Ce serait intéressant d’expliciter pourquoi l’école du socle commun serait "l’horreur". Certes, on ne peut accepter que la hiérarchie mijote une "expérimentation", sans donner aucune explication et sans demander au préalable si les intéressés sont volontaires. Sous cette réserve - qui n’est pas accessoire- , je ne suis pas sur que l’école du socle commun, telle qu’elle est proposé -succintement- dans le rapport Grosperrin soit contradictoire avec l’éducation prioritaire. On peut s’imaginer qu’elle pousse au bout une revendication de l’EP : la liaison interdegrés et qu’elle reprend le projet d’école fondamentale des années 70.
Certes, du gouvernement actuel, on peut toujours craindre des coups fourrés derrière des propositions qui peuvent être intéressantes !
Bref, je propose que l’atelier n°1 du 21 mai devienne un débat sur ce sujet.
F R G
En ces lendemains d’élections cantonales, pas de fermetures annoncées sur le 1er degré dans notre RAR ... cet arbre cacherait t’il une forêt ? Oh que oui ! Alors que M Nique est en ce moment même en vision coférence académique avec nos IA, IPR et Principaux, nous apprenons que nous serions soumis à l’expérimentation de l’école du socle dès la prochaine rentrée !!!!!!!!!!!!!!!! ... voilà pourquoi l’IA a dit vendredi en CAPD que les postes profilés seraient peut être aussi 1er degré etc etc ...
Mais cette "école du socle" ... elle ne se fonde sur aucune évaluation, aucun fondement des 30 ans d’education prioritaire sur notre secteur ! Une lubie de parlementaire ? un artifice économique ? un resserrement idéologique comme jamais ? Quelle horreur !
Il y a moins d’une heure, j’ai pris la parole devant l’assemblée de tous les acteurs de réseaux réunis en formation académique pour rappeler ce qu’est l’OZP et en quoi il était nécessaire de lui donner le poids qu’elle mérite en y adhérant... on verra bien !
ACADEMIE DE LILLE : Pas de changement prévu : A Grande Synthe, c’est bien le collège du Moulin en RRS qui est Eclair .
et non le collège Anne Franck. qui n’ a jamais été Eclair. (il s’agit juste d’une régularisation par rapport à la liste du BO )
JE me souviens de ces ramassages scolaires,on rentrait tres tard ,les cars devaient faire la tournée de plusieurs etablissements.je suis rester 1an a l’ école du port,mon professeur c’était M COURREGES,ensuite j’ai été a l’ école JOLIOT CURIE a GENNEVILLIERS.JE garde de trés bons souvenirs de M et MME SAVARD,M DURIEZ,M COURREGES,M BOURGARREL qui M arrive de revoir a GENNEVILLIERS............
Je suis professeur référent au collège RAR Lucie Aubrac de Dunkerque.
Notre Principale a appris cette semaine (mardi après-midi très exactement) que notre collège (ainsi que le collège Jean Zay d’Escaupont) allait sortir de l’éducation prioritaire dès la rentrée 2012 (suppression des moyens supplémentaires) puis définitivement en 2013.
Cette décision a été prise de manière unilatérale par Madame le recteur de Lille. Les raisons évoquées sont floues (CSP, résultats CM2
et Brevet, taux de redoublement, conseils de disciplines...).
Nous sommes dans l’incompréhension car les CSP de nos élèves sont stables, nous avons les plus mauvais résultats au brevet sur le bassin dunkerquois…
Il est vrai que nous excluons peu d’élèves et que le suivi individualisé (PPRE notamment) nous permet de diminuer le nombre de redoublements… Le travail en équipe est efficace, tout comme la liaison inter-degrés et le travail des assistants pédagogiques.
Cela voudrait-il dire que nous travaillons trop bien et que donc nous ne méritons plus nos moyens supplémentaires ? Sans parler de la gestion dramatique des ressources humaines, la sortie du dispositif RAR serait une catastrophe pour nos élèves et pour le quartier dans lequel il se situe...
Ce flot d’établissements intégrés montre bien que ECLAIR n’a rien de PRIORITAIRE. Et la suppressions des moyens pédagogiques (professeurs référents, AP) dédiés aux RAR s’envisage plus naturellement ... il faudra traiter tous les ECLAIRs avec équité !
Très peu d’actions de ZEP sont signalées au niveau local, faute de temps des équipes pour mettre en forme leur projet. De leur côté, les relais de publication tels que CAREP ou CRDP ont de moins en moins de moyens, et notamment de personnels spécialisés comme les documentalistes.
Dans mon académie, l’IPR chargé de la question était ouvert à la publication des pratiques innovantes, si bien sûr on faisait les demandes, avec dossiers préalables, bilans..., ce qui demande du travail (et, sur le terrain, on a souvent d’autres priorités).
Depuis que cet IPR-là est à la retraite, il n’y a plus aucun relais sur le site académique : tout est au point mort.
Je trouve génial qu’on envisage sérieusement d’aider les parents en difficulté(s ?) ... Les enfants qui ne rentrent pas dans le cadre à l’école ont un problème de cadre a la maison le plus souvent...je crois. Parent c’est quand même un sacré métier ou l’on apprend sur le tas, ou l’on fait des erreurs.
Finalement , beaucoup de parents sont prêts à reconnaître qu’ils sont en difficulté(s ?). Et là comment on les aide ? un éducateur passe à la maison les observer et les conseiller ?? ou il existe une structure ou les parents parlent , réfléchissent ...et apprennent ? cela reste très rare je crois.
Personnellement j’aimais beaucoup le principe de Super Nanny. Donner des leçons de d’autorité mais aussi d’écoute, de compréhension de stabilité, de cadrage, pour permettre plus d’amour... ok je m’emballe... ... ... ?
