Je vous remercie d’avoir répondu à ma question ; j’ai effectivement obtenu le poste intitulé "animation soutien rrs" qui correspond à un poste d’enseignant surnumémaire et les interventions se font dans toutes les écoles du réseau selon un emploi du temps à définir, en corrélation avec les différents axes de travail définis par le projet local.
Je vous invite à regarder une excellente émission sur l’égalité des chances cause nationale ou incantation opportuniste ?
Emission au cours de laquelle Hervé Morin, président du Nouveau Centre a déclaré : "La diversité souffre des blocages de la société française"
Hervé Morin s’y déclare également pour faire en sorte que les meilleures classes de TOUS les lycées puissent avoir accès aux classes prépas quelque soit le lycée.
http://hrchannel.com/event/557/recrutement-et-diversite/egalite-des-chances-cause-nationale-ou-incantation-opportuniste"
Comme il est expliqué dans le livre : « Le dernier Testament de l’Occident », il faut faire la distinction
entre Éducation, Instruction et Enseignement et seule une société décadente peut se permettre
de trafiquer l’enseignement de son histoire et de sa langue pour faire de parfaits petits capitalistes
illétrés.
J’ai lu avec attention votre rapport d’activité.
La différence de contenu sur les rapports d’activités que nous avons rédigés est assez importante ce qui montre la disparité des missions qui nous ont été confiées et de fait leur adaptation aux besoins du terrain !
Merci à l’OZP de nous donner l’occasion de pouvoir observer ce qui se fait dans les autres établissements car nous fonctionnons trop souvent sans avoir de regard sur l’extérieur.
La creche Baby Loup existe toujours (7js/7, 24h/24), c’est une association. Apparemment le quartier est plus calme.
Je partage ce sentiment de malaise après 4 années de proffesseur référent dans le Nors. Ni éclairage réel sur mon statut, ni bonification quelconque.
J’ai pu constater des inégalités à ce propos, ayant constaté que dans l’académie de Montpellier un bonification de points a déjà été accordée cette année pour les mutations de professeurs référents.
Un certain de Réseau d’Education Prioritaire ont, à côté des postes de coordonnateurs, des postes d’ANIMATEURs. Il ne s’agit pas de la même mission. Comme le montre l’expérience relatée sur la page de ce forum, les animateurs sont chargés d’intervenir dans les actions du RRS/RAR/REP, en accompagnement des enseignants, avec les élèves. Souvent les missions des animateurs s’exercent sur l’ensemble des écoles du réseau, selon des modalités variables : le mieux, c’est que le comité exécutif décide l’emploi du temps de l’animateur en fonction des priorités du réseau, des besoins exprimés. Au pire, il peut s’agir d’un découpage du temps du type un jour par école, avec un accompagnement qui ressemble davantage à ce que peut apporter un assistant d’éducation.
Le mieux est de se renseigner directement auprès du coordonnateur du RRS.
Bonjour,
Vous trouverez toutes les informations sur le rôle et les missions des coordonnateurs -secrétaires de réseau dans la rubrique spécialisée du site de l’OZP
http://www.ozp.fr/spip.php?rubrique148
Cordialement
Bonjour ! je cherche désespérément des informations sur ce que peut être la mission d’"animateur RRS", car il y a de grandes chances que j’obtienne ce poste au mouvement. Pourriez- vous me renseigner (sur le site ou sur mon mail) ?
merci beaucoup !
L’acronyme m’inquiète : c’est un des mots-clés de la scientologie.
Connaissant les méthodes pratiquées par la secte qui cible essentiellement les gens de pouvoir et les faiseurs d’opinion, cela mériterait qu’on cherche un peu : qui est à l’initiative de ce programme ?
Comment pouvez vous savoir ci c’était bien des élèves qui on volé des ordinateurs et tenter de mettre le feu ??
Je viens d’apprendre qu’à la rentrée prochaine un "préfet des études" doit arriver sur mon collège classé ambition réussite... Alors là, grande interrogation, puis très grande surprise en lisant sur la toile ses missions ! Ce n’est pas possible c’est une blague !! Je pense que les têtes pensantes qui ont inventé ce nouveau statut n’ont pas connaissance de notre boulot de CPE... cela ne me semble pas possible autrement ! Géraldine CPE Nîmes
L’obésité diminue moins en Zep ...
Apprendre aux enfants et à leur famille à manger des fruits et des légumes , c’est bien. Mais vu les prix pratiqués sur le marché ou dans les magasins, il n’y a pas de quoi s’étonner que seuls les plus riches puissent se permettre de varier leur alimentation. Ne touche-t-on pas là les limites des actions éducatives ?
