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Villes, périurbain, rural : quels sont les territoires les moins favorisés ?

11 mars 2013

La pauvreté existe en milieu rural et dans les banlieues. Mais qu’en est-il précisément ? Et quelle est la place du périurbain dans ces comparaisons ? Le site de l’Observatoire des inégalités fait le point

Un extrait :

[…] Les "cités" beaucoup plus pauvres

A l’intérieur des pôles urbains, les inégalités ont une toute autre dimension. Les revenus moyens des villes sont tirés vers le haut par quelques quartiers très aisés. Les zones urbaines sensibles demeurent, de très loin, les territoires les plus défavorisés de France.

La comparaison des niveaux de vie est sans équivoque.

Le revenu fiscal annuel moyen par personne (données 2009) atteint 12 300 euros, moitié moins que celui des agglomérations comprenant une zone urbaine sensible (22 561 euros). Attention toutefois, le concept de revenu fiscal utilisé ici ne comprend ni les impôts ni les prestations sociales, contrairement aux données précédentes : prendre en compte ces ressources augmenterait le niveau de vie des plus démunis et réduirait le niveau de vie réel des plus riches, mais ne modifierait pas, loin s’en faut, le sens de la comparaison.

Le taux de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (en incluant les prestations sociales) atteint 36 % dans les zones urbaines sensibles, trois fois plus que dans le reste de la France hors des quartiers sensibles. Chez les jeunes vivant en ZUS, il atteint 49 %, près d’un sur deux, contre 16 % en moyenne dans le reste du territoire hors de ces quartiers.

Certes, le visage des ZUS est très différent de la caricature médiatique qui en est fait. Mais les niveaux de vie et de pauvreté qui existent dans les quartiers populaires n’ont tout simplement rien à voir à ce que l’on peut rencontrer dans le périurbain et les centres-villes favorisés. Ceci est dû en grande partie à l’implantation de l’habitat social : c’est là que logent les familles les moins aisées, souvent celles qui n’ont pas les moyens de vivre en pavillon hors de la ville et encore moins au cœur des villes […]

Extrait du site de L’Observatoire des inégalités

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