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Actions sportives (Semaine olympique et para-olympique) et artistiques récentes en Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis, principalement dans le primaire (sites Desden 94 et 93)

24 février 2022

DSDEN 93 et 94

(Dernières mises en ligne)

Semaine Olympique et Paralympique
Participation des écoles du réseau REP+ Jules Ferry de Villeneuve-Saint-Georges

Les écoles du réseau REP+ Jules Ferry de Villeneuve-Saint-Georges ont participé avec enthousiasme à La Semaine Olympique et Paralympique.

Ainsi, les élèves de moyenne section de l’école Paul Vaillant Couturier et les élèves de CP de l’école élémentaire Marcelin Berthelot ont participé à des Ateliers handisport encadrés par une vingtaine d’élèves de classe de 4ème du collège Jules Ferry (parcours à l’aveugle ; botcha -pétanque d’intérieur- ; tir au but ; tir laser ; "basket fauteuil"). Un bel exemple de coopération inter-degré !

A l’école Jules-Ferry de Villeneuve-Saint-Georges, le programme a été particulièrement riche pour les élèves à la fois en activités sportives et en rencontres.

Elle a débuté dans la cour le lundi à 8 h 30 avec une Marseillaise chantée par tous les élèves accompagnés à la contrebasse par une enseignante. Puis les délégués de CM2 ont pris la parole, devant tous les élèves réunis sous les drapeaux tricolore, européen, olympique et Génération 2024.

Durant toute la semaine, chaque classe a participé à plusieurs activités sportives organisées avec le concours de l’USEP 94 et l’UNSS : la course Usep, 1 2 3 en route pour Pékin, le permis piétons, de l’orientation, du cécifoot, un biathlon associant course et tir à l’arc.

En classe, les élèves ont fait de la géométrie avec les anneaux olympiques et les surfaces qui composent un podium. Ils ont été très inspiré aussi en arts visuels par les symboles de l’olympisme. En outre tous les élèves ont visité l’exposition olympique installée dans l’école.

Le jeudi, lors de la visite ministérielle, les élèves ont pu échanger avec deux championnes Paralympiques Ludivine Munos et Marie Amélie Le Fur et admirer « en vrai » des médailles olympiques.
Cette semaine s’est conclue par une Marseillaise et la remise de diplômes.

Cette semaine restera un moment fort et fédérateur source de motivation pour tous les élèves !

L’article de l’école Jules Ferry

Extrait de dsden94.ac-creteil.fr du 18.02.22

 

La semaine olympique 2022 à Champigny-sur-Marne
Ce sont nos différences qui nous font gagner !

[1REP+, 3 REP]

Chaque classe de la GS au CM2 pouvait réaliser de 1 à 5 défis choisis parmi les défis académiques afin de gagner un maximum d’anneaux olympiques. Elle devait ensuite créer une affiche composée d’un logo, d’une mascotte ou d’un écusson représentant la classe et sa devise après avoir réfléchi sur les valeurs de l’olympisme.

Un défi sportif et environnemental "La marche verte" était également proposée aux enseignants et à leurs élèves : pendant une heure, marcher dans un site « naturel » de proximité (parcs, bords de la Marne…) tout en ramassant sur le chemin les déchets rencontrés.

En lien avec la thématique de la SOP 2022, cette marche avait pour ambition de sensibiliser les élèves, par l’action, à l’impact des déchets sur nos écosystèmes.

A Champigny, « ce sont nos différences qui nous font gagner ! »
CM1C école [REP] Thorez A
Voir

Extrait de dsden94.ac-creteil.fr du 18.02.22->http://www.dsden94.ac-creteil.fr/spip.php?article2898]

 

Semaine Olympique et Paralympique
De nombreuses actions dans les écoles et collèges du Val-de-Marne

Du 24 au 28 janvier 2022, la Semaine Olympique et Paralympique a battu son plein à travers le département autour de la thématique « Le sport pour l’environnement et le climat ». De nombreux sportifs de haut niveau sont allés à la rencontre des écoliers et collégiens du Val-de-Marne pour promouvoir le sport et ses valeurs.

Voici un recensement non exhaustif de ces rencontres :

[...]

Camille Serme douze fois championne de France et six fois championne d’Europe individuelle de squash s’est rendue au collège [REP] Karl-Marx de Villejuif.

[...]

Malia Metella vice-championne olympique de 50m nage libre aux jeux d’Athènes 2004 est venue encourager les élèves lors de leur séance de 30 minutes d’activité physique par jour à l’école élémentaire Eugène Voisin de Joinville-le-Pont.

