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Grossophobie : les déterminismes de l’obésité (pauvreté et faible éducation) ont été transcrits en termes de discours essentiellement éducatif, voire moralisateur (The Conversation)

25 novembre 2021

À l’adolescence, cette grossophobie qui fait des dégâts
Auteurs
Arnaud Alessandrin,
Sociologue, Université de Bordeaux

Marielle Toulze,
Chercheuse en communication, Université Jean Monnet, Saint-Étienne

[...] Ce que révèle le concept de grossophobie ne tient donc pas uniquement dans les faits discriminatoires mais plus généralement dans les représentations associées aux personnes grosses : leur responsabilité, leur indolence… Le rapport Obépi qui parait chaque année sur l’évolution de l’obésité en France ne manque pas d’indiquer combien les curseurs de pauvreté et de faible éducation jouent un rôle prépondérant dans l’augmentation de l’obésité. Or, cette étude a donné́ lieu, du côté́ des campagnes de prévention, à une communication principalement orientée vers l’alimentation et l’activité́ physique.

Des discriminations très genrées
Une traduction a été́ opérée des déterminismes de l’obésité – celui de l’éducation et du faible revenu – pour le transcrire en termes de discours essentiellement éducatif, voire moralisateur dont les effets (diminution de l’obésité et du surpoids, meilleures connaissances nutritionnelles) sont largement discutables. Ainsi les personnes grosses sont suspectées d’être dans une relation permissive avec leurs corps, où gloutonnerie, paresse et gourmandise seraient l’apanage des personnes grosses.

Extrait de theconversation.com du 23.11.21

 

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