Les profs savent bien que sans un cadre suffisamment bien posé stable et fort, il ne peut y avoir la sérénité nécessaire à l’Apprentissage, Apprentissage qui, si on le considère comme une remise en question de soi, de ses croyances, est déjà assez délicat.
Oui le cadre est très important.
Or les principaux responsables de ce cadres sont les parents.
Oui il faut pouvoir les aider s’ils le demandent ou ...pas ?
Quels réseaux existent pour aider et former les parents volontaires ?
un prof des écoles
Tom
Pour accéder aux données de tous les lycées :
http://www.education.gouv.fr/pid23933/indicateurs-resultats-des-lycees.html
En quoi est-il "intéressant" ? Il est affreux de déterminisme socio-culturel et de déni d’éducabilité des enfants de ce collège.
"avec ce genre d’élève"
" on aurait pu se dire que"
"ils savent plus de chose qu’on ne le pense".
Qui est ce "on" ?
Il semble surtout urgent que cet enseignant change de représentations sur ses élèves pour se mettre au travail. Le fait que "même certains apprennent" ne doit pas être une agréable surprise, mais l’objectif et le résultat de ses pratiques, pour tous les élèves et pas certains.
Par pitié, ces mômes ont le même cerveau que le nôtre. Ils n’ont pas besoin de ce type de posture "missionnaire républicain benêt chez les sauvages" qui se perdent en considération pseudo sociologiques, mais d’enseignants bac+5 qui font de leur métier une vraie profession : mettre ses a priori au placard, définir les enjeux cognitifs des savoirs scolaires abordés, essayer de rentrer dans un échange réflexif avec ses collègues, etc.
Désolé pour le "y a qu’a, faut qu’on", mais c’est toujours mieux que "ces gens là, ils sont comme ça"
L’horreur est d’abord d’avoir dû rendre une évaluation très réfléchie, très minutieuse, très partagée (toutes les écoles et collège ont contribué réellement) qui affiche clairement des points d’ancrage pour l’avenir proche ... et de se voir imposer, trois jours après, une expérimentation qui n’a rien à voir, dans le cadre d’un projet de loi déposé par 5 seuls députés.
Quant à "imaginer qu’elle pousse au bout une revendication de l’EP : la liaison interdegrés et qu’elle reprend le projet d’école fondamentale des années 70", c’est ignorer toute l’histoire qui conduit à l’actuelle exigence d’enseignement par compétences. Pour moi, rien de ces philosophies généreuses, démocratiques, participatives, coopératives ne se retrouvent dans la conception proposée "d’école du socle" : Système ultralibéral de gestion des moyens humains et matériels, recherche d’une rentabilité normée, mise en concurrence avec le reste du système ...
Que cela soit meilleur pour l’Éducation Prioritaire que ce qui était réellement en train de se transformer grâce aux RAR, on ne peut effectivement pas savoir à priori. Mais que nos élèves et nos personnels servent de cobaye parce qu’ils ont toujours su innover pour lutter, c’est un principe qui m’est insupportable.
Alors, s’il faut me convaincre du contraire, à vos arguments car je suis effectivement très inquiète et pas du tout motivée !
Ce serait intéressant d’expliciter pourquoi l’école du socle commun serait "l’horreur". Certes, on ne peut accepter que la hiérarchie mijote une "expérimentation", sans donner aucune explication et sans demander au préalable si les intéressés sont volontaires.
Sous cette réserve - qui n’est pas accessoire -, je ne suis pas sûr que l’école du socle commun - telle qu’elle est proposé, succinctement, dans le rapport Grosperrin - soit contradictoire avec l’éducation prioritaire.
On peut imaginer qu’elle pousse au bout une revendication de l’EP : la liaison interdegrés et qu’elle reprend le projet d’école fondamentale des années 70.
Certes, du gouvernement actuel, on peut toujours craindre des coups fourrés derrière des propositions qui peuvent être intéressantes !
Bref, pourquoi l’OZP n’organiserait pas un débat sur ce sujet ?
En ces lendemains d’élections cantonales, pas de fermetures annoncées sur le 1er degré dans notre RAR ... cet arbre cacherait t’il une forêt ?
Oh que oui ! Alors que M Nique est en ce moment même en vision coférence académique avec nos IA, IPR et Principaux, nous apprenons que nous serions soumis à l’expérimentation de l’école du socle dès la prochaine rentrée !!!!!!!!!!!!!!!!
... voilà pourquoi l’IA a dit vendredi en CAPD que les postes profilés seraient peut être aussi 1er degré etc etc ...
Mais cette "école du socle" (dont on tyrouve très très peu d’infos sur le net) ... elle se fonde sur quoi ? Surement pas sur l’évaluation du RAR qu’on a rendu la semaine passée et en aucun cas sur les fondements des 30 ans d’education prioritaire de notre secteur !
Une lubie de parlementaire ? un artifice économique ? un resserrement idéologique comme jamais ? Quelle horreur !
Réduire les congès à une semaine engendrerait un rallongement des périodes entre chaques vacances. On voit pourtant bien que l’attention et la concentration diminuent nettement au bout de 6, 7 semaines.
Je trouve votre point de vue égoiste. Depuis des années on fait passer l’intérêt des adultes avant celui des enfants et quand enfin des spécialistes sont entendus on crie au scandale parce que "Hou mince ! Comment je vais organiser mes vacances ?"
Aujourd’hui on a la possibilité de prendre un peu plus en compte les besoins de nos bambins et si ça leur permet d’avoir une meilleure scolarité c’est tant mieux !!
les deux RAR de notre département passent en ECLAIR. En CAPD ce matin, l’IA a annoncé travailler sur le profilage de postes PREMIER degré aussi ... suspens !