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Annonces présidentielles : - les réactions syndicales (ToutEduc) - Tout un programme (Le Café)

18 janvier

Les réactions des syndicats après la conférence de presse du président et leurs rencontres avec la ministre

Le SNALC réagit aux "annonces" qu’a faites Emmanuel Macron sur l’École hier mardi 16 janvier et note aussitôt que l’enseignement de la Marseillaise est déjà inscrit parmi les attendus de fin de CE2 tandis que "la cérémonie républicaine de remise du diplôme du brevet" que le président souhaite voir instituée "est cadrée par une note de service (n°2016-090) datant de 2016". Le Syndicat des lycées et collèges accueille par ailleurs "avec inquiétude les annonces sur le doublement de l’horaire d’enseignement civique ou sur un enseignement de théâtre obligatoire" sans dire sur quels autres enseignements ils seraient pris. De plus, "le théâtre figure dans les programmes de français". L’organisation syndicale dénonce encore "l’augmentation du temps de travail des enseignants du second degré" puisque la formation continue se fera "hors du temps de service, ce qui est unique au sein de la fonction publique".

Le SE dénonce pour sa part "la duperie" du président qui "berce d’illusions les Français" et qui "ne cesse d’abîmer" l’Ecole. Pour le syndicat UNSA des enseignants, "il prétend réarmer la démocratie alors qu’il la fragilise par l’image qu’il en donne. Qui peut penser sérieusement que les seuls apprentissage de la Marseillaise, doublement horaire de l’instruction civique et demi-heure de sport supplémentaire ’fabriquent’ des citoyens ? Quel rassemblement possible avec une remise de diplôme au collège qui exclut les élèves en échec ?"

"Uniforme, Marseillaise, autorité... une fois de plus les annonces du président Macron fleurent bon la naphtaline et les années 50", se moque le SNUIPP. Le syndicat FSU du 1er degré estime qu’elles "ne répondent aucunement aux enjeux de l’école publique d’aujourd’hui. Quand le président parle d’injustices, de déterminisme social ou encore d’inégalités, il ne dit pas comment il va permettre à l’école publique de répondre à ces questions essentielles."

Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, interrogée par ToutEduc, note que "l’exécutif ne dit plus rien de la mixité sociale", un moyen pourtant "intéressant pour faire société", ni sur l’école inclusive. Et pour elle, le "choc des savoirs" recourt à des recettes "rances" tandis que les principaux de collèges "s’arrachent les cheveux" pour éviter que les groupes de niveaux ne se transforment en classes de niveau : "On tourne le dos aux conclusions de la conférence de consensus sur la différenciation" et sur les risques d’assignation, de stigmatisation, de mésestime de soi. Elle s’étonne aussi de certaines annonces, par exemple en ce qui concerne le théâtre. Ou bien sa pratique s’inscrit dans le cadre du cour de français et c’est déjà prévu, ou bien c’est une option et il faut dire avec quels moyens elle sera créée.

Avec la FEP-CFDT, elle a rencontré la ministre pour porter leurs revendications "en termes de conditions de travail, de rémunération et de mixité sociale". Pour sa part, la ministre a repris le discours sur "les trois piliers" (voir ToutEduc ici) et sur des mesures "qui sont loin pour (les) deux fédérations de répondre aux enjeux professionnels majeurs pour les enseignant.e.s". Elles ont "souligné que la multiplication des réformes pédagogiques accentuait l’intensification du travail et alimentait une perte de sens au travail : contradiction entre les différentes réformes, nécessité pour tous les personnels de revoir l’organisation des établissements, de leurs enseignements…

SUD éducation a également été reçu, "l’audience ne s’est pas bien passée et s’est achevée après 40 minutes de discours creux de la part de la ministre. La fédération "exigeait" qu’elle s’engage sur "un vrai statut de la Fonction publique pour les AESH" et sur des revalorisations salariales. "Les personnels ne veulent pas de grands poncifs sur l’école de la République comme la ministre en fait depuis sa nomination, ils veulent que cette politique du mépris cesse.“

Extrait de touteduc.fr du 17.01.24

 

Extrait de cafepedagogique.net du 18.01.24

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