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Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques (The Conversation)

12 juillet 2022

Les quartiers populaires ne sont pas des déserts politiques

auteurs
Marie-Hélène Bacqué
Sociologue, urbaniste, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Emmanuel Bellanger
Historien, CNRS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Hélène Hatzfeld
Politologue spécialisée dans l’urbanisme, laboratoire Architecture Ville Urbanisme Environnement (UMR CNRS 7218), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Alors que l’actualité électorale montre du doigt la forte abstention des quartiers populaires et que de nombreux analystes y voient un désintérêt pour la politique, notamment chez les jeunes, notre recherche participative invite à déplacer le regard et à reconsidérer les idées reçues. Si en effet les jeunes des quartiers populaires participent peu au jeu électoral, nos travaux mettent clairement en évidence que ces jeunes ne sont ni désintéressés ni passifs face à la politique.

Notre recherche a été menée de 2017 à 2021 dans 10 quartiers d’Île-de-France. Elle a associé des chercheurs, des responsables de services ou d’associations jeunesse et une dizaine de jeunes par quartier. Ensemble, nous avons notamment co-rédigé le livre Jeunes de quartier. Le pouvoir des mots qui rend compte de ces réflexions collectives. L’ouvrage est accompagné d’un site sur lequel sont publiés par thématiques les travaux réalisés.

Des expériences communes
De cette recherche participative se dégage d’abord un constat : la force des expériences communes à ces jeunes. Celles de la diversité, de la stigmatisation, des inégalités, des discriminations mais aussi des solidarités qui fondent leur rapport à la politique fait à la fois de distance et d’engagements multiples.

Extrait de theconversation.com du 10.07.22

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