bonjour,
êtes vous sûre de la date de parution du décret ?
ils ont bien gagné à Saint-Denis pour leur classe préparatoire, alors vous pouvez gagner aussi !
on vous soutient !
Le cas de Soyaux n’est pas unique. je serais curieux de faire une enquête dans les ZEP/REP de France qui ont signé un contrat de réussite avec leurs supérieurs divers et variés.
Dans mon REP, ce n’est pas le nombre d’élèves par classe qui est en jeu, mais le temps de formation continue des enseignants (dit : stage REP). Notre CRS a été signé en juin dernier par les "hautes autorités " du Rectorat. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour qu’elles ne respsectent pas leur engagement (à savoir la possibilité pour 20 enseignants du REP de bénéficier de 2 fois deux jours de stage, soit 4 jours dans l’année. Seuls deux jours ont été royalement accordés). Je suis impatient que l’on me demande un bilan de ce fameux contrat .....
Mais en dehors de cela que penser d’individus qui ont la responsabilité de formateurs de futurs adultes qui ne repectent pas l’engagement pris. Que ce soit le leur, ou celui de leur prédécesseur ne change rien, car une des caractéristiques du service public est sa continuité.
Courage Soyaux, vous n’êtes pas tout seul.
Un banlieusard
Nous avions été quelques uns à dénoncer le passage des "projets de zones" aux "contrats de réussite".
Cette idée de contrat est absurde dans un système hiérarchisé : le chef fait ce qu’il veut, contrat ou pas.
Et en plus, la notion de projet, si dynamique, si porteuse d’adaptation et de pragmatisme, si engageante pour les personnels qui y adhéraient, a été mise à la trappe : bon débarras !
Un contrat, c’est froid et rigide, c’est même fait pour cela : être une inscription arrêtée à un moment donné de façon à être une référence, un recours, en cas de litige. Aucune dynamique là-dedans.
Mais entre citoyens, c’est utile.
Dans notre système hiérarchique, un contrat c’est absurde et l’exemple de Soyaux en est l’une des preuves (car beaucoup d’autres contrats sont niés par d’autres IA mais les collègues s’écrasent... évidemment dans un système hiérarchisé).
Bon courage aux Charentais !!!
je suis d’accord avec toi
à Soyaux il y a une lutte d’une autre nature que dans tous les mouvements qu’on voit dans toute la France à la suite des propositions de carte scolaire
exemple : le maire de Dijon a dit "la 5ème classe de la maternelle Lamartine située en ZEP montera à une moyenne de 23,75 élèves, au lieu de 23 au maximum » (je vois cela ce matin dans la revue de presse de ce site). Evidemment, il a raison de râler, mais il en reste au fait (qui n’est pas bien alarmant pour le grand public), pas au principe. Tout l’intérêt de l’action de Soyaux est d’aller au principe.
comment nos ZEP peuvent-elles appuyer nos collègues de Soyaux ?
bonjour à tous,
du plaisir à vous avoir tous lu...
Chacun y va de sa petite note.. ;
c’est au fond l’enjeu même d’un forum !
Donc j’embraye à mon tour :
Coordonnateur ZEP, j’essaie encore de retrouver mes petits dans cette profusion d’annonces et de textes censés nous aider à faire mieux...
Ma grande inquiétude est la suivante :
(et je rejoins alors, les collègues qui plus haut avaient défendu leurs actions, concrêtes, utiles et pragmatiques, au delà des "fameux déterminants" un peu trop "pré-déterminés"...)
Avec les Equipes de Réussites Educatives, on va "entrer" dans un système de sous-traitance peut être un peu à l’aveuglette :
En effet, on verra des équipes (en tout cas pour le 1er degré) qui auront "détecté" des élèves en difficultés pendant le temps scolaire, et qui orienteront ces derniers vers des dispositifs "Hors temps scolaires" pour remédier à ces mêmes difficultés !
