> Formation (hors EP) > Formation (hors EP) (Positions) > Formation continue : - Déclarations de Gabriel Attal et réactions (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Formation continue : - Déclarations de Gabriel Attal et réactions syndicales (dossier) - Une proposition à bac+3 et 2 années professionnalisantes de Cécile Rilhac (Majorité) au Monde

12 septembre 2023

Formation continue hors temps de travail, c’est non
Pour le SNES-FSU, le SNEP-FSU et le SNUEP-FSU, la formation continue, hors temps de travail, c’est non.

Alors que Garbriel Attal garantissait lors de sa conférence de presse de rentrée que plus aucune heure de cours ne serait perdue du fait de la formation des professeurs, les trois syndicats s’indignent de la méconnaissance du temps de travail des enseignants et enseignantes. « Au moins la moitié des personnels enseignants travaillent plus de 43 heures par semaine et plus de 34 jours sur les vacances ! »

« La formation continue passerait cette année hors face à face pédagogique avec des formations en Visio de 17 h à 19 h et d’autres sur les vacances scolaires (en faisant fi de l’impossibilité d’accéder à de nombreuses infrastructures !). Et quelles conséquences pour les formateurs, sur les inégalités de disponibilité entre les hommes et les femmes et leur accès à la formation ? » questionnent-ils. « La formation « en Visio » n’est pas de la formation mais du discours descendant qui ne permet aucun échange entre pairs, elle est donc inappropriée pour l’ensemble des disciplines, elle s’avère même impossible pour certaines ! Déjà peu convaincus par la qualité des formations proposées qui se contentent trop souvent de mettre en œuvre des réformes contestées, nos collègues se détourneront encore plus de la formation continue ».

Les trois syndicats revendiquent une « formation continue doit répondre aux attentes des collègues, concepteurs de leur métier, en mêlant étroitement recherche universitaire et réalités de la classe, sans jamais imposer « de bonnes pratiques » ». « Elle doit se dérouler sur le temps de travail sans aucune obligation de rattraper des « heures perdues », puisque les personnels en formation sont bel et bien déjà au travail ».

Ils voient un lien entre cette mesure le manque d’enthousiasme des professeurs pour le Pacte. « Engagé dans une opération politique et médiatique de traque de la moindre heure perdue, le ministre tente de contourner l’échec de la première étape des signatures du Pacte. Pas assez de professeurs pour assurer le Remplacement de Courte Durée ? Qu’à cela ne tienne, pour faciliter le remplacement plutôt que de revaloriser nos métiers et de recruter, Gabriel Attal décide de… diminuer les absences, surfant sur un discours démagogique sur le prétendue absentéisme des personnels ! ».

Extrait de cafepedagogique.net du 15.09.23

 

Des formations hors face à face pédagogique, dans le cadre du temps de service des enseignants : c’est ce que G. Attal, appuyé par la Cour des Comptes, souhaite instaurer en 2023.

Extrait de vousnousils.fr du 13.09.23

 

Formation continue en visio, hors des temps pédagogiques : Gabriel Attal “tente de contourner l’échec de la première étape des signatures du Pacte“ (SNES-FSU, SNUEP-FSU et SNEP-FSU)

C’est une “opération politique et médiatique de traque de la moindre heure perdue“ que dénoncent le SNES-FSU, le SNUEP-FSU et le SNEP-FSU suite à la publication du rapport de la Cour des comptes sur la formation continue des enseignants (voir ToutEduc ici).

Les trois organisations syndicales FSU considèrent en effet que Gabriel Attal “tente de contourner l’échec de la première étape des signatures du Pacte“ dans sa réponse aux préconisations des sages de la rue Cambon. Pour faciliter le remplacement des enseignants (qui pour rappel engendreraient 15 millions d’heures de cours perdues par an selon le ministre) et alors que le Remplacement de courte durée (RCD) du “pacte enseignant“ n’attirerait pas suffisamment de volontaires, aurait été décidé “plutôt que de revaloriser nos métiers et de recruter, (de) diminuer les absences, surfant sur un discours démagogique sur le prétendu absentéisme des personnels“.

Toujours selon les syndicats susmentionnés, 50 % de la formation continue des enseignants passerait cette année “hors face à face pédagogique avec des formations en visio de 17h à 19h et d’autres sur les vacances scolaires“, avant une généralisation à la rentrée 2024, “faisant fi de l’impossibilité d’accéder à de nombreuses infrastructures“. En outre, poursuivent-ils, “de la formation en visio n’est pas de la formation mais du discours descendant qui ne permet aucun échange entre pairs“, ce qui s’avère “inapproprié“ pour l’ensemble des disciplines et même “impossible pour certaines.“

Dénonçant plus globalement la mise en application du premier des “sombres projets“ menés par Gabriel Attal, qui ferait de l’Education nationale “la seule profession où la formation continue serait à suivre après une journée de travail ou pendant les congés“, SNES-FSU, SNUEP-FSU et SNEP-FSU soulignent être déjà “peu convaincus par la qualité des formations proposées qui se contentent trop souvent de mettre en œuvre des réformes contestées“, et redoutent ainsi que les personnels ne s’en détournent “encore plus“.

Extrait de touteduc.fr du 11.09.23

 

"Il est temps de penser un parcours de formation des enseignants en adéquation avec les besoins de nos écoles, collèges et lycées »
TRIBUNE
Cécile Rilhac
Députée (En Commun, majorité présidentielle) du Val-d’Oise

Cécile Rilhac (En commun, majorité présidentielle), députée du Val-d’Oise, souhaite l’instauration d’un concours à bac + 3 suivi de deux années de cursus professionnalisant, loin d’une « vision passéiste » de la formation des enseignants « reposant sur les écoles normales » évoquées par le président de la République.

Extrait de lemonde.fr du 12.09.23

Répondre à cet article