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[...] sans perdre de vue l’enjeu majeur d’égalité, celui de bien “équiper” les élèves français dans une société de la connaissance est également important. De fait, équité et efficacité, deux objectifs souvent assignés aux systèmes scolaires, ne sont pas antinomiques. Examiner les résultats des bons élèves apporte ainsi un éclairage complémentaire à celui des élèves en difficulté sur l’efficacité du système. L’analyse des tests PISA de l’OCDE sur les compétences des élèves de 15 ans et des enquêtes CEDRE (cycle d’évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon) de l’Éducation nationale sur les performances en fin de collège est éclairante pour décrire le haut (les bons ou très bons élèves) et le bas (les élèves en difficulté) de la distribution des niveaux des élèves français.
Sans épuiser la question des compétences, l’analyse PISA 2012 montre que, contrairement aux idées reçues, la France compte moins de bons élèves que nombre d’autres pays, notamment en sciences et en mathématiques (12,9 % d’élèves au-dessus du niveau 5 vs 17,5% en Allemagne pour les seules mathématiques), ce qui place la France dans la moyenne des pays développés dans cette matière (15e sur 34 pour les élèves au-dessus du niveau 5). Les performances de la France sont ainsi presque aussi moyennes s’agissant des bons élèves que des élèves en difficulté.
Extrait de stratégie.gouv.fr du 26.05.14 : Augmenter le nombre de bons élèves
Voir aussi le rapport de juillet 2014
France Statégie (Commissariat général à la Stratégie) souligne le coût nettement plus élevé de l’enseignement secondaire en France par rapport aux autres pays, alors que les inégalités scolaires commencent à la maternelle
Votre lien intitulé "Augmenter le nombre de bons élèves" fait froid dans le dos car on imagine une conséquence qui serait " ...quitte à augmenter le nombre de mauvais élèves". Le titre réel, heureusement, est "Augmenter aussi le nombre de bons élèves".
Mais ma réaction était pessimiste : on pouvait imaginer "Augmenter le nombre de bons élèves car cela diminuera le nombre de mauvais élèves". Elle s’explique cependant devant les pratiques professionnelles qui ne visent qu’à "tirer l’élite d’une classe", justifiées par "On ne peut pas tout faire" et que ce titre encouragerait.
La visée d’une réussite collective du groupe-classe, où les meilleurs comme les plus faibles trouvent leurs places, existe aussi, heureusement, dans les pratiques professionnelles.
Merci de votre message
Désolés d’avoir oublié de recopier aussi le "aussi".
L’OZP