Bonjour. J’ai apprécié cette émission qui aurait pu être programmée à une autre heure et sur une autre châine plus faciles d’accès. J’ai trouvé un commentaire (de je ne sais qui exactement) qui donne mon sentiment. Je vous le recopie :
Le commentaire de Quartiersc.canalblog.com
Nom du documentaire : Les Voraces. Ce n’est ni un cours de cuisine, ni une bande de joyeux paillards du Sud-Ouest savourant les spécialités régionales. Il s’agit d’un projet, mené au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers (93), par une équipe de professeurs. Au menu, (entre autres), un sociologue, une médecin, une pianiste, un avocat. Tous viennent s’entretenir avec un groupe d’élèves de terminale volontaires. S’ajoutent à cela des sorties culturelles dans des lieux parisiens prestigieux, comme la Comédie Française ou Le Louvre.
Le documentaire s’ouvre sur le constat intelligent de la proviseure. Malgré leurs efforts, ses élèves n’arrivent pas « à faire leur métier d’élève ». Après les émeutes de 2005, il est, selon elle, devenu urgent de trouver une solution. Son discours ne sent pas la vulgate lyophilisée, mais plutôt le pragmatisme de quelqu’un qui a vécu une expérience d’enseignement dans le 93. D’autant plus qu’il est accompagné -et c’est rare- d’actes. Deux heures sont dégagées pour le projet dans les emplois du temps de Terminale, le mercredi.
La cheffe d’établissement prend soin de révéler la part d’innocence des élèves dans leur propre échec : une incapacité à entrer dans les clous. Comme si ces clous nécessitaient un capital particulier. Bourdieu n’est plus très loin. Volontairement ou non, le projet s’inscrit plus ou moins dans cette veine théorique : donner à des élèves peu favorisés un capital culturel nécessaire à la réussite scolaire.
Si le décor est une salle de classe, on est bien loin d’Entre les murs. Fini la langue française écorchée et les maladresses professorales accumulées. Ici, nous avons, pour une fois, une situation proche du réel. Oui, ces élèves sont parfois, même souvent, maladroits, dans leur langage notamment, mais finalement pas plus que n’importe qui se retrouvant dans un autre milieu social que le sien. S’ils pataugent un peu dans la mare aux codes sociaux, on ne peut pas leur en tenir rigueur. La banlieue des « petits sauvages, racailles » est loin, très loin.
Le film met particulièrement bien en valeur l’émulation créée par le projet. La dynamique qui unit, qui permet au groupe de faire classe. Il n’est pas niais ici de dire qu’il y a une vraie solidarité entre les élèves, et ce, même au-delà du projet. Cette cohésion gagne les profs également (ou émane d’eux, on ne sait), qui respirent le dynamisme et l’espoir.
Alors, bien sûr, le récit laisse peu d’écho aux difficultés : tenir la distance sur l’année est ardu. Surtout en terminale, surtout quand on se base sur le volontariat. Cette médaille a toujours un revers. On ne saurait dire si, obligatoire, le projet aurait fonctionné sur une classe. Parmi les déceptions possibles du public -enseignant notamment-, manquent des détails sur la conception du projet. On aurait voulu en savoir plus.
Même si ce n’est pas son objet, le documentaire montre bien que même entre enseignants et élèves motivés subsistent des incompréhensions multiples, inhérentes à la confrontation de milieux sociaux si différents. La norme de virilité, notamment, encercle et isole les protagonistes masculins. Le projet culturel ne peut, en une année, résorber le fossé.
Si je n’avais pas peur de passer pour la niaise de service, je dirais que certains passages sont à mi chemin entre la forte émotion et la féerie. A la Comédie Française, les yeux des élèves contiennent plus de lumières que les facettes du lustre en cristal. L’émotion de l’élève - turc d’origine - est plus forte que celle du lauréat de l’agrégation. Une émotion soulignée par une mise en scène sans violon ni voix off béate. Tout professeur encore empreint de motivation rêve de ces instants, alors chapeau. « Des professeurs ont proposé à des lycéens de Seine Saint Denis d’aller contre un cliché », c’était l’objectif, c’est plutôt réussi. Une note d’espoir. Enfin.
Les Voraces de Jean Rousselot, lundi 17 mai à 20h35 sur France Ô et RFO.
Un des participants au groupe de travail qui a créé cet outil, toujours d’actualité, nous l’a envoyé. Qu’il en soit remercié !