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Journée d’étude du Cape à Besançon : "Co-éducation et Réussite éducative. Ouvrir le champ des possibles" (compte rendu du GFEN)

1er juillet 2014

Journée d’étude du Cape "Co-éducation et Réussite éducative. Ouvrir le champ des possibles" le 16 juin à Besançon

Présentation de la journée

Interventions de Jacques Bernardin lors de cette journée d’étude :

Introduction de la journée, par Jacques BERNARDIN

L’enfant au carrefour de ses appartenances

1) Le sujet, partagé entre divers milieux.

Famille, école, centre de loisirs, maison de quartier, club sportif, activités culturelles... C’est une chance pour l’enfant de se trouver à la croisée de plusieurs milieux, nous dit Henri Wallon, dont les activités fournissent autant d’opportunités pour se construire en s’émancipant de l’image et de la place qui lui sont assignées dans l’espace familial (ex. Christophe, décrit comme « faignant, maladroit, cabochard »... par sa mère ou Rodrigo « tombé sur la tête quand il était petit », selon son père). Ces milieux peuvent tendre à l’enfant d’autres miroirs, recomposer l’image qui lui est renvoyée.

Chacun a initialement tendance à faire et à penser comme ses parents et ses proches, sans même y penser : habitudes incorporées depuis la petite enfance. C’est dans la confrontation à d’autres milieux, qui ont d’autres pratiques et habitudes que l’enfant va trouver une pluralité d’appuis élargissant ses possibilités d’agir, diversifiant les manières d’être et de se comporter : modèles de jeunes du même âge ou aînés et adultes pouvant faire référence. En imitant l’autre, l’enfant expérimente qui il souhaite devenir ; en rejetant l’autre, il s’affirme et se pose en s’opposant : de la crise des trois ans à celle de l’adolescence. [...]

2) Une pluralité sans confusion

Penser la co-éducation

1) Reconnaître la pluralité des espaces éducatifs
2) Aller au-delà de la coexistence

Pourquoi la mise en synergie est-elle nécessaire
 ?

1) Le « plus » n’est pas garant du « mieux »
2) La limite des espaces « verrouillés »

A propos de réussite éducative

1) La réussite éducative : lot de consolation ?
2) La réussite scolaire : mais à quel prix ?
3) Pour une nouvelle donne éducative

Ouvrir le champ des possibles

Texte intégral (4 pages)

 

Retour sur la journée et mise en perspective, par Jacques BERNARDIN

N’ayant pu assister qu’à des fragments des différents ateliers, j’espère que les participants ne me tiendront pas rigueur de cette vision très partielle de ce qui s’y est développé. Par ailleurs, le temps étant compté, c’est moins dans l’esprit d’une impossible synthèse que dans une visée prospective que je vais me situer : à partir de ce qui a fait écho dans la journée, ouvrir des questionnements permettant de prolonger notre réflexion commune.

S’entendre sur la réussite éducative...

Je commencerai par m’appuyer sur ce que j’ai entendu développer dans l’atelier « mise en action des acteurs d’un territoire », les participants ont dit leur souhait d’ « aller au-delà de la mise en place de la réforme des rythmes, de sortir du débat technique pour échanger sur les orientations, de faire place au débat sur la Refondation de l’École ». Interroger le sens de notre action, en questionner la pertinence au regard de ce qui est visé est essentiel...

Cela a été plusieurs fois évoqué depuis l’ouverture de cette journée, la notion de « réussite éducative » mérite débat avec l’ensemble des acteurs concernés. Non seulement chacun a son idée sur la question, mais de l’horizon projeté dépendent les moyens mis en œuvre, qu’il s’agisse de la mobilisation des différents acteurs, des caractéristiques des situations éducatives ou encore des modes de conduite des activités.

Quels éléments y contribuent ?

Les ateliers ont permis de déplier plusieurs facettes contribuant à la réussite éducative, concernant l’enfant lui-même, la place des parents et la mobilisation des équipes éducatives.

Se sentir accueilli, reconnu

La place des parents

La dynamique d’établissement

Mettre en synergie la diversité

Texte intégral (4 pages)

Extrait du site du GFEN du : Journée d’étude CAPE, le 16 juin 2014 à Besançon

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