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Quand j’enseignais en ZEP, je ne supportais pas d’entendre les profs parisiens se plaindre. Ces princesses au petit pois avaient dû, au pire, découvrir un trafic de craie en cinquième ou s’apercevoir que deux élèves de la classe n’avaient pas fait leurs devoirs. Comment osaient-ils geindre quand nous détenions le copyright de la souffrance, le monopole de la difficulté ?
Chronique de Mara Goyet : "Alchimie au collège. Chronique d’une utopie cahotique sur lemonde.fr du 20.10.12 : Le droit de se plaindre, le plaisir de geindre
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Extrait de rue89.com du 22.10.12 : Réforme de l’école. Beaucoup de profs ne savent pas écouter