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Violences scolaires : nouveau report du plan interministériel. Deux enquêtes dans la presse auprès de chercheurs et de proviseurs

7 mars 2019

Nouveau report du « plan violences » dans le milieu scolaire
Ce projet devait être détaillé mercredi en conseil des ministres. Les syndicats voient dans l’inaction des politiques un enterrement de première classe.

« Rien d’étonnant », répète-t-on sur le terrain de l’école, où l’on a accueilli sans ciller, mercredi 6 mars, le report du plan contre les violences scolaires promis par le gouvernement. Annoncé dans le sillage de l’agression, fin octobre, d’une enseignante de l’académie de Créteil menacée avec une arme factice par l’un de ses élèves, le volet de mesures porté par quatre ministères (éducation nationale, justice, santé et intérieur) devait être détaillé en conseil des ministres. L’agenda a finalement été modifié, entérinant un quatrième report.

« Le plan pour la protection de l’espace scolaire ne donne lieu, pour l’heure, qu’à un échange entre les ministres sur le sujet », commente-t-on Rue de Grenelle. Dans l’entourage des ministres Agnès Buzyn, Nicole Belloubet ou Christophe Castaner, la réponse (quand elle existe) est plus concise encore : « Pas d’informations sur ce report. »

Un enterrement de première classe, faute d’arbitrage sur un sujet sensible ? C’est en tout cas ce que suggèrent, face au silence politique, bon nombre de syndicalistes, enseignants ou chefs d’établissement. « Il n’y a rien de neuf à annoncer », affirme-t-on au SE-UNSA. « Rien qui ne permette un coup d’éclat, rien qui ne fasse consensus », ajoute-t-on au SNES-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées.

Extrait de lemonde.fr du 06.03.19 : Education : toujours pas de plan violences en vue

 

Violences scolaires : Blanquer démenti au conseil des ministres du 6 mars ?

Il avait notamment préconisé la réduction du nombre des membres du conseil de discipline de 14 à 6, la suspension du versement des allocations familiales aux parents ’’complices d’une évolution violente’’ de leurs enfants, l’installation éventuelle à demeure dans les établissements scolaires de forces de l’ordre.

La présence de ’’forces de l’ordre’’ dans les établissements scolaires a fait des remous, y compris au sein du gouvernement actuel. En octobre 2018, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait suggéré une telle solution « à des moments de tension particulière » et « avec l’accord » du chef d’établissement tandis que son homologue de la Justice Nicole Belloubet s’y était opposée, jugeant « indispensable de concevoir l’école uniquement comme lieu de savoir ».

Extrait de medipart.fr/claude-lelievre] du 07.02.19 : Violences scolaires : Blanquer démenti au conseil des ministres du 6 mars ?

 

Violences scolaires, les approches qui marchent

Alors que le gouvernement doit aborder mercredi 6 mars en conseil des ministres, le sujet de la violence scolaire, tour d’horizon des méthodes qui ont fait leurs preuves.

Maintes fois annoncé, maintes fois repoussé – parce que les trois ministères, ceux de l’éducation, de l’intérieur et de la justice ne parvenaient pas à s’entendre –, le gouvernement devrait avancer mercredi 6 mars sur un « plan » contre la violence scolaire. Un ensemble de mesures pourrait compléter celles déjà annoncées fin octobre (lire les repères) , au lendemain de la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une professeure de Créteil menacée par un élève avec une arme factice.

L’entourage de Jean-Michel Blanquer évoque « trois axes » principaux : la sécurisation des abords des établissements ; une meilleure prise en charge des élèves plusieurs fois exclus ; et la responsabilisation des familles. Un point particulièrement sensible car le ministre de l’éducation a affirmé n’écarter aucune piste. Pas même celle d’une suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves violents considérant avec complaisance l’attitude de leur enfant.

Extrait de la-croix.com du 05.03.19

 

Intrusions, bagarres, agressions… comment les faire reculer ? Nous avons interrogé les chefs d’établissements, alors qu’un plan national est discuté ce mercredi en Conseil des ministres.

Ils sont peu nombreux à parler ouvertement. Les chefs d’établissement sont pourtant les premiers concernés par le plan de lutte contre les violences scolaires qui doit être discuté ce mercredi en Conseil des ministres, après plusieurs reports. Montrés du doigt après le braquage avec une arme factice d’une enseignante dans un lycée de Créteil (Val-de-Marne), ils ont été désignés comme les tenants d’un silence sciemment entretenu pour ne pas faire de vague.

Extrait de leparisen.fr du 06.03.19 : Violences scolaires : les solutions des proviseurs

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