Je sais que ce n’est pas le sujet, mais vous pourriez demander au représentant de l’UMP s’il est d’accord avec Salima Saa, secrétaire nationale de l’UMP quand elle a déclaré : "on ne resoudra pas les questions d’échec scolaire et de suivi des jeunes en difficulté sans changer le système du collège unique" (lu ce matin dans l’Expresso).
Le collège unique, ce n’est pas spécifiquement "éducation prioritaire" mais celle-ci sera modifiée si on brise le collège unique.
Chez nous l’assouplissement de la carte scolaire n’a rien fait : demander un changement, ce serait aller dans une école de la zep (éclair, faut dire parait-il). Parce que chez nous c’est la zep de la zep. Sortir d’ici c’est aller dans la zep (l’éclair, faut-il dire maintenant) qui a envers nous la même attitude que le centre ville a envers la zep (éclair, faut dire, parait-il).
Alors, vos invités, il faudrait leur demander ce qu’ils comptent faire pour les vraies zep, celles où il y a les gens de rien, dont tout le monde se fout, pas les zep bourgeoises qui se targuent d’avoir 40 % d’élèves défavorisés et qui en réalité ont un mélange de classe moyenne et de classe ouvrière. Mais les vraies zep, tout le monde s’en fout, il n’y a pas de classe moyenne pour râler.
Je serais trés intéressé par une description détaillée de ce que vous dites dans ce message. D’une part les conséquences pour votre école ou collège (? ??) du départ de certains élèves. S’agit-il d’un déséquilibre en termes de mixité sociale ou de "l’exfiltration" des bons élèves ?
D’autre part, le sort des "expatriés" : Stéphane Bonnery avait signalé le même problème lors de la journée nationale de l’OZP. Pouvez- vous préciser un peu ?
vous pouvez me répondre soit sur le site soit à mon adresse personnelle : francois-regis.guillaume@orange.fr
merci
F R Guillaume, membre du bureau de l’OZP
Nous sommes trop éloignés pour venir à Paris alors nous souhaitons que quelqu’ un pose aux invités une question sur la carte scolaire : ici, l’assouplissement a provoqué le départ d’une dizaine d’élèves dont nous avions besoin pour notre équilibre sociologique. Ceux qui n’ont jamais enseigné ne peuvent pas comprendre combien c’est utile. Mais surtout, les "expatriés" ne sont pas heureux, pour ceux que nous avons pu suivre. Cette auto-exclusion fait plaisir aux parents ("La distinction") mais pas aux enfants. Alors que pensent faire les candidats à ce propos ? Poursuite de la suppression de la CS ? Statu quo ? Retour aux anciennes règles ?
On sait d’avance ce que les 4 ou 5 représentants de ces partis vont nous dire au début : "Le bien des enfants, la démocratisation de l’école, l’attention soutenue portée par leur candidat(e) à l’éducation prioritaire." Admettons que cela soit sincère.
Bon, mais ensuite, que fera leur candidat(e) dans les 3 premiers mois de sa présidence à propos de l’éducation prioritaire ? Des négociations avec les représentants du personnel à ce sujet ? Avec les élus de banlieue ? Avec les acteurs de l’éducation populaire ? Avec les grandes associations de parents d’élèves ? Avec d’autres ?
C’est sur ce qui sera fait durant les premiers mois qu’on pourra juger du "comment" mettre en oeuvre les belles paroles du début de la réunion.
Il serait intéressant de savoir quel bilan de l’éducation prioritaire font les 5 partis : si ce bilan est négatif ou balancé, supprimeraient-ils les ZEP ? Ou changeraient-ils leur condition de fonctionnement ?
– Notre président actuel de la République avait d’abord dit, en 2006, qu’il fallait les supprimer puis a mis de l’eau dans son vin et les a laissées vivoter. Que fera-t-il s’il est réélu ?
– Le candidat du MoDem avait fait publier, en janvier 1994 par son cabinet, une circulaire annonçant, pour la rentrée scolaire suivante, de nouvelles règles de fonctionnement pour les ZEP, dont la disparition des lycées professionnels de la carte scolaire de l’éducation prioritaire. La circulaire n’a jamais paru et il y a toujours des lycées professionnels en EP. Que fera-t-il s’il est élu ? Est-il d’accord avec ce qu’a fait son ami Gilles de Robien quand celui-ci a créé les RAR ? Quel bilan en tire-t-il ?
