Conseiller Principal d’Education...CPE... cela ne dit vraiment rien à personne ???
Pour rappel, le CPE d’un collège ou d’un lycée est responsable du service de vie scolaire de l’établissement. Il gère le suivi des absences et des retards, travaille en collaboration avec les enseignants afin de suivre au mieux l’élève, écoute ces mêmes élèves pour permettre à ces derniers d’être le mieux possible dans leur tête et ainsi réussir leurs études...
Bref il est un interlocuteur essentiel de la réussite des élèves.
Alors pourquoi créer des préfet des études pour faire le même travail ???
Pourquoi ne pas nommer de nouveaux CPE de manière à avoir un CPE par niveau ???
Nous n’avons, hélas, pas de version papier de ce document. Peut-être poser la question au CAREP d’Amiens ?
Je suis Principal d’un Collège RAR à Lyon, et je confirme que les 2 volets présentés sont bien les deux axes privilégiés pour faire face à l’évitement. J’ajouterai cependant un 3ème volet, celui de la parentalité.
– L’offre d’enseignement : nous avons pu proposer des modules pour les élèves en réussite, et cette modalité a permis de retenir des familles qui avaient l’intention de mettre leur enfant ailleurs. Davantage de mixité dans les résultats dans une classe, et on a clairement une amélioration du climat scolaire, qui influe sur le 2ème volet :
– l’image de l’établissement : développement et formalisation des relations partenariales avec les centres sociaux du quartier, avec la MJC, avec la ville de Lyon (à travers le PRE), avec des structures culturelles et des associations sportives. Mais aussi travail sur un nouveau visuel (logo décliné sur tous les documents, conçu par un professionnel de la communication), et enfin forte présence de l’équipe de direction dans les écoles du réseau et dans les instances associatives du quartier.
– Enfin, 3ème volet : le dispositif "Ouvrir l’Ecole aux parents" nous a permis de recréer du lien et d’aider les parents à réinvestir la scolarité de leur enfant.
Résultat : depuis 3 ans, dans un contexte d’assouplissement de la carte scolaire, le Collège est passé de 360 à 385 élèves.
j’etais intéressée par ce tableau de bord mais il n’est plus disponible à l’adresse indiquée. avez vous le moyen de nous communiquer un autre adresse ; j’ai fait des recherches sur le site de l’academie d’amiens, sans succès
merci
Les faits ont commencé lors d’un banal cours de gym au collège, mon fils a prêté un jeu à son meilleur ami de l’époque, et du coup un autre l’a vu et lui a demandé s’il pouvait lui en prêter aussi , ce qu’il a fait, après lui en a redemander un, et mon fils lui a réclamé le 1er, il lui a répondu que quand il lui en apportera un autre il le lui rendra, ce qu’il n’a jamais fait, puis cela a été l’escalade, au bout du 3ème jeu non rendu, mon fils m’en a parlé, je suis allé voir le jeune homme, qui m’a dit ne plu les avoir, et les avait envoyé à son cousin en guadeloupe, donc je lui ai demandé de me rembourser une partie il m’a rigolé au nez. J’ai demandé à voir ses parents eux m’ont claqué la porte au nez. De ce fait j’ai été avec mon fils au bureau de police déposé plainte. Et là a commencé l’enfer, du harcèlement jour et nuit, et quand mon fils rentré de l’école, c’était l’horreur. Nous avons déposé 12 plaintes en 5 mois, il m’a brûlé mon paillasson, fait explosé ma boîte aux lettres, et puis un jour mon fils a craqué et a demandé de parler à la police, et là nous a raconté que ce jeune homme, venait au domicile en mon absence quand je travaillais et le menaçait d’un couteau, car après il devait lui donner des films etc....Jusqu’au jour où il a fait irruption avec plusieurs de ses copains ils ont mis des cagoules ont attendu dans l’immeuble que mon fils rentre de l’école, l’ont enfermé dans le débarras bloqué la prte avec des balais, et on profité de vider sa chambre et pris tout ce qu’ils ont pu dans l’appartement, mon fils appelé au secours des voisins ont entendu ont appelé la police, et m’ont appelé au travail, quand j’ai rappelé la police car quand je suis arrivée chez moi ils n’étaient pas venu, ils m’ont répondu qu’ils ne pouvaient pas toujours se déplacer quand ce voyou vient sonner à ma porte.....!!!!!!! Mon fils menaçait de se jeter du 5ème étage et là j’ai appelé police secours, mais le temps qu’ils arrivent ils sont revenus et frappés comme des fous à ma porte pour chercher le reste comme ils disaient. DE ces faits ,j’ai du quitter mon appartement en pleine nuit ils ont mis sous scellés l’appartement et avec escorte de la police, on a changé mon fils d’école etc....J’avais ordre de ne pas dévoiler ma nouvelle adresse, et j’ai eu droit de déménager une fois qu’un 1er procés à eu lieu, mais quand ils sont mineurs les lois ne sont pas les mêmes. J’ai du faire une déclaration à l’assurance de tout ce qui avait été volé, et voilà 10 ans de passé je n’ai toujours rien eu en indemnisation, car étant donné que le raketteur et sa bande ne sont pas solvable on ne peut rien faire, je reçois tous les ans une lettre du juge qui me dit que l’affaire rest ouverte à moins que je ne décide de tou arrêter. Je ne sais plu quoi faire et aujourd’hui quand j’entends tout ces faits je ne cesse de penser à mon histoire. Si seulement on pouvait aller plu loin nous les victimes et nos enfants qui subissent à vie des problèmes psychologique à cause de ces voyous qui eux vivent tranquillement au frais de la société ne paie pas d’impôts etc......Cela me révolte.
