent des jeunes de moins de 26 ans qui sont sortis du système scolaire sans qualification et sans diplôme. On dénombre environ 110 000 jeunes dans ce cas chaque année.

Les E2C font partie des dispositifs mis en œuvre pour les aider à accéder à une formation qualifiante et à intégrer le marché du travail.
Le parcours dans une école de la deuxième chance

Les écoles de la deuxième chance proposent un parcours en trois volets : une remise à niveau des savoirs de base (français, mathématiques, culture générale, bureautique, savoir-être), des stages en entreprise (qui constituent souvent plus de la moitié du temps du parcours) et des activités culturelles et sportives.

La pédagogie suivie répond à la charte du réseau des écoles de la deuxième chance. Et le jeune est pleinement impliqué dans la conception de son parcours de formation et d’insertion professionnelle.

Selon le niveau du jeune à son arrivée dans une E2C et le projet mis en œuvre, la scolarité peut durer de 6 mois à deux ans. Mais en moyenne, le parcours dure 6 mois et demi.
Un pôle social pour les problèmes du quotidien

Toutes les écoles ont mis en place un pôle social pour trouver des solutions face aux problèmes de logement, de santé, de transports, de garde d’enfants, parfois aussi de surendettement. Cet accompagnement est continu tout le long de la scolarité.
Comment intégrer une "E2C" ?

Il existe actuellement 116 écoles de la deuxième chance, réparties sur l’ensemble du territoire. Pour entrer dans une E2C, le seul critère de sélection c’est la motivation. A l’entrée, les écoles procèdent à des entretiens individuels ou avec un jury pour détecter chez les candidats une réelle envie de s’engager. Autre particularité des E2C : vous pouvez y entrer tout au long de l’année.

Il faut prendre contact avec sa mission locale pour constituer un dossier de demande d’admission. Certaines E2C acceptent les candidatures spontanées (préinscription sur Internet notamment) mais vous redirigerons quand même par la suite vers une mission locale pour valider votre inscription.

A savoir : Il existe une période d’essai. Elle permet de mesurer la motivation du jeune et de voir s’il respecte le règlement intérieur de l’école. A son terme, un bilan entérine ou refuse l’entrée en formation au sein de l’E2C. Si la période d’essai est validée, le jeune devient alors stagiaire de la formation professionnelle et reçoit à ce titre une rémunération mensuelle.

Les écoles organisent régulièrement des réunions d’information pour expliquer leur fonctionnement.
Après l’E2C, quelles solutions pour les jeunes ?

Les écoles de la deuxième chance privilégie les sorties vers la formation qualifiante (préparation d’un CAP, d’un Bac pro) et vers l’alternance. Toutefois, le jeune peut interrompre sa scolarité s’il trouve un emploi durable. Mais dans tous les cas, les jeunes doivent sortir des E2C avec un projet professionnel abouti et réaliste en terme d’emploi, quitte à développer plusieurs projets parallèles pour s’assurer le succès d’au moins l’un d’entre eux.
Ma seconde chance, un service pour les décrocheurs

Pour les jeunes qui ont quitté l’école avant la fin de leurs études ; pour les élèves en risque de décrochage ; pour les parents inquiets car leur enfant est en difficulté, l’Onisep propose le service Ma seconde chance.

Géolocalisation des professionnels de l’orientation (MLDS, CIO, missions locales), établissements et structures innovantes pour reprendre des études (micro lycée, écoles de la deuxième chance, dispositifs spécifiques à chaque académie), tchat en ligne avec des conseillers...Ma seconde chance propose aux jeunes toutes les solutions pour raccrocher.

Un numéro vert, le 0 800 12 25 00, est également mis à disposition pour permettre aux jeunes sans diplôme et à leurs parents d’échanger avec un conseiller par téléphone. Il pourra leur apporter une information fiable sur les solutions de retour en formation et sur les structures d’accompagnement.

Extrait de onisep.fr du 27.04.17 : Les école de la deuxième chance

 

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