Précision :
Ce numéro spécial des Cahiers pédagogiques, intitulé "Le socle commun... Mais comment faire ? ", est consultable seulement en ligne (téléchargement : 5 euros)
Il y a donc sur le socle commun le même silence ministériel que sur l’éducation prioritaire, la même absence de pilotage. S’agit-il pour le ministre de laisser s’imposer dans le silence une conception rudimentaire limitant le socle aux"apprentissages fondamentaux, au "lire, écrire, compter" ? Alors que pour les enseiganants de l’éducation prioritaire, le socle, tel que décrit par les "Cahiers", est un repère dont ils ont besoin pour établir un diagnostic et élaborer un projet de zone ?
Les 16 et 17 janvier se tiendront par contre les journées inter académiques pilotées par Créteil, toujours à Paris.
Merci pour cette information : nous modifions les dates.
le secrétariat de l’OZP
peut-être est-il utile de préciser pour la clareté des débats que si les
académies constituent les délégations pour les colloques interacadémiques
RAR, elles le font à partir d’un courrier ministériel leur demandant de
composer , pour participer à ce séminaire, une délégation comprenant,
– pour chaque réseau ambition réussite de l’ académie : le principal du
collège, l’IA-IPR référent, l’IEN de la circonscription et un ou deux
professeurs.
– le correspondant académique pour l’éducation prioritaire
– le délégué académique « réseaux ambition réussite »
– les IA-DSDEN (ou leurs représentants),
– le directeur de l’IUFM (ou son représentant),
– le conseiller du recteur responsable académique de la formation continue
des enseignants.
c’est donc bien au niveau national que les coordonnateurs des RAR sont
oubliés (les CAREP également d’ailleurs) ; si des coordonnateurs sont là
tout de même pour ces journées de rencontres, c’est que le niveau académique (ou le réseau lui même) a "rectifié " ou bien que le coordo est assimilé à un prof référent....
une preuve de plus que la fonction de coordonnateur est remise en cause et dans bien des endroits très menacée
Attention changement de date : le séminaire que vous évoquez aura lieu les 30 et 31 janvier et non les 16 et 17 , dates initialement prévues.
Pour avoir des informations complémentaires, contactez le collège André Malraux : 1, rue des Salmonneries, 45145 Saint-Jean-de-la-Ruelle CEDEX. Téléphone : 02 38 88 34 45
Le secrétariat de l’OZP
Je constate que ces remarques concernant les académies du nord sont transposables en région parisienne. Ceux que je persisteà appeler "coordonateurs éducation prioritaire ayant en charge le secrétariat exécutif des RAR ", ne sont pas non plus invités.prochaine journée des RAR prévue à Louis le Grand .La dérive vers le secrétariat est constatable et constatée.Il faut travailler, au niveau national ,à la rédaction d’une lettre de mission faisant apparaître les fonctions pédagogiques, administratives( dont le secrétariat ) et communicatives en interne et en externe.
L’OZP a un grand rôle à jouer dans cette perspective .
Très interessant !!
Je suis preneuse de la charte que les enfants signent : je cherche comment fidéliser les enfants volontaires dans l’accompagnement éducatif
Merci
Sylvie coré
Réflexion d’un secrétaire RAR de l’Académie d’Amiens au texte présentant le séminaire national Ambition réussite de Lille.
Lors de ce séminaire, les RAR des académies de Lille, Rouen, Reims étaient représentées par des IEN, Principaux, professeurs référents et secrétaires de RAR sauf l’Académie d’Amiens qui a décidé que chaque RAR serait représenté par le Principal, l’IEN et 2 professeurs référents. Académie d’Amiens qui a donc ignoré superbement tous les secrétaires RAR des départements de l’Oise, de l’Aisne et de la Somme
Les coordonnateurs de l’Académie d’Amiens rebaptisés secrétaires de RAR et qui d’après le BO n° 14 du 6 avril 2006 sont chargés de préparer et de mettre en œuvre les décisions du comité exécutif sont en 1er lieu des enseignants, enseignants majoritairement du 1er degré reconnus pour leurs qualités pédagogiques et leurs capacités à être un des piliers fédérateurs de chaque réseau.
Cette non invitation choisie par l’Académie d’Amiens les place dans une position subalterne de simple gratte papier, la pédagogie n’étant plus dans leurs champs de compétences... et étant devenues de la seule compétence des professeurs référents issus à 90 % du 2nd degré...
Comment M. le Recteur dynamiser, impulser un projet de réseau inter degrés quand « les petits secrétaires » de l’Académie d’Amiens ne sont plus reconnus en haut lieu comme un des éléments moteurs du RAR, indignes de baigner dans les échanges de ce séminaire et obligés de mendier des miettes d’information au retour des émissaires officiels du RAR.
Comment M. le Recteur dynamiser, impulser un projet de réseau inter degrés quand on privilégie dans le pilotage du RAR les enseignants du collège.
C’est pour nous secrétaires de RAR un grand affront, une blessure professionnelle pour des enseignants qui pour beaucoup ont consacré une grande partie de leur modeste carrière de terrain à l’Education prioritaire...
Extrait d’une interview d’Alain Bougarel :
" - Mais on ne peut pas demander à tous les enseignants de ZEP d’être des super-héros ?
