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Les problèmes de recrutement dans l’académie de Créteil : un dossier du Parisien

29 mars

« Le miroir grossissant des problèmes de l’école » : pourquoi l’académie de Créteil peine à attirer les profs
Si cette académie, qui regroupe les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de Seine-et-Marne, accueille chaque année en son sein beaucoup de nouveaux enseignants, elle rebute encore nombre d’entre eux. Comment l’expliquer ?

295 ici, plus du double là, et toujours pas de maîtresse ou de professeur à l’horizon… Les heures d’enseignement perdues pour cause de non-remplacement provoquent la colère de nombreux parents d’élève dans l’académie de Créteil. Ce mastodonte — 85 000 agents, dont 65 000 enseignants, et près d’un million d’élèves, ce qui en fait la deuxième académie en effectifs après celle de Versailles — ne dispose pas d’un stock suffisant de remplaçants pour pallier l’ensemble des absences en Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne.

L’organisation, depuis quelques années, d’un concours externe supplémentaire de recrutement de professeurs des écoles, qui complète la session classique se déroulant dans chaque académie, ne comble pas ici tous les besoins. Aussi, et même si le métier attire toujours, travailler dans l’académie de Créteil rebute plus d’un candidat, pour différentes raisons.

Extrait de leparisien.fr du 29.03.24

 

« Assez simple d’y rentrer, très compliqué d’en sortir » : l’académie de Créteil retient-elle ses profs ?
Pour les personnels de l’Éducation nationale, quitter l’est de l’Île-de-France pour une autre région ne semble pas toujours chose aisée, et cela fait réfléchir plus d’un candidat à l’enseignement. Mais le ticket de sortie peut se gagner, parfois avec quelques sacrifices.

Dans les mots des enseignants, un même élément revient : les difficultés rencontrées par celles et ceux qui souhaitent quitter l’académie de Créteil (dont dépendent les services départementaux du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis) pour une autre académie. « Dans le premier degré, par exemple, il est assez simple d’y rentrer, mais très compliqué d’en sortir, il faut donc bien réfléchir », rappelle Cyrille Micheletta, du Snuipp-FSU 94. « Si les collègues passent le concours dans l’académie de Créteil, ils seront bloqués très, très longtemps », appuie Julie Alix, sa collègue de la FSU 77.

Pour encore quelques mois enseignant dans un collège de Montreuil (Seine-Saint-Denis) classé REP +, Matthieu Lépine a mis plusieurs années avant de gagner son ticket pour l’académie de Rennes et cette Bretagne qu’il avait quittée voilà douze ans, après son année de stage. « J’ai été envoyé à Montreuil, ce n’était pas mon choix, rembobine-t-il. Je me suis retrouvé là où il y avait de la place. »

Extrait de leparisien.fr du 29.03.24

 

L’opération séduction du rectorat pour les attirer

Extrait de leparisien.fr du 29.03.24

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