bonjour, il est bon de prendre un peu de recul effectivement sur ces questions d’école et nation. Avec un colloque ? La mission intégratrice de l’école va certainement mieux s’en porter ! Dans le même temps, les DHG baissent dans des collèges, la carte scolaire assouplie renforce les effets ghettos, des pères sans papier se font arrêter devant leurs enfants (c’est l’éducation à la citoyenneté ?). Un peu de recul oui, ce serait bien. Sur les sources aussi (ici, le café pédagogique aurait pu signaler que son rédacteur travaille à l’Inrp). Et moins d’hypocrisie !
Depuis décembre 2005, les ministres de l’Education nationale successifs ont annoncé ou confirmé le partage des ZEP en 3 catégories. Seule la première (les RAR ou EP1) a été précisée. Le partage entre la deuxième (EP2 maintenue en éducation prioritaire) et la troisième (EP3 retournant dans la situation commune) n’a jamais été fait.
Ce partage devait être annoncé fin juin 2007. Depuis, on attend. De fait, il semble que le partage a été bien fait, chaque recteur et chaque IA ayant sa liste EP2 et sa liste EP3. Mais il ne faut pas le dire, il ne faut pas de vagues sur ce thème. Donc on fait sortir de temps à autres une ZEP par-ci, un REP par-là, quand on sent que c’est possible : en fait le nombre de RRS diminue sans bruits.
La revue de presse quotidienne de l’OZP montre régulièrement ces départs depuis deux années : il y a un article de presse, parfois un communiqué syndical local, jamais de niveau national. La FCPE locale proteste, quelques profs disent vouloir conserver les moyens de l’éducation prioritaire et on n’en parle plus. Parfois, l’IA laisse quelques temps encore les moyens mais enlève le RRS de la liste des territoires prioritaires.
Cette manière de faire est-elle la bonne ? Certains diront oui, estimant qu’il vaut mieux y aller doucement et ne pas exciter les foules. D’autres, parmi lesquels je me trouve, estiment que ce n’est pas honnête et surtout que ça entretien une illusion.
Ce n’est pas honnête : les politiques publiques se doivent d’être claires, annoncées, appliquées, évaluées, elles doivent être l’objet de débats publics. C’est une obligation constitutionnelle.
Cette manière de faire entretien l’illusion selon laquelle les enseignants et les parents d’élèves sont tous très attachés au dispositif d’éducation prioritaire. En fait dans toute une partie des RRS, enseignants et parents constatent que l’apport de l’éducation prioritaire est faible et que l’étiquetage « ZEP » est pénalisant. J’aimerais pouvoir appuyer cette affirmation sur le résultat d’une recherche mais je n’en connais pas sur ce thème.
Curieusement, il y a des peurs absurdes dans l’administration de l’Education nationale : du cabinet du ministre aux IA, on croit qu’on ne peut rien bouger en matière de RRS à cause des « primes ZEP ». L’expérience montre qu’on peut tout à fait avancer dans ce domaine : il suffit que le problème soit exposé clairement et que des négociations s’engagent. Il suffit de surmonter ses peurs absurdes et de négocier les modalités de départ. Plusieurs recteurs ont mené ce genre de négociations depuis 1990 avec plein succès. Le bilan précis des départs depuis 20 ans serait utile à faire : quels ont été les chemins utilisés et quel en a été le prix ? On peut au moins affirmer qu’aucune ZEP disparue n’a cherché à retrouver ensuite son statut de zone prioritaire.
