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CEREQ. Insertion professionnelle. Mieux vaut un CAP qu’un bac général (commentaire Tout Educ). Comparaison internationale

18 juillet 2013

Génération 2004 : des débuts de trajectoire durablement marqués par la crise ?
Zora Mazari, Isabelle Recotillet
Bref , n° 311 , 2013 , 4p.

Malgré la crise financière de fin 2008, le chômage des jeunes entrés sur le marché du travail en 2004 arrive, sept ans plus tard, fin 2011, à un niveau voisin de celui de leurs aînés entrés en 98. Pour autant, les non-diplômés auront dès le départ pâti de la mauvaise conjoncture et des statuts précaires. Les diplômés du secondaire semblent, eux, avoir été largement impactés par la crise. Les progressions de salaire ont aussi été freinées, notamment pour les diplômés de l’enseignement supérieur.

Extrait de cereq.fr : Génération 2004 : des débuts de trajectoire durablement marqués par la crise ?

 

Seuls 53 % des jeunes titulaires d’un baccalauréat général étaient en emploi 3 ans après leur sortie du systèmes scolaire en 2007, contre 85 % des titulaires d’un baccalauréat professionnel ou technologique d’une série industrielle et 74 % des titulaires d’un CAP industriel.

Les taux d’insertion ont régulièrement diminué. Pour les jeunes sortis en 1998, ils étaient en 2001 de 72 % pour un CAP tertiaire (71 % en 2007 et 65 % en 2007), de 85 % pour les jeunes titulaires d’un CAP industriel en 2001 (80 % en 2007, 74 % en 2007), pour un baccalauréat professionnel ou technologique tertiaire de 83 %, de 73 et à nouveau 73 %, pour un bac industriel de 90, 85 et 85%, pour un jeune sorti avec un bac S, ES ou L, de 69, 62 et 53 %. [...]

Extrait de touteduc.fr du 16.07.13 : Insertion professionnelle. Mieux vaut un CAP qu’un bac général (CREQ)

 

Cette remise en cause se fonde sur une simple comparaison des risques de chômage entre les jeunes adultes diplômés du secondaire de la filière professionnelle et ceux diplômés du secondaire des filières dénommées « générales ». Alors que dans une partie des pays de l’OCDE, un diplôme de filière professionnelle serait plus protecteur face au chômage qu’un diplôme de filière générale, la France « présente des taux de chômage identiques (11%) entre les deux filières », ce qui poserait pour les experts de l’OCDE « la question de la valorisation des filières professionnelles sur le marché du travail ».
Si l’on retient un autre indicateur, la part des jeunes en emploi, trois ans après la sortie d’études, le Céreq montre que la situation des titulaires du seul baccalauréat général apparaît critique depuis longtemps (voir graphique). Avec un taux d’emploi de 53 % en 2010 pour ceux sortis en 2007, ce groupe des bacheliers généraux est loin derrière tous les autres diplômés.

[...] Stéphane Baud qui lançait il y a une dizaine d’années déjà la question du « 80 % d’une génération au bac, et après ? ». On peut craindre avec lui que le bac général ne fonctionne comme un miroir aux alouettes pour ceux qui n’ont pas les atouts et les ressources pour réussir dans l’enseignement supérieur.

Extrait de capcampus.com : La performance de la voie professionnelle en France remise en cause par les comapraisons internationales

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