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Le projet d’Emmanuel Macron de limiter à 24 le nombre d’élèves en grande section, CP et CE1. Les réactions de l’Unsa et du SNUipp

19 avril 2019

Emmanuel Macron veut limiter à 24 le nombre d’élèves dans les petites classes

Dans l’allocution qu’il a reportée, lundi 15 avril, en raison de l’incendie de Notre-Dame de Paris, le chef de l’État devait évoquer sa volonté de réduire à 24 maximum le nombre d’élèves dans l’ensemble des classes de grande section, de CP et de CE1.
Denis Peiron, le 17/04/2019 à 17:03

Cette décision – si elle est confirmée lors du discours que devrait prononcer le chef de l’État dans les jours qui suivront Pâques – s’inscrit dans le prolongement d’une mesure phare de ce quinquennat : le dédoublement progressif des classes de CP puis de CE1 dans l’éducation prioritaire.

Selon la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), le département de la statistique de l’Éducation nationale, les objectifs ont été également été atteints en termes d’amélioration du climat scolaire dans les classes et des conditions de travail des professeurs, ainsi que de personnalisation des pratiques d’enseignement.

« Les classes visées se concentrent dans les zones urbaines, plus particulièrement en maternelle, où les autorités académiques ont eu tendance à fixer à 28, voire à 30, le seuil d’ouverture de nouvelles classes, en partant du principe que les enseignants y sont généralement secondés par une Atsem (2) », avance Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-UNSA.

Une nécessaire transformation de la pédagogie
Ce syndicaliste se montre sceptique quant à l’efficacité d’une telle mesure, « qui se veut une forme de solution magique », sans tenir compte de la diversité des situations sur le terrain. « Plutôt que de réduire la taille des classes d’un ou plusieurs élèves, il vaudrait mieux déployer une vraie formation continue des professeurs », plaide-t-il.

Extrait de la-croix.com du 17.04.19

 

Macron : 24 élèves par classe de la GS au CE1
Selon Challenges, le président de la République devrait annoncer deux mesures éducatives dans sa prochaine allocution. Le magazine cite deux extraits du discours présidentiel. « J’ai décidé que jusqu’à la fin du quinquennat, sauf demande des maires, il n’y aura plus aucune fermeture d’école, aucune fermeture d’hôpital sur notre sol... D’ici la fin du mandat partout sur le territoire, de la grande section de maternelle au CE1, les classes accueilleront au maximum 24 élèves ». Si E Macron prend ces décisions, elles affecteront lourdement le budget de l’éducation nationale.

La moitié des classes des maternelles publiques comptent plus de 24 élèves et 38% des classes de l’école élémentaire. Dans le privé, on a des taux encore plus élevés, s’il était inclus dans cet engagement. Cette mesure se ferait donc largement au bénéfice du privé et devrait encore consommer des milliers de postes.

L’Education nationale doit déjà rendre environ 25 000 postes pour atteindre l’objectif gouvernemental de réduction du nombre de postes. Ces deux mesures pourraient en ajouter de 5 à 10 000.

Pour équilibrer son budget, le ministre pourrait, dans cette perspective, accélérer la réforme de la formation , pour dégager les emplois de fonctionnaires stagiaires et supprimer davantage de postes dans le 2d degré.

Selon Challenges

Extrait de cafepedagogique.net du 17.04.19

 

Plafonnement des classes à 24 élèves : Le Snuipp demande à voir

La fuite dans la presse des annonces présidentielles fait réagir le Snuipp. Le moratoire sur les fermetures d’écoles et le plafonnement à 24 élèves dans toutes les classes de grande section, de CP et de CE1 sont pour le syndicat "une mesure globale indispensable si l’on veut s’attaquer réellement aux inégalités scolaires, une mesure propre à engager enfin une réelle priorité à l’école primaire qui reste aujourd’hui largement sous-investie". Cet accueil favorable s’accompagne d’une question. "Si cette annonce venait à être confirmée, il va donc falloir préciser le « comment ». Car aujourd’hui, c’est plutôt à une baisse du nombre de postes au concours de recrutement des PE qu’on assiste. Et le gouvernement évoque également la suppression de 120 000 emplois de fonctionnaires dans le cadre de sa réforme de la fonction publique, et donc de plusieurs dizaines de milliers chez les enseignants qui constituent les gros bataillons d’agents de l’Etat."

Extrait de cafepedagogique.net du 19.04.19

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