Le directeur de l’Enseignement scolaire (DGESCO), dans son récent éditorial d’ouverture de la nouvelle formule du site officiel "Education prioritaire", emploie une formulation qui semble aller dans le même sens :
"Le comité exécutif est l’instance de pilotage du réseau. Le principal du collège, l’inspecteur de circonscription, les directeurs d’école, le coordonnateur/secrétaire en sont membres de droit. La participation des IA-IPR aux réunions du comité constitue un accompagnement et un suivi de proximité. Le comité exécutif élabore et met en œuvre le contrat du réseau. Les décisions du comité, qui font l’objet d’une concertation, assurent la cohérence des parcours scolaires. Le secrétaire du comité prépare les comités et contribue à la réalisation de ses décisions."
Dans cette version, le "coordonnateur-secrétaire" se voit donc confirmé à la fois dans son rôle de "coordonnateur" et, pour ce qui relève du comité exécutif, de "secrétaire".
Le Quotidien des ZEP
Secrétaire RAR depuis 2 mois, je travaille avec les mêmes horaires qu’un PE face aux élèves, càd environ 26h ; en attendant la réponse officielle sur mes heures de travail effectives hebdomadaires (il ya des interrogations de la part de mon IEN), je suis en recherche de témoignages d’autres secrétaires : êtes-vous assimilés administratif à 35h/sem ou PE avec 26h/sem ?? Merci de vos réponses et merci à l’OZP pour son travail et son site très riche.
Cette position FSU me choque, je trouve qu’elle cautionne la stigmatisation des élèves en difficulté et qu’elle valorise l’idée que la classe après la classe est LE remède. Les IO nous privent d’activités culturelles et artistiques, de projet humanistes et coopératifs avec les élèves au quotidien. L’accompagnement éducatif et le dispositif Ecole Ouverte restent les deux seuls espaces dédiés où on peut encore explorer ces dimensions ... nécessaire à tous les élèves en EP, et donc aussi à ceux qui sont peut être en réussite scolaire mais dans un environnement psychologique, sociologique et culturel restreint.
Alors que la FSU affiche qu’il faille en faire un nouvel espace de pure remédiation scolaire, réservé à ceux que la classe aurait rejeté à cette périphérie, me semble très grave.
Un enfant ou un jeune ne peut se re-construire ou re-construire des apprentissages scolaires en dehors d’une dynamique de classe (de groupe), constituée et enrichie par une diversité de qualités humaines (enseignants, élèves, ...).
Alors oui aux 6 heures de classe pour tous et oui au collège ouvert pour tous les volontaires ... et ceux qu’on saura encourager à devenir volontaires.
coordo, adhérente et militante SNUipp FSU
Les coordos existent toujours dans les RAR ! Dans certains réseaux , on parle seulement de "secrétaires de comité exécutif". Et cela est vécu comme une diminution de leur rôle. Or ce texte officiel précise : "Le coordonateur, secrétaire de ce comité exécutif, est notamment chargé de préparer ses décisions et de leur mise en oeuvre".
Donc le titre est bien : "coordonnateur" et "secrétaire du comité exécutif" est une fonction ! F R G
curieux qu’un IA parle encore de Zep... et les RAR alors ?
neuf élèves de 6ème échappent aux colège du Mirail ?
Cela signifie quoi ? Que les autres sont des victimes, des prisionners, des laissés pour compte ?
Je trouve profondémment insultant cet article qui ouvre la voie à une école à 2 vitesses, les bons établissements et les établissements pour élèves en difficultés, la solution ne peut être dans cette voie, il faut tenir fermement le principe d’une école de qualité pour tous, pour la totalité des enfants vivants en France.
Il faut en finir avec le faut débat sur bon ou mauvais établissement, il défendre le principe d’une seule école de qualité pour tous et sur tout le territoire.
Marcel.
