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Les plans Mercredi profitent davantage aux enfants des villes qu’à ceux des campagnes
À l’issue de sa première année, le plan Mercredi sur le périscolaire a atteint près de 4.200 communes, surtout urbaines. Sur les quelque 454.000 places labellisées, un tiers se trouvent en Île-de-France. Dans un rapport remis au gouvernement le 9 juillet, le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse appelle à concentrer les efforts sur les communes les moins outillées.
Selon le COJ qui a exploité les données de l’application dédiée, 2.129 plans Mercredi ont été validés et 454.099 places labellisées depuis le lancement. Ces plans concernent 4.167 communes, soit près de 20% des 21.500 communes dotées d’une école publique. "Les grandes communes urbaines signataires d’un plan Mercredi" se trouveraient "à peu près autant en semaine de 4 jours et de 4,5 jours", alors qu’il restait à la rentrée 2018 environ 20% de communes organisant le temps scolaire en 4,5 jours.
Extrait de banquedesterritoires.fr du 12.07.19
Plan mercredi : la question de la pénurie d’animateurs n’est pas résolue (COJ)
[...] L’avis revient sur la situation créée par la réforme des rythmes scolaires de 2013. Le déficit d’animateurs était particulièrement sensible dans les territoires ruraux tandis que des tensions étaient apparues "entre les personnels de l’enseignement,l es familles et les professionnels de l’animation, vus comme "des exécutants", d’autant qu’ "un certain nombre d’entre eux n’étaient pas suffisamment formés aux nouvelles missions qui leur ont été confiées (...). Sur la durée, cette image négative a le plus souvent disparu car la réforme a permis une reconnaissance du travail des animateurs par les familles et les enseignants". Mais la disparition des emplois aidés et la nouvelle réforme des rythmes éducatifs "ont eu un impact important" : 50 % des structures ont dû effectuer des licenciements et 80 % des organisateurs ont eu recours à des réductions horaires. "Aujourd’hui, l’une des problématiques principales du Plan mercredi est le recrutement d’animateurs qualifiés." Or les associations "ne peuvent pas "contractualiser directement dans le cadre du Plan mercredi" et les collectivités "s’appuient sur des animateurs professionnels", ou titulaires du BAFA - lequel n’est pas un diplôme professionnel et a très peu évolué depuis 1973 -, ou non formés.
[...] Le commission suggère d’ouvrir le Plan mercredi à d’autres temps extra-scolaires, de "développer une prise en charge des 11-12 ans (collège, niveau 6ème et 5ème), d’inscrire des entreprises à but lucratif dans le Plan mercredi, et de maintenir un travail avec les communes ayant choisi de rester sur la semaine de 4,5 jours.
Extrait de touteduc.fr du 15.07.19
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