> IV- EDUCATION. GÉNÉRALITÉS (Types de doc.) > Education-Généralités (Déclarations officielles) > Les réactions aux annonces du Choc des savoirs

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

Les réactions aux annonces du Choc des savoirs

8 décembre 2023

“Choc des savoirs” : Voleurs d’espoirs

De reculade en reculade, on arrive maintenant à la bascule. Ce que propose Gabriel Attal c’est d’enterrer définitivement la démocratisation scolaire. Même si celle-ci avait ses limites, le principe en était affirmé depuis plus d’un siècle. Gabriel Attal prédit maintenant l’échec au brevet et au bac et met en place les procédures de tri des élèves dès la fin de l’école et d’éviction dès la fin du collège. Une systématisation qui est loin d’être neutre socialement. Ce sont les enfants des classes populaires qui vont être éjectés de l’école publique avec toutes les conséquences que l’on peut prédire pour notre société. Est-ce vraiment ce que veut la société ? Est-ce pour cela que les enseignants sont entrés dans ce métier ?

Les enseignements de Pisa passés sous silence par Gabriel Attal

De Pisa 2023, la France peut tirer 5 enseignements. Gabriel Attal n’apporte de réponse à aucun. Rappelons-les. Le premier c’est que nous sommes le pays où les inégalités de réussite scolaire sont les plus dictées par l’appartenance sociale. Entre les élèves de 15 ans les plus favorisés et les plus défavorisés, il y a 113 points d’écart. Mesurons ce que cela veut dire : cela représente 5 années d’enseignement. Quand les enfants de cadres ont un très bon niveau en 2de, ceux des enfants d’ouvriers et d’employés pataugent dans un niveau faible de début de collège. On peut en tirer un second enseignement : l’échec des mesures prises pour le collège par JM Blanquer depuis 2017. Un troisième enseignement est donné par la hausse inédite du nombre de chefs d’établissement signalant un manque d’enseignants : 67% dans Pisa 2022 contre 17% dans Pisa 2018. Un seul pays de l’OCDE fait pire (sur 81) : le Cambodge. On a là une estimation de la qualité de la gestion de notre système éducatif depuis 2018. Tout cela est passé sous silence dans le discours de G. Attal qui préfère parler de l’échec des mesures de 2013 alors même que Pisa 2018 avait montré un redressement en maths. Le dernier enseignement est peut-être celui qu’il faut vraiment garder en mémoire au regard des annonces Attal. Un nombre important de parents ne suit plus la scolarité de leurs enfants et se désintéresse de l’Ecole. Ce n’est pas le moment de prendre des mesures qui éloignent les parents de l’Ecole.

Déni de réalité budgétaire

Ce ne sont pas seuls dénis de réalité. Quand Gabriel Attal annonce que “on créera les postes qu’il faut pour qu’il y ait qu’une quinzaine d’élèves en groupe 1” au collège, il faut quand même lui rappeler que la loi de programmation budgétaire 2023-2027 fixe une quasi-stabilité budgétaire pour l’Education nationale. S’il lui faut augmenter d’un tiers le nombre de professeurs de maths et de français des collèges cela représente 18 373 postes à financer, soit un peu moins d’un milliard. On ne sait d’ailleurs où il les trouverait car il n’arrive déjà pas à remplir les postes ouverts dans ces deux disciplines.

La remarque vaut aussi pour les manuels scolaires. On a bien compris que la prise en charge exceptionnelle par l’Etat de nouveaux manuels en CP et CE1 se fait dans l’espoir d’éviter une opposition des éditeurs à la labellisation. Mais Gabriel Attal veut aussi changer les manuels de maths, français et langues au collège, dont le coût revient aussi à l’Etat. Il faut rappeler qu’en 2016 le remplacement des seuls manuels du collège avait couté 126 millions et encore 83 millions en 2017.

A tout cela on peut ajouter le coût des redoublements. Si l’on prend G. Attal au sérieux, le taux de redoublement remonterait nettement. Annuler la loi de 2013 sur ce point coûterait 2 milliards si on en croit l’IPP. Là non plus, ce n’est pas ce que prévoit la programmation budgétaire.