A Maisons-Alfort, ce sont près de douze écoles élémentaires, soit 101 classes du CP au CM2 pour un total de 2586 élèves qui ont participé dans le cadre du sport à l’école à diverses disciplines encadrées par les éducateurs sportifs de la Ville. En plus des élémentaires, le collège Jules Ferry s’est joint à l’opération au cours de laquelle Coralie Hayme, jeune championne de Judo est venue à la rencontre des élèves. Dimitri Dragin, lui aussi judoka, actuellement entraîneur du Groupe Elite « filles » du Judo Club Maisons-Alfort et du Pôle Espoirs de l’Île-de-France à Brétigny-sur-Orge, a pu lui aussi partager son expérience de sportif de haut niveau avec les jeunes maisonnais.

[...]

Extrait de dsden94.ac-creteil.fr du 18.02.22

 

Planète émancipation : Une performance dansée avec les CM1 et CM2 de l’école Albert Thomas de Champigny-sur-Marne

Les classes de CM1 et CM2 de l’école élémentaire [REP] Albert Thomas de Champigny sur Marne se sont engagées dans un projet de création initiée par l’artiste plasticienne française Sarah Trouche, avec le soutien de l’Education nationale et du ministère de la Culture.
Sarah Trouche a pour objectifs de donner la parole à toutes les générations confondues et de développer des créations oscillant entre danse et performance.

Intitulé Planète émancipation, ce travail de résidence au long cours verra son aboutissement le samedi 26 mars 2022. À la façon d’un happening, cette performance unique transformera le Forum du Palais de la Porte Dorée en place publique occupée dans le cadre de la semaine des égalités.

Les élèves et les artistes seront heureux et fiers de vous présenter cette performance à forte dimension visuelle sous la direction artistique de Sarah Trouche, avec le collectif Winterstory In The Wild Jungle et l’autrice Vanessa Morisset, sur une chorégraphie électro de Brandon Malboneige et une création sonore mixée en direct par DJ Reine.

Extrait de dsden94.ac-creteil.fr du 18.02.22

 

Les “Marmots” de la Seine-Saint-Denis chantent avec Amadou et Mariam !

Durant la semaine du 24 au 28 janvier 2022, 36 classes issues de 10 villes du département qui participent à La Cité des Marmots ont eu le privilège et la joie de rencontrer Amadou et Mariam et de chanter avec eux. Le célèbre duo de chanteurs maliens était en France spécialement pour cet évènement. Les enfants ont entonné avec enthousiasme plusieurs chansons du répertoire maintenant bien connu, avant de partager avec les artistes un temps d’échange convivial qui leur a permis de mieux les connaître. Ils se reverront à nouveau pour une série de concerts en fin d’année scolaire.

Une véritable aventure musicale et culturelle

Depuis 2008, La Cité des Marmots est un projet d’accompagnement artistique et culturel mené par « Villes des Musiques du Monde » en partenariat avec l’éducation nationale, en direction des élèves des écoles élémentaires de la Seine-Saint-Denis. Elle offre aux enfants un espace d’éveil au spectacle vivant, de découverte des cultures du monde et d’apprentissage de la musique par le chant ; c’est un voyage dans lequel la musique raconte la culture.

La Cité des Marmots s’articule autour d’un parcours vocal, d’un parcours culturel et éducatif et d’une mise en situation scénique à laquelle sont conviées les familles, elles aussi embar­quées dans l’aventure artistique de leurs enfants. C’est un projet commun, au sein d’une classe, dans l’école, dans les familles, qui fédère largement les énergies autour d’une création collective. Chaque édition se crée en étroite connivence avec un ou des artistes porteurs d’une tradition musicale venue d’ailleurs qu’ils transmettent et partagent avec « les marmots ».

Les classes engagées dans le Parcours vocal des enfants en temps scolaire
24 classes du CE1 au CM2 des villes de Plaine Commune : Aubervilliers, Epinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse.
+ 12 classes à Montreuil
+ 1 classe de l’Institut des Jeunes Aveugles (Paris 7e).
Villesdesmusiquesdumonde.com

Mais aussi une aventure personnelle

Au-delà du parcours collectif, c’est aussi d’une expérience individuelle dont il s’agit.
Les élèves travaillent sur l’écoute, l’attention au sein du groupe et la responsabilisation de chacun pour tenir son rôle dans le projet. Mais cette mise en situation permet également de révéler les personnalités : des élèves en délicatesse avec les apprentissages disciplinaires peuvent montrer une attitude plus motivée dans ce cadre de travail différent qui leur permet de faire preuve d’aptitudes comportementales et artistiques d’habitude moins sollicitées. Les élèves prennent confiance en eux et leur participation active à la création est la marque d’un apprentissage constructif et durable.