Ce sera encore plus difficile de La Réunion...le compte rendu sera donc apprécié
Le terme "expérimentation" à propos du busing à Ginestous, à la limite nord de Toulouse, me semble abusif ; je suis allé observer ce système de déplacement quotidien d’élèves en... 1966. Depuis 43 années, on a dû, à Ginestous, aboutir à quelques conclusions.
A l’époque, c’était très utile. J’imagine que ça l’est toujours. Mais on constate que la situation d’exclusion se perpétue à travers les ans.
Dommage, on ne pourra pas venir de province... On attendra avec impatience le compte-rendu sur le site !
L"école maternelle est au 5 rue de Torcy - 75018 Paris - 01 46 07 75 34
L’école élémentaire (5 rue de Torcy) dispose d’un site
http://ec-5-torcy.scola.ac-paris.fr
Cordialement
Peut on avoir les coordonnées de la l’école ? merci.
je veux CONTACTER L’INSTITUTRICE
MYRIAM DJABELA pour plus d’informations ; MERCI
En 1990, était créé le Ministère de la Ville, ministère d’Etat. La politique mise en oeuvre alors avait exactement les mêmes buts que ceux du sénateur André aujourd’hui : passer d’une politique de quartiers, créée en 1982 avec le développement social des quartiers, pour prendre en compte puis agir sur les villes et non plus ses parties les plus pauvres. Les contrats de ville sont apparus. On a même franchi un autre pas plus tard en considérant qu’il fallait agir sur les agglomérations et non plus sur les villes. "Comment résoudre des problèmes de transport en restant au niveau de la ville ?" disait-on alors.
Nous voyons aujourd’hui à nouveau ce mouvement. Il serait donc intéressant d’examiner les résultats des contrats de ville puis des contrats d’agglomérations. Difficile de répondre car les évaluations ont été fractionnées et incomplètes. Cependant un fait est sûr : quand on est passé du quartier à la ville, cette dernière a tiré profit du contrat mais pas les quartiers. Evidemment. Un maire veut être réélu et ses électeurs ne sont pas dans le quartier qui était à développement social. Nous avons vu, dans les années 90, une régression dans l’attention portée par les maires aux quartiers qui avaient été choisis dans les années 80.
Les buts du sénateur André sont louables et compréhensibles mais le résultat sera un profit pour les quartiers non prioritaires des villes qui gagneront au changement projeté.
FC
Oui dites-moi ce qui différencie les enseignants de ZEP et les autres ...
A part que ceux qui sont de l’autre côté du boulevard ont 30 élèves au lieu de 25 ? en quoi notre métier n’est-il pas le même ??? en quoi serais-je différente d’un enseignant de l’école d’en face ?
J’aimerais bien qu’on se pose aussi la question de savoir pourquoi les enfants qui relèvent tous d’un groupe scolaire ZEP ne bénéficient pas des mêmes conditions de travail parce qu’ils ne fréquentent pas la même maternelle ?
Excusez moi de ces questions mais en ces temps de rentrée . Je suis un peu écoeurée de toutes ces différences qui en sont de réelles et très concrètes, au plus proche de la réalité du terrain . Ca pèse ....
« Il nous dit aussi que "les élèves ont conscience que le chahut, ça leur retombe dessus, et ils attendent des adultes des bonnes conditions d’enseignement". Mais enfin... [...]Et il croit qu’il pourra durer longtemps à ce petit jeu ? A-t-il jamais imaginé ce que produit ce type d’enseignement en terme de citoyenneté ? Ça fait froid dans le dos de revenir à ces hérésies d’un temps qu’on aurait pu croire révolu.
Quelle misère intellectuelle. Quelle manque grave de connaissance de méthodes pédagogiques ! Et quand le recteur de Créteil lui dit être intéressé par ses idées : "faire réfléchir les enseignants" et "cours de tenue de classe pour tous les jeunes profs", comment n’a-t-il pas l’idée d’avoir été peut-être invité à un "diner de con" ? »
Avez-vous déjà enseigné dans un établissement "difficile" ? Il semblerait que non !!!