C’est le postulat de départ, à vous mesdames et messieurs les enseignants de vous porter volontaires pour pouvoir faire "ailleurs" et sur "d’autres temps", ce que vous n’aurez donc pas réussi à conduire dans vos journées de classe avec tous vos élèves...
A l’heure de "L’Education Partagée", on devrait s’interroger sur l’opportunité du contexte...
Est ce que les difficultés détectées dans le contexte scolaire, seront toutes appréhendées en dehors de ce même contexte ?
...Et surtout , au delà de la stygmatisation..., quelles issues si tout cela s’avérait insuffisant voire inefficace...?
Quelle évaluation avons nous des CLAS ?
Y-aurait-il alors une alternative, une seconde chance ?
Souhaitons "très fort" que cela fonctionne pour ceux de nos ZEP !
Je constate avec intérêt que ça bouge un peu partout autour de ces DRE...Mais quel silence de l’Ed. Nat. !
On sait que ce n’est pas les masses d’argent distribuées qui vont faire changer les choses, en tous cas pas comme çà.
On attend les décrets pour la semaine prochaine paraît-il.
Il est urgent d’attendre et de réfléchir.
Attention aux effets pervers, disait à la journée nationale du 8 mai dernier le regretté Jacky Beillerot.
Je soutiens les collègues de la ZEP de Soyaux : s’ils échouaient nous serions tous concernés, cela voudrait dire que les contrats signés en 2004 sont sans valeur.
Leur combat devient en quelque sorte national
S’ils font une pétition, je la psserai dans ma ZEP et il y aura des signatures !
Bon courgae, tenez bon, vous travaillez pour toutes les ZEP de France.
Merci de cette réponse que je ne découvre qu’aujourd’hui parce que l’actualité de terrain ne m’a guère laissé de temps pour "traîner" sur le net. Néanmoins, restant toujours en contact avec l’OZP, vous pourrez suivre nos ébats et débats dans la revue de presse (en dates du 29/01 et 02/02). Concernant le plan Borloo, j’ai effectivement eu des contacts fort intéressants hors forum et ... je suis convoquée ce vendredi par mon rectorat pour participer au "groupe de pilotage". Sceptique mais toujours en vigileance maximum donc présente. Je vous raconterai si ça en vaut la peine ! "Madame" Zélou
Le Monde de l’Education de février signale, dans ses pages d’actualité, la convention ZEP de l’IEP de Lille sous le titre "Discrimination positive ".
Pas facile d’expliquer en quoi ce type de convention n’est pas de la discrimination positive, ce qui n’est pas d’ailleurs nécessairement une appellation péjorative.
C’est beau la naïveté et l’inconscience. Si j’avais un peu plus de l’une et de l’autre je serai certainement plus confiant en l’avenir, mais je refuse de me laisser manipuler.
Ouvrez les yeux et réveillez vous (un bon moyen : venir à la journée nationale de l’OZP au mois de mai)
A bientôt j’espère
XY
ce matin (28 janvier 2005) sur France-Inter, Nicolas Sarcosy a donné une nouvelle définition des ZEP :
"des écoles où il y a moins d’élèves par classes parce qu’il y a moins de petites Clémentines rousses".
c’était pour illustrer "la discrimination positive" qu’il défendait.
ce n’est pas parce que l’accompagnement à la scolarité ("l’aide aux devoirs" comme on dit dans ma zep) passe sous la responsabilité de Borloo que nous, les profs, on dépend de lui
mais il s’en fout le ministre !
il se fout des ZEP !
les précédents ministres s’en foutaient aussi peut-être mais ils avaient la petite attention de ne pas le faire savoir.
Avec celui-là, au moins, c’est clair : les ZEP c’est pour les affaires sociales, lui, ça ne le regarde pas.
Notre ministre, maintenant, c’est BORLOO, il faut bien le comprendre.
il faudrait d’autres textes comme celui-là
il n’y a qu’ici qu’on peut on trouver
merci