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Pour le président de l’UMP, Jean-François Copé, il faut en finir avec le collège unique et rétablir un examen de fin de primaire afin de repérer plus tôt les lacunes des écoliers.
Extrait de lemonde.fr (édition abonnés) du 06.02.14 : Faut-il en finir avec le collège unique ?
Oui " Le collège français est un univers impitoyable ! ", répond Jean-François Copé, président de l’UMP, député et maire de Meaux (Seine-et-Marne).
Le président de l’UMP Jean-François Copé veut mettre en place un examen en début de CM2 conditionnant l’entrée en 6e.
[...] Cet examen « a pour objectif de repérer assez tôt les enfants qui ne maîtrisent pas les compétences nécessaires à une bonne scolarité en collège », explique-t-il. Ainsi, durant l’année, les enseignants « ont le temps de les aider sérieusement à combler ces lacunes. Et si l’enfant n’est toujours pas prêt en fin d’année, il redouble ».
Pour Jean-François Copé, le collège actuel, qui « traite de la même manière des enfants qui n’ont pas tous les mêmes aspirations et des réalités locales qui n’ont rien en commun », n’est pas adapté. « Il faut laisser au chef d’établissement la possibilité de s’adapter à ses élèves et de choisir ses enseignants pour mettre en oeuvre un projet pédagogique défini pour le public qu’il accueille », juge le président de l’UMP. Il veut aussi « que tous les enfants aient très tôt une initiation aux métiers et que dès 14 ans, ils puissent, s’ils le souhaitent, partir en apprentissage ».
Extrait de nousvousils ;fr du 06.02.14 : Primaire : J.F. Copé veut rétablir un examen en début de CM2
[...] Inconsciemment, incidemment, le dogme du collège unique reprend et reconduit cet héritage ancestral d’une école faite pour distinguer et pour exclure. Car en refusant la diversité, on condamne les plus fragiles ou ceux qui ont tout simplement d’autres ambitions scolaires à subir les affres de la sélection culturelle. Le dégoût de l’école qui en est alors la conséquence se traduit en chiffres par les statistiques du décrochage : soit un élève en moyenne sur 5. L’effet pervers désastreux d’une telle pratique est qui plus est celui d’une déconsidération entretenue des filières professionnelles, clairement vécues et comprises par tous comme des voies « de garage », des filières où l’on va par défaut et par déficit de compétences pour les enseignements généraux. Il convient donc de manière urgente de reconsidérer de tels schémas, de concevoir et de structurer autrement la scolarité des années collèges.[...]
Extrait de cap-education.fr du 07.02.2014 : Le collège unique en question