Mais il faut maintenant s’habituer à ce que les annonces ministérielles soient contredites par les décisions budgétaires. Gabriel Attal a aussi annoncé une réforme de la formation initiale des enseignants qui lui couterait 20 000 postes qui ne sont pas non plus prévus au budget…

Des promesses fallacieuses aux enseignants

Restons dans les dénis. G. Attal promet de “mieux soutenir les professeurs pour mener la bataille des savoirs”. Et nombre d’enseignants sont sensibles à un discours qui leur promet de “rétablir la vérité des notes” et de leur donner “le dernier mot’ pour les redoublements. Les scandaleuses manipulations de notes que JM Blanquer a imposé, allant, par exemple, jusqu’à reconnaitre la valeur des notes des boîtes à bac pour l’examen, n’y sont pas pour rien.

Mais que dit réellement Gabriel Attal sur l’autorité des professeurs ? Il annonce de nouveaux programmes qui n’imposent pas seulement de nouveaux contenus mais aussi de nouvelles méthodes. Celles que le ministère estime les seules valables pour enseigner la lecture ou les maths, de l’école au lycée. Les professeurs sont tellement considérés qu’ils sont jugés incapables d’exercer leur liberté pédagogique et d’enseigner à leur façon à leurs élèves. Quelle mésestime et quelle régression !

Gageons que le “dernier mot” du redoublement appartiendra à “l’équipe pédagogique” et non au conseil de classe. L’équipe pédagogique c’est en réalité l’inspecteur ou le chef d’établissement. Sinon cela pourrait coûter trop cher au budget du ministère. Et ce sera heureux car regardons aussi ce que l’évaluation directe du bac au contrôle continu coûte aux professeurs de lycée par rapport à l’ancienne évaluation par examen. Ont-ils davantage d’autorité ou sont-ils soumis à davantage de pressions ?

Qui échoue au brevet ou au bac ?

Si l’on doit retenir une seule phrase de Gabriel Attal c’est celle-ci : “Le taux de réussite au brevet et sans doute aussi au bac diminuera dans les années à venir. J’en ai conscience et je l’assume”. Cela vient juste après “je me bats de toutes mes forces contre la ghettoïsation”.

Mais regardons qui échoue au brevet et au bac. Seulement 3% des enfants de cadres échouent au brevet contre un enfant d’inactif sur quatre (24%), un sur cinq des enfants d’ouvrier (18%) et un sur huit des enfants d’employés (12%). Les proportions sont à peu près les mêmes au bac.

Quand Gabriel Attal annonce une hausse du taux d’échec au brevet et au bac, cela ne concerne pas les enfants favorisés. On a vu que l’écart social de réussite scolaire est au maximum en France dans l’OCDE. Les mesures de Gabriel Attal ne vont que renforcer ces inégalités sociales de réussite scolaire.

La régression sociale au programme

Pour les enfants des milieux populaires, le risque de redoublement pourrait être renforcé dès le primaire avec ce que cela peut entrainer de stigmatisation. Celle-ci s’installe officiellement dès la 6ème où les élèves sont triés selon leur niveau en trois groupes. C’est quelque chose que l’Ecole française a suffisamment pratiqué pour que l’on sache déjà qui va recevoir les “groupes de nuls”. Ils seront donnés aux enseignants les plus expérimentés ou aux débutants ? A des professeurs du second degré ou à des professeurs des écoles excédentaires en raison de la chute démographique ? On a beau nous dire que ces groupes seront temporaires. Ce n’est pas vraiment ce que l’Ecole française sait faire. Par contre elle sait très bien faire des filières de relégation, comme le Cnesco l’avait montré en 2015.

Arrive l’examen du brevet. A quoi servira la “prépa lycée” annoncée par Gabriel Attal pour les enfants ayant échoué au brevet ? A les renforcer ou à les faire décrocher et qu’ils quittent le lycée sans rien ? Les mesures des annonces Attal seront-elles financées par le décrochage de 90 000 jeunes supplémentaires chaque année ? Sous prétexte d’excellence, les annonces de Gabriel Attal sont en réalité anti-sociales.