" - Oui, c’est pour cela qu’il faut que les conditions d’enseignement soient différentes. Pas parce que les enfants sont pauvres ou le milieu dégradé, mais parce qu’il faut assumer une mission difficile, qui demande beaucoup de temps de concertation, des rapports suivis avec les parents. On a infiniment plus de travail à faire qu’ailleurs : c’est pour cela qu’il faut être plus nombreux, avoir moins d’élèves..."
Justement, le temps de concertation pose problème, car il est donné indépendamment de la taille de l’établissement. Une heure de réunion à 4 ce n’est pas la même chose qu’une heure de réunion à 25. Pour accorder 25 personnes, il faut plus de temps, plus d’énergie. Or justement la réduction de la taille des établissements en ZEP n’a jamais été un objectif.
Pourtant, pour moi, il y a là une piste intéressante :
Créer des établissement plus longitudinaux avec moins d’élèves (genre école collège, avec 60 élèves par cycle en maternelle élémentaire et 20 élèves par niveau en collège), ce qui fait un établissement de 12 /14 classes, mais allant de 2 à 16 ans.
Ou bien des maternelles primaires à 10 classes maximum.
Le drame des ZEP, ce sont ces groupes scolaires anomiques, où le tournus des enseignants, l’instabilité des directions, l’errance des “pilotages” laissent aux élèves le soin de porter l’historique des lieux....
En ZEP, on ne devrait pas avoir d’indemnité, on devrait avoir 3 heures de réunion chaque semaine sur le temps de travail, avec des équipes partenaires pluriprofessionnelles, permettant un temps socialisé de l’élève de 45 heures par semaine (garderies du matin pour les plus jeunes, aide et activités du soir pour tous, jusqu’au retour des parents) dans lesquelles les familles pourraient choisir un emploi du temps correspondant au rythme de la famille et aux besoins de l’enfant.
Il est arrivé à Alain Bentolila de dire d’excellentes choses, sur l’importance de la qualité du langage par exemple. Il lui est arrivé également de dire des bêtises, sur les ZEP par exemple, ce qui est grave quand on est professeur à la Sorbonne.
Aujourd’hui, lui qui connait la ZEP du Mont-Mesly à Créteil, devrait aller voir la situation d’enfants de 2-3 ans reclus dans des logements misérables : leur faut-il y rester tout au long de la journée puisqu’ils n’ont accès ni aux crèches ni aux garderies ou seraient-ils mieux dans une "toute petite section" d’école maternelle ?
Là est la question. Que des enfants de familles ordinaires ou favorisées, qui ont le choix entre différents modes de garde et qui, s’ils restent à la maison, se trouvent dans un environnement favorable à leur développement... n’aient pas besoin de scolarisation avant 3 ans, c’est du bon sens, surtout si les classes de TPS ne sont pas adaptées aux particularités de cet âge. Mais ceux des ZEP ?
Le document d’orientation sur l’école primaire est important parce qu’il pose les principes sur la base desquels vont travailler le Ministre et les 3 principaux syndicats d’enseignants du premier degré.
La réaction des CRAP exprime bien à la fois les motifs de satisfaction mais aussi les réserves et les inquiétudes qu’il suscite. Du point de vue de l’éducation prioritaire, des précisions sont nécessaires :
– Le document fixe l’objectif ambitieux de diviser par trois l’échec scolaire lourd, estimé à 15% d’une classe d’age. Rappelons qu’en plaçant la barre à ce niveau, c’est plus d’un quart des élèves de l’éducation prioritaire, et même près de 30% en RAR qui sont en échec lourd. C’est bien de ne plus recourir au redoublement, ce serait mieux de réaffirmer que l’on réunira les conditions d’un bon fonctionnement des « cycles » dans les écoles de l’éducation prioritaire.
– Le principe « plus de maîtres que de classes », « dans les écoles où la difficulté scolaire est récurrente » concerne d’abord l’éducation prioritaire( à condition bien sûr que la carte de l’éducation prioritaire soit juste.)
– Des instructions sur l’école primaire sont l’occasion de réaffirmer que l’éducation prioritaire n’est pas centrée sur les collèges, puisque « l’école primaire est la clé de toutes les autres étapes de la scolarité ». Et l’école maternelle doit être incluse dans ce constat.
Bonjour,
Je suis journaliste spécialisée en éducation, je fréquente souvent ce site et présente chaque samedi matin sur RFI une émission sur l’éducation dans le monde. Je souhaiterais entrer enncontact avec cet enseignant, auteur de cette trés belle lettre.
Merci de m’aider si vous le pouvez.
Bonjour.
Il faudrait demander au CAREP de l’académie de Versailles : 584, rue Fourny, Z.I. - BP 326 - 78533 BUC Cedex
mél : > carep@ac-versailles.fr Ce CAREP avait un excellent site, mais, hélas, il ne répond plus, ce qui est révélateur de la grande misère des CAREP depuis l’automne 2007 (toutefois, certains sites de CAREP fonctionnent encore fort bien).
Vous pouvez aussi vous adresser à l’Inspection académique des Yvelines : http://www.ac-versailles.fr/ia78/
AB