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Un rapport du Sénat intitulé "Métier d’enseignant » propose notamment de « mettre le mouvement au service de l’équité territoriale ». Analyses du Rapport par le Café pédagogique et ToutEduc

27 juillet 2018

Rapport du Sénat

Métier d’enseignant : Un cadre rénové pour renouer avec l’attractivité
Commission de la Culture, de l’Education et de la Communication
Conclusions du groupe de travail sur le métier d’enseignant M. Max Brisson (LR – Pyrénées-Atlantiques) et Mme Françoise Laborde (RDSE – Haute-Garonne)

Consulter notamment la page 4 de la synthèse :
"Mettre le mouvement des enseignants au service de l’équité territoriale"

Synthèse (4 pages)

Le rapport intégral sera mis en ligne prochainement.

Site du Sénat (4 pages)

 

Le rapport sénatorial sur le métier enseignant reprend les objectifs de Cap 22

"Ce ne sera pas un rapport comptable". Les propos du sénateur Max Brisson (LR), auteur avec la sénatrice Françoise Laborde (RDSE), du rapport sur le métier d’enseignant, sont pourtant démentis par le contenu du rapport qui évoque des modifications de statut , de recrutement, d’affectation qui reprennent largement les recommandations du rapport Cap 22 : annualisation des services, révision du temps de travail, obligation de remplacement, personnalisation des affectations et reconnaissance du "mérite".
On notera deux apports. D’abord l’idée de varier la formule des concours de recrutement des enseignants entre 1er degré et 2d degré. Ensuite la reconnaissance d’un point que le Café pédagogique avait établi en juin : derrière la question du concours d’admissibilité en L3 il y a celle de la récupération des 25 000 postes de fonctionnaires stagiaires.

"Ce ne sera pas un rapport comptable. Ce ne sera pas non plus un rapport de dénigrement. On veut jeter un regard bienveillant sur la profession". Max Brisson, agrégé, inspecteur général, et Françoise Laborde, professeure des écoles, publient le 25 juillet un rapport attendu sur le métier enseignant, réalisé pour la commission de l’éducation du Sénat,. Et il est peu en accord avec ces engagements.
Si le rapport aborde les questions de recrutement, d’affectation, de statut et de carrière, ses préconisations sont toujours très proches des idées ministérielles et du rapport Cap 22, qui, lui au moins, annonce clairement la couleur sur son obsession budgétaire.
[...]

Changer les règles d’affectation

Le rapport veut aussi revoir les règles d’affectation après concours. Il s’agit d’en finir avec "le bizutage institutionnel" des néo profs. Mais aussi de modifier les règles d’affectation pour donner plus de pouvoirs aux recteurs et chefs d’établissement. Là aussi on est dans la logique de Cap 22.

Les rapporteurs proposent de ne garantir une affectation dans la même académie pour les néotitulaires que pendant leur année de stage. Ils proposent aussi "un calibrage académique" des concours du 2 degré de façon à ce que les lauréats puissent choisir une académie. Pour celles qui ont du mal à recruter, les rapporteurs imaginent de donner aux recteurs le droit de définir des zones où ils pourraient déroger aux règles d’affectation ordinaire. A cela s’ajoute une obligation de mutation tous les 10 ans pour les enseignants et la multiplication des postes à profil.
[...]

François Jarraud

Extrait de cafepedagogique.net du 26.07.18 : Le rapport sénatorial sur le métier enseignant reprend les objectifs de Cap 22

 

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La gestion des affectations doit en effet, selon les auteurs du rapport, être davantage au service des établissements et des élèves. Pour ce faire, les rectorats doivent en piloter une partie. Les sénateurs estiment en effet nécessaire de "permettre au recteur de définir des territoires à besoins éducatifs particuliers, en faveur desquels il pourrait décider de mesures spécifiques". Il faudrait aussi "développer le recrutement sur profil" ou encore permettre "l’affectation par contrat de mission", qui engagerait le professeur auprès du rectorat sur un poste sur une durée déterminée mais avec la garantie de retrouver son précédent à l’issue de cette mission.
[...]

Outre mieux servir les besoins localement, cette nouvelle gestion des affectations devraient permettre également d’être moins injuste pour les professeurs débutants, souvent mis en difficultés par les règles actuelles, puisqu’ils sont "affectés sur des postes délaissés par les enseignants plus chevronnés : en éducation prioritaire ou en zone rurale isolée, sur des postes de remplacement ou sur des postes à services partagés ou fractionnés".
[...]

Extrait de touteduc.fr du 27.07.18 : Métier enseignant : il faut une gestion déconcentrée des affectations et rapprochée des besoins des établissements (rapport d’information)

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