Pisa 2022 montre qu’un nombre nettement plus important de parents ne croit plus dans l’Ecole. Est-ce opportun d’augmenter le ressentiment envers l’Ecole dans le pays ? N’en a t-on pas déjà trop payé le prix ?

Allons nous renier notre vocation ?

Depuis plus d’un siècle, les gouvernements français ont mené une politique inverse. Celle de la démocratisation scolaire, qui s’est accélérée depuis les années 1970. Celle-ci connait des limites bien connues. Nous avons gardé un double enseignement supérieur avec un financement très généreux pour les plus favorisés et la pénurie pour les autres. Nous avons aussi gardé des filières différentes pour les lycées.

Mais au moins des efforts ont été faits pour renforcer pas à pas cette démocratisation. Le hasard de l’actualité fait que l’Inspection générale publie ces jours-ci un rapport sur une de ces mesures, prise par N. Vallaud-Belkacem en janvier 2017 : l’orientation prioritaire des bacheliers professionnels en BTS par décision du conseil de classe du lycée professionnel. Cette priorité n’a jamais été totalement appliquée : sur plus de 100 000 bacheliers professionnels, 34 236 ont eu cet avis favorable en 2022 mais seulement 30 732 ont eu une proposition de place. On ignore combien ont eu réellement une place. Dans l’esprit du temps, l’Inspection générale recommande d’en finir avec cette priorité. Cette recommandation vient alors que Parcoursup a déjà supprimé le droit des bacheliers d’aller dans le supérieur et mis en place un tri des jeunes selon le lycée d’origine. Ce qui revient à établir un tri social dans l’accès au supérieur là où un droit existait.

D’autres pays font des choix inverses. Il faut voir ce que l’Angleterre, par exemple, fait pour aller chercher les lycéens des milieux populaires et les convaincre de faire des études supérieures.

Notre gouvernement est en train de construire un système éducatif qui décourage les enfants de milieu populaire de faire des études. Il multiplie les obstacles. Il rétablit des filières ségrégatives. Il généralise le tri et l’éjection. Est ce vraiment ce que veut la société française ? Est-elle prête à payer le prix inévitable de cette régression sociale et des plafonds qu’elle met en place face aux espoirs des familles ? Faut-il voler leurs espoirs ?

Et les enseignants ? La plupart sont entrés dans ce métier pour voir des enfants s’épanouir. Leur vraie gratification c’est la réussite et surtout celle des plus démunis. Les enseignants sont-ils prêts eux aussi à se faire voler leurs espoirs ?

François Jarraud

Extrait de cafepedagogique.net du 08.12.23

 

Enquête PISA : les annonces du ministre ne sont pas au niveau

Il n’est pas question de prendre à la légère les résultats de PISA qui viennent d’être publiés et qui montrent une baisse importante des performances des élèves français aux tests proposés, surtout en mathématiques. D’autant que PISA pointe une nouvelle fois, avec encore plus de vigueur, la triste caractéristique de notre système éducatif : être un de ceux où les inégalités sociales pèsent le plus lourd sur la réussite des élèves, des inégalités que l’école ne semble pas corriger, bien au contraire.

Devant ces constats, le ministre a annoncé diverses mesures, avec une mise en œuvre accélérée. Or, il n’est pas du tout sûr que ce qui est prôné aille réellement dans le sens de la réduction de ces inégalités.

Il y a incohérence entre le souci annoncé de faire davantage réussir les élèves les plus en difficulté, qui se trouvent être dans leur immense majorité ceux issus de milieux populaires ou défavorisés, et la mise en place de groupes de niveau dans deux matières dites fondamentales. On peut douter que de tels groupes favorisent la mixité scolaire et l’inclusion, pourtant également revendiquée par ailleurs. Alors qu’on aurait pu laisser les équipes sur le terrain trouver des solutions adéquates (groupes de compétences ou de besoin temporaires, différenciation dans la classe, recours à l’entraide entre élèves, une piste peu développée en France).

