Voir à gauche les mots-clés liés à cet article
Le chronopsychologue François Testu, spécialiste des rythmes biologiques, défend le passage aux quatre jours et demi par semaine, qu’il juge essentiel pour l’équilibre des enfants.
[...] Mais pourquoi le fait d’être à la maison plutôt qu’à l’école occasionne-t-il une telle différence pour les écoliers ?
Il faut préciser que cela ne concerne pas tous les écoliers : la réforme des rythmes scolaires a surtout été pensée pour les enfants les plus fragiles, issus des familles les moins favorisées sur le plan culturel – les 20% d’élèves qui se trouvent en échec scolaire quand ils arrivent en classe 6e. Ceux-là, quand ils se trouvent hors des murs de l’école, sont trop souvent livrés à eux-mêmes, ne bénéficient pas assez d’émulation intellectuelle, n’ont pas assez de régularité dans leurs horaires, pas assez d’encadrement éducatif, etc. Donc ils souffrent énormément du retour à l’école du lundi et du jeudi car, tout à coup, ils retombent dans un environnement extrêmement régulier en terme d’horaires et où leur intelligence est à nouveau très sollicitée. Ce contraste est terrible.
Extrait de nouvelsobs.com du : Une réforme cruciale biologiquement pour les enfants
Christian Forestier, ex-président de la Conférence nationale sur les rythmes scolaires : " d’où viennent ces enfants en échec scolaire qui, pour beaucoup, deviendront les décrocheurs de demain ? Des familles les moins favorisées, bien entendu. Cette réforme des rythmes scolaires est pensée avant tout pour ces familles et pour permettre de rattraper un impardonnable retard français. [...]
Extraits de nouvelobs.com du 14.11.13 : Rythmes scolaires. Un concentré de mauvaise foi et d"hypocrisie