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EPI "Le corps à l’œuvre" au collège REP+ Lucie Aubrac de Dunkerque

25 novembre 2016

EPI "Le corps à l’oeuvre"
EPS et Arts plastiques.
Collège[REP+] Lucie Aubrac, Dunkerque

Mme BOGUET, Enseignant Education Artistique, Patricia.Boguet@ac-lille.fr
Mr MESMACQUE, Enseignant EPS, Fabien.Mesmacque@ac-lille.fr
Mr SILVA, Enseignant EPS, jean-philippe.silva@ac-lille.fr

3 problématiques  :
• 1 EPI ancré dans les apprentissages
• 1 EPI qui respecte la liberté pédagogique de l’enseignant
• 1 EPI qui s’adapte aux rythmes d’apprentissage des classes

1/ CONTEXTE

ENVIRONNEMENT SOCIAL ET ECONOMIQUE
• Communauté urbaine de Dunkerque composée de 18 communes et de 210000 habitants
• Territoire industrialo-portuaire
• Déficit migratoire qui impacte la dynamique démographique
• Parentalité précoce
• Art contemporain comme figure spécifique du territoire
• Les jeunes de la communauté dunkerquoise rencontre plus fréquemment qu’ailleurs des difficultés d’accès au marché du travail (source INSEE)
• Répartition des jeunes sur-représentée dans les quartiers prioritaires de la
ville
• Taux de sortie des jeunes du système scolaire sans diplôme dépasse le taux national (14,6%/13,7%)
• Manque d’appétence et de curiosité envers les structures culturelles et artistiques

CONTEXTE D’ETABLISSEMENT
• Etablissement REP + du Dunkerquois
• Elèves en grande partie issus de zones urbaines sensibles du quartier du Banc Vert et de Petite-Synthe (+ de 42% des élèves)
• 69,7% des parents d’élèves proviennent d’un milieu ouvrier ou inactif
• Accueil d’élèves ULIS
• Manque d’appétence et de curiosité / d’ouvertures artistiques et culturelles
• De nombreux a priori dans l’APSA danse
• Difficultés à comprendre le sens des contenus

2/ Utilité de l’EPI… pour les apprentissages disciplinaires

- Constats

EPS
• Difficulté des élèves à entrer dans l’APSA danse
• Difficulté des élèves à comprendre le sens des apprentissages
• A priori sur le cycle danse
• Difficulté pour l’enseignant à accompagner le processus créatif des élèves

ARTS PLASTIQUES
• Rapport stéréotypé des représentations des élèves de leurs propres corps : caricatures, exagération, accessoirisations, introspection…
• Difficultés à comprendre la place du corps dans les démarches artistiques
• Difficultés à engager le corps comme processus d’écriture artistique (geste, performance, …)

- Problématiques
• De quelles manières engager le corps de l’élève comme processus créatif ?
• Comment casser les stéréotypes des élèves dans l’appréhension des démarches artistiques mettant en scène le corps ?
• Comment faire la distinction entre geste sportif et geste artistique dans une démarche collaborative ?
• Comment prendre appui sur un travail d’artiste pour déclencher une motivation supplémentaire chez l’élève et objectiver les choix chorégraphiques.

- La place de l’élève
• L’élève … chorégraphe (organise sa chorégraphie)
• L’élève … danseur (engage sa motricité au service d’un propos artistique)
• L’élève … spectateur de sa propre production (autoscopie via la tablette ou les appareils photos)
• L’élève … spectateur de la production des autres camarades (regard/autres)
• L’élève … acteur de sa démarche artistique

3/ Mise en œuvre de l’EPI

- Les étapes
Co-interventions
• Problématique de l’ancrage de l’EPI dans les apprentissages en EPS ==> intègre le cycle de danse, du mode d’entrée dans l’APSA (les photos),de l’optimisation du mouvement jusqu’à sa présence comme élément chorégraphique imposé
En Éducation Artistique ==> redonner le primat au « corps sujet » (du processus artistique) par rapport au corps objet (stéréotypé, cf. représentation)
• Problématique du respect de la liberté pédagogique des enseignants et de la sensibilité de chaque membre de l’équipe péda :
En figeant le point de départ (l’œuvre de DARZACQ) et les attendus de l’évaluation, chaque enseignant pourra mettre l’accent tantôt sur la réalisation de postures personnelles, tantôt sur les liaisons entre chacune d’entre elles. C’est la prise de vue qui liera ces deux versants de l’acte pédagogique.
• Problématique du rythme d’apprentissage des différentes classes Excepté le point de départ qui est l’oeuvre de DARZACQ, chaque co-intervention prend appui sur le travail de l’élève. Pour cela, le recours à une « fiche scénario » et au numérique constituent deux éléments essentiels pour la progression des élèves.

Co intervention 1/
Présentation de l’œuvre
[...]

Co intervention 2/
Photos des postures des élèves
[...]

Co intervention 5 : retouche d’images
[...]

4/ Evaluation de l’EPI

Evaluations disciplinaires et interdisciplinaires
[...]

Parcours
• PEAC : ouverture à l’autre et au monde PEAC,
• intégration de l’EPI à l’EROA 2017 "du dessin au dessein, quand les écritures deviennent gestes".…
• Parcours citoyen : être sensible au rapport aux autres…
• Parcours avenir : prise de conscience des métiers liés au champ de la danse, des arts du spectacle et des arts visuels…

Des co-interventions qui doivent être :
● Guidées par un fil rouge prenant appui sur les productions des élèves
● Souples dans le contenu, c’est à dire qu’elle prend appui sur le travail de l’élève
● Diversifiées dans la forme en fonction de l’objectif (classe entière / groupe)
● Au service du temps d’engagement de l’élève (nombre de photos, feed back sur les postures...)

http://sepia.ac-lille.fr/innovation-experimentation/epi/epi-le-corps-a-loeuvre-1/view

EPI "Le corps à l’oeuvre" (diaporama, 28 pages)

Extrait de sepia.ac-lille.fr : : EPI "Le corps à l’oeuvre"

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