La lecture de PISA est ici partielle et partiale, car si la solution des « groupes de niveau » est reconnue comme efficace sous certaines conditions sur le plan des résultats dans l’enquête, elle semble aussi plutôt néfaste quant au sentiment d’appartenance des élèves à leur établissement, une dimension pointée comme importante pour la réussite des élèves.

Par ailleurs, le ministre réhabilite le redoublement, alors que la recherche est depuis longtemps unanime quant à son inefficacité et sa nocivité. Là encore, il évite de chercher des solutions réelles pour accompagner les élèves les plus en difficulté.

En fait, PISA révèle que la moitié des élèves français ne se sentent pas suffisamment accompagnés ou soutenus par les enseignants, bien plus que la moyenne dans l’OCDE. Non pas sans doute par mauvaise volonté des enseignants, mais parce que ceux-ci ne sont pas assez formés à cet accompagnement et parce que notre système reste trop fondé sur les programmes à finir, avec un statut de l’erreur peu favorable à la progression de chacun. On nous avait parlé de « cours d’empathie » pour favoriser le vivre ensemble, cela semble avoir disparu des radars à cette occasion. Comme d’ailleurs la formation pédagogique des enseignants.

Remarquons aussi, au passage, qu’aucune allusion n’est faite à la nécessité pour l’école de relever les défis d’aujourd’hui et demain. La centration sur des « fondamentaux » isolés risque de faire oublier des enjeux essentiels comme la formation des élèves à l’esprit critique ou le défi environnemental.

Le CRAP-Cahiers pédagogiques ne peut qu’être déçu par cette réponse étriquée et largement tournée vers le passé. Nous doutons fortement qu’elle fasse émerger une école moins inégalitaire, qui ferait réussir tous ses élèves.

Le CRAP-Cahiers pédagogiques

À lire également sur notre site :
PISA : l’école française n’est toujours pas en forme ! Par Jean-Michel Zakhartchouk

Un premier mini « choc PISA » en France, par Alain Bouvier

À quoi sert le redoublement ? Antidote n°9, par Sylvain Connac

À qui profitent les classes de niveau ? Antidotes, saison 2, épisode 4, par Marie Duru-Bellat

Extrait de cahiers-pedagogiques.net du 07.12.23

 

Les organisations syndicales quasi-unanimes pour dénoncer le “choc des savoirs“

Après les multiples annonces de Gabriel Attal mardi 5 décembre (voir ToutEduc ici) pour élever le niveau, les syndicats n’ont pas tardé à réagir pour en dénoncer le contenu.

Le SNUIPP-FSU, comme plusieurs organisations syndicales (UNSA education, CGT Educ’action, SE-UNSA) font valoir une sorte de “retour vers le futur“ soutenu par “le dogme du c’était mieux avant” et dont les signes laisseraient présager d’un “avenir sombre pour l’école publique“. C’est par exemple le cas des stages de réussite “qui existent depuis 2008“ et dont seraient connus les résultats “s’ils avaient fait preuve d’efficacité“.

Sont également fustigées “les injonctions et la caporalisation des enseignantes et enseignants“ (SNUIPP-FSU), la transformation “des professeur.es en technicien.nes qui appliqueraient des procédures prescrites“ (SNES-FSU) dans ce qui s’apparente à une “nouvelle étape de destruction de leur liberté pédagogique“ (CGT Educ’action), notamment en mathématiques, avec la méthode de Singapour qui “devient la méthode obligatoire“ ou la labellisation des manuels qui aura pour conséquence d’“uniformiser l’enseignement“ (SE-UNSA).

Les organisations syndicales attaquent les annonces de mise en place de groupes de niveau, du redoublement basées sur un “détournement des conclusions des chercheurs“ (SNES-FSU) et des études nationales et internationales “instrumentalisé(e)s“, à rebours des déclarations du ministre sur sa volonté de transparence, autant de “mesures trompeuses“ qui “renforcent davantage le tri, la sélection et la ségrégation que le niveau des élèves “(SE-UNSA).

