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Les établissements défavorisés déclarent plus fréquemment des "incidents graves" (Depp, février 2023)

2 février 2023

"Résultats de l’enquête Sivis 2021-2022 auprès des écoles publiques et des collèges et lycées publics et privés sous contrat",
Note d’Information, n° 23.02,
Depp, février 2023

Dans les écoles publiques, les incidents sont moins fréquents. Au cours de l’année scolaire 2021-2022, les inspecteurs de l’Éducation nationale (IEN) ont déclaré 3,0 incidents graves pour 1 000 écoliers. Aucun incident grave n’est déclaré pour huit écoles publiques sur dix et dans un établissement du second degré sur trois.

La violence en milieu scolaire se manifeste principalement par des atteintes verbales aux personnes. Dans les écoles publiques, les écoliers sont impliqués comme auteurs dans 58 % des incidents graves déclarés par les IEN et les familles dans 33 % des cas.

Dans le second degré, les collégiens et lycéens sont impliqués dans 93 % des incidents graves déclarés par les chefs d’établissement. Du primaire au secondaire, les garçons sont davantage impliqués que les filles dans les actes de violence, à la fois du côté des auteurs et des victimes. Entre écoliers, une violence sur trois exercée par les garçons envers les filles est à caractère sexuel ; c’est une sur quatre entre collégiens et lycéens. Enfin, les violences commises par des élèves envers des filles s’exercent plus souvent dans le cadre d’un harcèlement.

Extrait de education.gouv.fr de février 2023

 

EXTRAIT

[...] Aucun incident grave dans 34 % des établissements du second degré et 82 % des écoles publiques
34 % des chefs d’établissement du second degré public et privé sous contrat ne déclarent pas d’incidents graves au cours de l’année scolaire 2021-2022 cf igure 2. Cette situation est plus fréquente pour les proviseurs de LEGT (46 %). Elle concerne 32 % des principaux de collège et 24 % des proviseurs de LP.
Outre le type d’établissement, l’absence d’incident grave dépend également du profil social du collège ou du lycée. De fait, à type d’établissement donné, l’absence d’incident grave est d’autant plus probable que l’établissement est socialement favorisé.
Ainsi 53 % des établissements socialement favorisés ne déclarent pas d’incidents graves contre 18 % parmi les établissements socialement défavorisés (voir « Pour en savoir plus » - « Définitions » et figure 3). À l’opposé des établissements qui ne déclarent aucun incident grave, d’autres en déclarent un nombre
important. Au cours de l’année scolaire 2021-2022, 21 % des principaux de collège déclarent dix incidents ou plus. Ils sont 10 % parmi les proviseurs de LEGT et 21 % des proviseurs de LP.
En 2021-2022, les IEN ne déclarent aucun incident grave pour 82 % des écoles publiques cf figure 4. Un seul incident grave est signalé pour 11 % d’entre elles et pour 7 %, deux incidents et plus.

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