Escale en Afrique

Cette année, c’est donc au Mali, avec Amadou et Mariam, que La Cité des Marmots fait escale. Ce couple de musiciens et chanteurs maliens, tous deux aveugles, s’est fait connaître au début des années 2000 où il acquiert une notoriété et une sympathie auprès du public français. Ils sont couronnés en 2005 par une Victoire de la musique, catégorie World, pour l’album Dimanche à Bamako, réalisé avec le concours de Manu Chao. Ils gagnent à nouveau une Victoire de la musique en 2013 pour l’album Folila.
À travers leur histoire personnelle et singulière, Amadou et Mariam ont appris l’importance du partage et de la transmission, des valeurs qu’ils veillent aujourd’hui à communiquer auprès de leur jeune public.

Au total, ce sont près de 900 élèves issus d’écoles de Seine Saint Denis (Aubervilliers, La Courneuve, Stains, Epinay, Pierrefitte, Villetaneuse, Ile Saint Denis, St Ouen, Saint Denis, Montreuil), qui vont découvrir et chanter le répertoire en bambara et en français d’Amadou et Mariam. Ils les rencontreront à plusieurs reprises au cours du semestre et des moments de restitution à leurs côtés auront lieu sur scène à Aubervilliers, à La Courneuve et à Montreuil pour conclure cette nouvelle aventure musicale.

Une première rencontre sous le signe de l’échange

Lors de leur première rencontre avec les deux artistes, les élèves se sont montrés curieux et très intéressés pour en savoir plus sur ceux qui étaient spécialement venus à leur rencontre.

« À quel âge avez-vous commencé la musique ? »
Mariam a commencé à chanter à 6 ans, dans les cérémonies, et ensuite, quand elle est allée apprendre le braille à l’institut des jeunes aveugles, elle a enseigné le chant aux autres. Les élèves sont étonnés, c’est jeune, mais les exclamations fusent quand Amadou leur révèle avoir commencé à jouer du tamtam à l’âge de 2 ans.

« À quel âge avez-vous fait votre premier concert ? »
Mariam leur répond qu’elle a donné son premier concert à 16 ans, elle leur dit combien elle tremblait mais qu’elle a chanté quand même, qu’elle a « pris son courage » et continue depuis à chanter. Les élèves comprennent les émotions de vie qui leur sont transmises et applaudissent.

« Avez-vous atteint vos rêves ? »
« On a dépassé nos rêves. À 300% ! » Et Mariam rit. « Quand on était au Mali, on voulait venir en France, mais finalement on a fait 5 ou 6 fois le tour du monde ! »

« Quelle est votre chanson préférée parmi votre répertoire ? »
Amadou explique son choix de « Triste réalité », parce que c’est la vie de tous les jours, parce que pendant que certains chantent d’autres pleurent, parce que la vie est faite de hauts et de bas.

« Comment faites-vous pour jouer des instruments sans voir ? »
Les élèves n’ont pas oublié la question du handicap, et ils veulent bien sûr savoir pour comprendre.
Amadou leur explique que c’est la force de l’habitude, de la répétition. Qu’ils ont touché les instruments et ont imaginé leur espace de jeu, que les personnes handicapées visuelles ont une sensibilité particulière, qu’elles ne peuvent pas être distraites par des perturbations visuelles et que cela leur permet une meilleure concentration et une meilleure maîtrise.

« Que représente la musique pour vous ? »
Eh oui, une question d’importance qui est au centre de ce projet musical mené avec les élèves.
Pour y répondre, les voix de Mariam et Amadou se chevauchent, elles se complètent et s’harmonisent : la musique, c’est un moyen d’expression, de communication, de rencontres et de découvertes mais c’est également pour eux une façon de sortir de l’isolement de leur handicap.
« La musique, c’est tout pour nous ! »

Les artistes racontent, avec des mots simples et avec modestie, ce parcours qui étonne les élèves. Les jeunes partagent les émotions contenues dans ces moments d’existence qu’on leur relate, ils apprennent de l’expérience de ceux qui ont su faire de leur handicap une force, ils comprennent que la « triste réalité » peut aussi être heureuse et que les rêves peuvent être dépassés.
Un très joli moment d’apprentissage de la vie qui aura sans nul doute marqué ces jeunes esprits.

Les enfants chantent avec Amadou et Mariam

Extrait de dsden93.ac-creteil.fr du 11.02.22

10 février 2022
Les “Marmots” de la Seine-Saint-Denis chantent avec Amadou et Mariam !

