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Des fiches pour tout savoir sur l’éducation prioritaire
Mise à jour : mai 2009
L’École de la deuxième chance, tout comme l’ensemble des dispositifs de deuxième chance existant en Europe, est un instrument de lutte contre l’exclusion par l’éducation. Elle propose un parcours d’insertion professionnelle à des jeunes âgés de seize à vingt-cinq ans sortis du système scolaire sans qualification.
Les écoles de la deuxième chance ont été développées en 1995, à l’initiative d’Edith Cresson, alors en fonction à l’Union Européenne. Leur vocation est d’aider les jeunes non diplômés à acquérir les compétences de base afin de pouvoir s’engager dans une formation ou, tout simplement, à trouver un emploi.
Aucun critère de sélection n’entre en jeu pour y participer et s’y inscrire. Seule la motivation des candidats est prise en compte.
La première école -qui est aussi la plus grande- fut ouverte à Marseille en 1997. Depuis, une dizaine d’autres ont essaimé en Europe. En 2002, on pouvait en compter une trentaine en Europe.
Après un recensement des besoins du terrain, les acteurs économiques et sociaux bâtissent un projet formalisé en un contrat clair. Le parcours combine une formation qui alterne remise à niveau, adaptation à l’environnement social, dynamique de projets et découverte des métiers et du monde de l’entreprise.
L’originalité est de concentrer en un lieu unique des moyens humains et matériels importants afin de permettre aux jeunes d’accéder à un métier, à une qualification professionnelle et à un emploi. Prenant le jeune dans sa globalité, toutes les questions y sont traitées (qu’elles relèvent du médical, du social, du scolaire ou du pré professionnel). L’école de la deuxième chance bénéficie d’un encadrement renforcé et développe des pédagogies innovantes et individualisées pour accompagner les jeunes tout au long de leur formation.
Cette formule nécessite le regroupement d’acteurs locaux variés : enseignants mais aussi entreprises et collectivités locales. Le site de la Commission européenne publie le rapport final sur ces établissements. Le bilan est largement positif : près de 4000 élèves ont été remis dans le circuit, 27% ont un emploi. Cela en fait un dispositif intéressant.
Les écoles de la deuxième chance connaissent un nouvel élan dans le cadre de la dynamique Espoir banlieues en 2008 et 2009
Documents
– École de la deuxième chance.
Marseille