Le SNES-FSU note d’ailleurs qu’avec les groupes de niveau, “l’heure de soutien/ approfondissement en tant que telle semble disparaître de la grille horaire de Sixième“, dès lors “un nouveau dispositif disparaîtrait sans que les moyens prélevés pour le mettre en œuvre ne soient rendus aux établissements“ tandis que la technologie “sera alors plus cruellement encore passée par pertes et profits“.

La CGT Educ’action s’inquiète en outre concernant une partie des annonces, “très floues et (qui) méritent des explications“, comme les moyens dédiés aux groupes de niveaux, les modalités des prépas lycées, le contenu d’une épreuve anticipée de maths et ou sciences en première et son lien avec le maintien de l’enseignement scientifique en terminale.

Assez satisfaits des annonces ministérielles, le SNALC estime que le discours de Gabriel Attal “tranche avec la soupe que le ministère avait l’habitude de nous servir“, et que les mesures proposées “correspondent à des attentes majoritaires de la profession“ même si certaines (utilisation de l’IA, imposition de manuels…) sont “plus discutables“.

“Les intentions affichées semblent bonnes“, assure également le SNE. Il soutient l’idée d’ “aller plus loin pour le primaire, s’il s’agit de généraliser les dédoublements de CP“, et considère que “la simplification des programmes doit passer par la réduction des ‘éducations à...‘ qui peuvent être dispensées plus tardivement dans la scolarité, ou à l’extérieur de l’école.“ Enfin, si “proposer une méthode de travail, via des manuels ciblés est intéressante tant qu’elle demeure incitative“, le SNE affirme “défend(re) la pédagogie explicite mais s’oppose(r) à toute remise en cause de la liberté pédagogique.“

Extrait de touteduc.fr du 07.12.23

 

Redoublement, méthode de Singapour, brevet... Les annonces de Gabriel Attal plébiscitées par les Français

SONDAGE EXCLUSIF - Selon une étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, 7 Français sur 10 pensent que les mesures décidées par le ministre seront « efficaces » pour « relever le niveau des élèves ».

Labellisation des manuels scolaires, nouveaux programmes et méthode de Singapour en primaire, groupes de niveau au collège, brevet obligatoire pour accéder directement au lycée, nouvelle épreuve du bac en première, « dernier mot » donné aux équipes pédagogiques et non plus aux parents en matière de redoublement... Mardi 5 décembre, d’abord dans un courrier électronique adressé aux enseignants puis lors d’une conférence de presse au collège parisien Charles Péguy, Gabriel Attal a dévoilé tout un arsenal de mesures visant à « élever le niveau des élèves ». Ce « choc des savoirs » est un « sursaut pour l’avenir de notre école », a assuré le ministre de l’Éducation nationale.

À lire aussi Brevet, bac, redoublement... Ce qu’a annoncé Gabriel Attal après la dégringolade de la France au classement Pisa

Ces annonces ont été plutôt favorablement accueillies par le côté droit de l’échiquier politique, quand la gauche a affiché son scepticisme. À l’exception du Snalc, les syndicats enseignants se sont quant à eux montrés assez critiques. Dans l’opinion publique, en revanche, ces nouveautés sont bien - voire très bien - perçues, selon…

Extrait de lefigaro.fr du 08.12.23

 

PISA 2022 : derrière l’arbre, la forêt
Par Marc-Olivier Padis
Directeur des études de Terra Nova

Loin de se réduire à un « classement », l’enquête PISA sur les performances scolaires fournit une série d’éclairages comparatifs sur les apprentissages et les besoins des élèves. Au-delà des chiffres indiquant les résultats en maths, en sciences et en compréhension de l’écrit, d’autres indicateurs, parfois beaucoup plus éloquents, doivent retenir notre attention.

Extrait de lagrandeconversation.com du 08.12.23(Terra Nova)

 

Note du QZ : Pour un tour d’horizon beaucoup large des réactions à Pisa et aux mesures du ministre, nous renvoyons à la prochaine revue de presse des Cahiers pédagogiques qui paraîtra comme d’habitude dimanche sur son site.
https://www.cahiers-pedagogiques.com

Répondre à cet article