Le but fondamental est celui-ci : ne conserver dans le dispositif prioritaire que les territoires qui en ont absolument besoin, un système dérogatoire ne pouvant être efficace que s’il est extrêmement limité et que s’il est considéré par tous comme évidemment nécessaire. Il faut donc se débarrasser de tous ces RRS qui constatent chaque jour les inconvénients de l’appartenance à ce que l’opinion publique appelle « ZEP » sans bénéficier d’avantages suffisants. Ce toilettage de la carte prioritaire, nécessaire depuis l’inflation imbécile et démagogique de 1999, demande un esprit républicain, un tout petit peu de courage et beaucoup de lucidité.
oooouuuulllaaa je savais pa ki avait plus de 136 éttablissemnt mes bref on va les battre lol
En effet, il serait urgent que d’autres personnes (hors OZP) s’intéressent à la fonction de coordonnateur. L’Education prioritaire a toujours été un lieu d’innovations dont certaines "inventions" se sont généralisées dans le système scolaire. Nous détenons avec l’expérience des coordonnateurs et leur manière d’agir une réponse originale et concrète pour mettre en œuvre une réelle politique d’éducation inter-institutions.
Il faut espérer que ceux qui cherchent des solutions à des problèmes, qu’ils arrivent à analyser mais qui les dépassent, s’adressent aux bonnes personnes. Mes fonctions de coordonnateur/secrétaire de RRS (depuis 10ans) + Mission « Réussite éducative » (depuis 5 ans) + Mission « Accompagnement éducatif et scolaire » (pendant 1 an) me confortent dans une « attitude d’optimiste vigilant ».
Optimiste, car si la période est peu favorable à l’innovation dans l’Education nationale, l’Ecole continue de changer. Vigilant, car l’institution scolaire a besoin de préserver à tous les niveaux de la cohérence dans un monde instable. Les coordonnateurs sont donc à la fois des repères et des passeurs… en étant en relation constante avec d’autres professionnels qui sont souvent des coordonnateurs d’autres structures éducatives.
Mais je sais également qu’il est difficile de tenir cette position. Il n’y a pas de métier facile actuellement dans l’Education nationale !
Extrait de la Circulaire ministérielle de rentrée 2010, paragraphe sur les RAR
(mes commentaires entre parenthèses)
"1.2.4 Favoriser un meilleur accès des élèves issus des milieux socialement défavorisés à des parcours de réussite et
d’excellence
Afin d’assurer aux élèves situés dans les quartiers les moins favorisés une offre scolaire de qualité, la dynamique des
réseaux « ambition réussite » (RAR) devra s’appuyer sur le bilan des quatre premières années de mise en œuvre. Le
renouvellement de leurs contrats d’objectifs et de leurs projets d’établissement devra mobiliser leurs équipes
éducatives, les personnels d’inspection et les services académiques pour garantir un haut niveau d’exigence et
d’accompagnement des élèves.
Vous veillerez à ce que les parents des élèves scolarisés dans une école relevant d’un RAR soient informés de la
possibilité qui leur est offerte de solliciter le collège de leur choix. " (sic)
(traduction : les fuites sont donc particulièrement encouragées en RAR, ce qui fera perdre aux collèges concernés leurs meilleurs élèves et les ghettoîsera socialement)
"Les établissements évités bénéficieront d’une attention particulière des autorités académiques et de la mobilisation
des corps d’inspection, afin d’identifier les raisons de la désaffection des familles et de proposer un plan d’action
innovant, permettant à la fois de retrouver l’adhésion des élèves et de conquérir de nouveaux publics sur la base d’un
projet d’établissement original et ambitieux. "
(on organise les fuites d’abord, on fera de la retape après.... sans aucune garantie de moyens en DHG à l’avenir : chacun constate déjà que les assurances initialement données sur "le maintien des moyens aux établissements qui perdraient des élèves suite à l’assouplissement" n’ont vécu que ce que vivent les roses...)
Par ailleurs, même si l’on peut comprendre que le chef d’établissement du collège Diderot à Nîmes en passe par une 6e bilangue et une 4e européenne, faute de marge de manoeuvre dans d’autres directions, il est clair que si cela peut permettre de ramener (un peu) de mixité dans la population globale de l’établissement, de telles classes à profil conduisent à hiérarchiser scolairement et socialement les divisions à l’intérieur du collège, avec tous les effets relégatoires que cela implique. Or on sait que la pratique des classes triées favorise la violence scolaire....
