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Ghetto ? Oui, il faut oser le mot. Parce que, année après année, se sont constitués des territoires à part, avec leurs propres lois, leurs langages, leurs hiérarchies, leurs valeurs, leurs frontières. Et une forme de domination adolescente probablement inédite, en France comme en Europe. La prise de pouvoir d’une jeune génération nihiliste, sans projet politique, face à des générations plus anciennes désenchantées. Une contre-société à l’intérieur de laquelle les adultes se sont effacés.
Extrait du site de Calmann-Lévy le 06.03.10 : La Loi du ghetto
Le site "Rue89" publie des extraits du livre qui témoignent de la difficulté.
Mais toutes les lettres [des élèves à l’inspecteur d’académie] témoignent, avec une franchise rare, de la dureté des conditions de vie dans un établissement de ZEP marqué par des épisodes de violence. Comme un cri de colère. Comme un appel au secours de collégiens d’une banlieue difficile. Avoir 15 ou 16 ans dans une ZEP peut se révéler extrêmement difficile -et les premières victimes en sont bien les élèves eux-mêmes, bien avant les enseignants ou les policiers.
Extrait de rue89.com du 06.03.10 : L’appel au secours des collégiens d’Aubervilliers
Note du QdZ Luc Bronner, journaliste au Monde, a longtemps couvert les questions scolaires et les ZEP avant de se consacrer aux quartiers en difficulté.
Pour sa 10 ème édition, le Prix lycéen du livre de Sciences Economiques et Sociales 2011 a été attribué à "La loi du ghetto. Enquête sur les banlieues françaises" de Luc Bronner (Calmann-Lévy, 2010) - information transmise par Philippe W.