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La réforme des rythmes scolaires au service des enfants de milieu défavorisé ? Points de vue de deux spécialistes

20 novembre 2013

Le chronopsychologue François Testu, spécialiste des rythmes biologiques, défend le passage aux quatre jours et demi par semaine, qu’il juge essentiel pour l’équilibre des enfants.

[...] Mais pourquoi le fait d’être à la maison plutôt qu’à l’école occasionne-t-il une telle différence pour les écoliers ?

Il faut préciser que cela ne concerne pas tous les écoliers : la réforme des rythmes scolaires a surtout été pensée pour les enfants les plus fragiles, issus des familles les moins favorisées sur le plan culturel – les 20% d’élèves qui se trouvent en échec scolaire quand ils arrivent en classe 6e. Ceux-là, quand ils se trouvent hors des murs de l’école, sont trop souvent livrés à eux-mêmes, ne bénéficient pas assez d’émulation intellectuelle, n’ont pas assez de régularité dans leurs horaires, pas assez d’encadrement éducatif, etc. Donc ils souffrent énormément du retour à l’école du lundi et du jeudi car, tout à coup, ils retombent dans un environnement extrêmement régulier en terme d’horaires et où leur intelligence est à nouveau très sollicitée. Ce contraste est terrible.

Extrait de nouvelsobs.com du : Une réforme cruciale biologiquement pour les enfants

 

Christian Forestier, ex-président de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires : " d’où viennent ces enfants en échec scolaire qui, pour beaucoup, deviendront les décrocheurs de demain ? Des familles les moins favorisées, bien entendu. Cette réforme des rythmes scolaires est pensée avant tout pour ces familles et pour permettre de rattraper un impardonnable retard français. [...]

Extraits de nouvelobs.com du 14.11.13 : Rythmes scolaires. Un concentré de mauvaise foi et d"hypocrisie

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