Si on commençait par garantir à tous les établissements (RAR compris) les moyens pérennes d’un fonctionnement correct, incluant le temps de concertation des équipes dans la DHG ?
Marianne
Il est vrai que ce document sensé évaluer les RAR n’est pas en notre faveur ... Il m’a donc fallu proposer à l’équipe de pilotage qu’on y affiche clairement le rôle de cette fonction. Ce qui a été accepté et encouragé (j’ai de la chance). Alors, du coup, à chaque page ou presque on a fait apparaitre la place fondamentale du coordo ... en espérant que d’autres auront pu le faire.
Et que dire de l’enquête "top secret" auprès des professeurs supplémentaires ? à qui on demande leur rôle dans les relations partenariales, auprès des collectivités, dans la veille pédagogique, dans la mise en mémoire du Réseau etc ???
Allez, je vais voter.
Effectivement le changement d’appellation n’est pas anodin. Sur les 10 fiches d’indicateurs à renseigner pour le bilan nationaL des RAR, aucune ne concerne les coordonnateurs, leur mission, leur travail effectif au sein des réseaux.
Dans ce bilan, nous n’existons pas...!!! Ah si , nous sommes "cités" page 4...!!! Pour la restitution de ce bilan, nous sommes associés à l’écriture des fiches action, des projets , des bilans mais seuls , les pilotes (principal et IEN) présenteront le travail aux IA..IPR référents. Nous devenons donc des secrétaires au sens premier du terme.
Dans le Loiret, pour un stage "éducation prioritaire dans le 1er degré" de 3 semaines, j’ai été sollicitée comme secrétaire : prendre des notes pendant les interventions....
Merci de votre message, précis et documenté.
Vous avez raison, outre la baisse des taux de redoublement, l’augmentation de la différence des effectifs RAR/hors RAR fait partie des indicateurs de la loi des finances 2010. (cela peut s’obtenir par une baisse du nombre d’élèves en RAR et/ou une hausse de ce nombre ailleurs)
Mais pas d’objectif chiffré sur la composition des équipes.
Par ailleurs, la grève administrative des directeurs du primaire ne suffit pas à expliquer l’absence de publication des effectifs de classes en maternelle et élémentaire. Ceux-ci sont bien connus de tous quand il s’agit de fermer des classes.
Les courbes d’évolution de ces paramètres sont à consulter dans l’article cité.
Comme vous le notez, la plupart des indicateurs ne sont plus renseignés après l’apparition des RAR.
Qui peut infléchir les consignes pour revenir à des données plus complètes ? Peut-être faut-il en référer à nos députés ?
moka63
1 - De fait, depuis 2007, l’indicateur ZEP ne propose plus rien sur les moyens (différence de
moyens entre ZEP et REP (ou RAR et RRS) et hors EP pour les seuls collèges étant donné la grève administrative dans le 1er degré, ni sur les personnels (% de jeunes, % "d’anciens" dans l’établissement). Il semble que la DEPP ait fait le choix alors de privilégier les données sur les résultats (puisque pour la première fois l’indicateur "compétences de base" était disponible.)
2 - Les données sur les moyens en personnels sont présentées dans le PAP associé au
budget, en termes de taux d’élèves par classe (E/D). Seul l’indicateur collège est renseigné (grève administrative dans le 1er degré.)
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Il n’y a effectivement plus rien sur les personnels (alors que ces éléments sont toujours calculables.)
Qu’en penser ? On a l’impression, comme le dit d’ailleurs cette étude, que plus personne à la DEPP ne s’occupe vraiment de suivre l’éducation prioritaire. Comme, depuis sa réorganisation, la DEPP répond aux commandes des autres directions, c’est donc la DGESCO qui semble concernée.
L’OZP ne pourrait-elle pas demander à celle-ci un suivi des séries de données (toujours difficile à interpréter au demeurant, étant donné le périmètre fluctuant de l’EP).
En tout cas, il est important que l’état de l’Ecole continue à dire quelques mots sur l’évaluation de la politique d’éducation prioritaire.
Réponse à Richard :
c’est effectivement assez étonnant, et vous semblez être fondé à réclamer la prime pour les 3 jours (avec un rappel pour effet rétroactif). Précision à votre message : l’attribution des primes et des NBI dépend de l’inspecteur d’académie si vous êtes enseignant du premier degré.