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"Sortir" les élèves radicalisés des établissements : "Au moins à l’école, il y a un contre-discours", nuance l’ancien juge Marc Trevidic
L’ex-juge antiterroriste alerte sur l’influence familiale dans le processus de radicalisation.
"Aujourd’hui, la radicalisation, c’est dans le milieu familial", a alerté l’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic, invité du 8h30 franceinfo mercredi 1er novembre. Le ministre de l’Éducation Gabriel Attal a annoncé "travailler à des mesures" pour faire "sortir" les élèves radicalisés des établissements scolaires. Une annonce faite après l’attentat d’Arras, qui a coûté la vie au professeur Dominique Bernard.
"Si on commence à sortir des élèves parce qu’il y a des signes de radicalisation, on ne va pas régler le problème" et "on va les rendre à leur famille qui est généralement la source de leur radicalisation", a estimé Marc Trévidic. "Au moins à l’école, il y a un contre-discours", a poursuivi le président de chambre à la Cour d’appel de Versailles. L’ancien juge antiterroriste se montre plus réservé après les annonces du ministre de l’Éducation qui entend placer les élèves radicalisés dans "des structures spécialisées".