– La candidate d’EELV semble s’intéresser à la formation des enseignants plus qu’aux dispositifs prioritaires : est-ce bien vrai ? L’unité de l’Education nationale chère à EELV serait-elle brisée ou, au contraire, solidifiée par un renforcement de l’éducation prioritaire ? A entendre quelques amis Verts, je me demande s’ils en sont encore à 1981, quand, faute d’expérience, on craignait une cassure, alors que depuis on s’est rendu compte que les ZEP empêchaient une plus grande distance entre les territoires de pauvreté et les zones ordinaires. Quel bilan des ZEP tire-t-elle ?
– Le candidat socialiste aura-t-il le courage, s’il est élu, de ne pas être à la remorque des syndicats enseignants dont le conservatisme est ahurissant ? Il lui faudrait faire un tour en Europe pour comprendre qu’on peut enseigner plusieurs disciplines à l’âge du collège et que le métier d’enseignant ne consiste pas seulement à transmettre un savoir dans une discipline donnée.
– Le candidat du PCF, partie du Front de Gauche, s’il est élu, nous mettra-t-il définitivement à l’abri des tentations de dislocation du collège unique ? Comment s’y prendra-t-il ? Pense-t-il, comme de nombreux élus communistes, que l’éducation prioritaire ne vaut pas grand chose, ou pense-t-il, comme de nombreux autres élus communistes, que c’est indispensable pour une école démocratique ? Il est curieux de voir que, selon les villes, ces élus disent blanc ou noir, bien qu’appartenant au même parti. Et cela dure depuis 30 ans.
Ces questions ne sont pas des pièges pour ennuyer les gens que vous allez recevoir : j’admire leur participation car ce sont des personnalités éminentes et ils doivent avoir peu de temps à consacrer à une association. Ils le font : bravo ! Quant à leur sincérité républicaine, je n’en doute pas (ce que j’aurais fait si vous aviez invité le FN).
– Question 1 : la cohésion entre la direction, l’équipe vie scolaire et l’équipe pédagogique est bien l’objectif recherché, mais on ne l’observe pas dans tous les cas.
– Question 2 : pour savoir s’il y a des postes vacants de CPE en ECLAIR, il faut s’adresser soit directement aux chefs d’établissement concernés, soit au responsable académique d’ECLAIR qui est le plus souvent un IA-DSDEN ou un IA-IPR. Il est aussi rappelé que les CPE peuvent postuler pour la fonction de préfet des études.
– Question 3 : quelle est la procédure à suivre ? A voir avec le responsable au Rectorat de la gestion des CPE.
Je porte beaucoup d’intérêt pour le programme éclair et suis à la recherche de renseignements, c’est la raison pour laquelle je vous adresse mes 3 questions suivantes et vous remercie vivement, par avance, de vos réponses :
1° question : les équipes pédagogiques, direction et vie scolaire forment-elles une véritable cohésion centrée sur des objectifs communs ?
2° question : Parmi les postes vacants, y-a-til une vacance de poste de CPE ?
3° question : pouvez-vous me renseigner sur les modalités de recrutement : par voie directe ou mouvement intra académique ?
Non bien sûr !
Mais les contraintes horaires nous imposent (comme lors des dernières présidentielles) de limiter le nombre des intervenants pour laisser une large place aux questions et interventions de la salle, y compris à celles de représentants d’autres candidats ou partis.
L’OZP
Il manque beaucoup de partis !
Ne doit-on penser que par les partis représentés ?
D C
En effet, ce pacte devait être redu public début novembre 2011
mais la revue de presse de Philippe Watrelot (CRAP Cahiers pédagogiques) du 26 décembre précise que ce texte n’a pas encore été diffusé
http://philippe-watrelot.blogspot.com/2011/12/education-propositions-et-programmes.html
L’OZP
bonjour
serait il possible d avoir le pacte ?
merci
Bonjour.
Je me lance alors.
J’ai appris que lors d’un récent Comité Technique Académique, notre recteur faisait remarquer qu’à ses yeux les moyens alloués aux établissements de banlieues étaient trop importants à ceux des campagnes ...
Est-ce que du coup ce genre de propos est dans l’air du temps ?
Bonne année à tous.
Un enseignant.
Bonsoir.
En fait, je pense que nous sommes nombreux à nous interroger dans la mesure ou dans certains collèges, dont ECLAIR, des DGH de l’année dernière ont été calculées sur des bases de 30 élèves maxi par classe.
Bien cordialement.
Un enseignant de Clermont-ferrand.
L’OZP, interrogée déjà sur cette question difficile il y a peu, avait rédige une mise au point à plusieurs voix le 4 octobre 2011 :
Mais a-t-on intérêt dans les ZEP à poser la question de la légitimité administrative de cette mesure, à caractère essentiellement symbolique, non appuyée sur des textes, mais qui a l’avantage certain d’être appliquée ?
L’OZP