Durant la semaine du 24 au 28 janvier 2022, 36 classes du département qui participent à La Cité des Marmots ont eu le privilège et la joie de rencontrer Amadou et Mariam et de chanter avec eux. Le célèbre duo de chanteurs maliens était en France spécialement pour cet évènement. Les enfants ont entonné avec enthousiasme plusieurs chansons, avant de partager avec les artistes un temps d’échange convivial. Ils se reverront à nouveau pour une série de concerts en fin d’année scolaire.

10 février 2022
"L’industrie aéronautique veut davantage de femmes pour ses métiers techniques"
Récit d’une journée en immersion à la direction technique d’Air France pour des collégiennes de la section aéronautique du collège Jean Lurçat de Saint-Denis. Lien vers le site du magazine TourMag

 

Fresque géante et rose des vents : cap sur la cour du collège République de Bobigny

Le jour de la rentrée en septembre dernier, les élèves du collège [REP+] République de Bobigny ont eu la surprise de découvrir une immense fresque et une rose des vents colorées sur le sol de la cour de leur établissement. Qui avait donc ainsi peint mille et une couleurs dans cette cour à l’origine un peu grise ?

Il faut remonter au printemps 2019 et, plus précisément, à la fin août 2021 pour comprendre le pourquoi du comment…

Place à la végétalisation et à la couleur

Au printemps 2019, des zones ombragées avaient déjà été créées dans cette cour grâce à la plantation d’arbres par le conseil départemental. Un projet de végétalisation qui avait dû être limité car l’espace sert également d’accès aux pompiers pour l’un des bâtiments du collège.
Quelques touches de vert étaient donc apparues, mais le gris restait dominant.

C’était sans compter sur deux professeurs du collège, M. Esnault, professeur de mathématiques et Mme Bussery, professeur d’arts plastiques qui se sont associés pour monter un projet d’embellissement de cette cour. Ils ont bientôt été rejoints par Mmes El Mansouri et Goyer, professeures de mathématiques également, et par des personnels de manière ponctuelle.

Au départ, les quatre professeurs n’avaient imaginé que des disques autour de chaque arbre avec une thématique différente (les quatre éléments par exemple).

Mais la réalisation s’est ensuite très largement enrichie et le résultat final est allé bien au-delà des premières attentes.

Ce sont les élèves inscrits à l’école ouverte la dernière semaine d’août 2021, du collège ou d’autres établissements du secteur, qui ont réalisé cette fresque monumentale.

Préparation

Avant la réalisation, les professeurs avaient travaillé en amont sur ce qu’ils souhaitaient proposer aux élèves : dessiner un gigantesque ruban qui se promènerait dans l’ensemble de la cour afin de créer des liens entre les différentes plantations existantes. Ce ruban a été volontairement pensé sans sens préétabli ni lecture directe : il fallait que chacun puisse y voir ce qu’il avait envie de voir et ainsi laisser l’imagination des élèves libre de s’exprimer. Certains aiment y observer le jeu des couleurs, d’autres s’imaginent sur un parcours d’obstacles. Les interprétations sont aussi multiples qu’il y a d’élèves et c’est là toute la beauté de l’art.

La rose des vents, à l’entrée de la cour, peut également être comprise comme un encouragement à la liberté d’être celui que l’on veut être. C’est aussi un symbole fort de ce que représente l’étape du collège pour les jeunes. Pour M. Esnault, la rose des vents « est une belle métaphore car elle donne un repère aux élèves et, en même temps, indique toutes les directions. C’est un repère à un moment donné de leur vie et, surtout, elle leur offre l’opportunité de partir dans la direction qu’ils souhaitent pour la suite ».

La réalisation de la fresque et de la rose des vents a été un travail commun des élèves et des professeurs. Quelques impératifs ont néanmoins été imposés aux élèves : l’idée de la rose des vents à l’entrée du collège, la forme générale du ruban et la palette de couleurs pour le ruban. Ils ont travaillé sur feuille puis dans la cour. Ils ont dessiné plusieurs roses des vents et ont ensuite ensemble choisi une forme. Différentes couleurs ont été proposées et le choix s’est porté sur ce thème jour/nuit avec des dégradés que l’on peut admirer aujourd’hui.

Pour dessiner le ruban, les élèves ont d’abord observé les plans aériens de la cour avec la forme générale du ruban vierge. Ils ont ensuite dessiné de multiples motifs à l’intérieur en s’inspirant de plusieurs fresques existantes. Pour tout ce travail sur feuille, leurs compétences mathématiques ont été mises à rude épreuve puisqu’ils n’ont eu le droit d’utiliser que la règle et le compas. Trois professeurs de mathématiques n’ont pas été de trop pour les encadrer et rappeler comment construire des angles droits, des triangles et des droites parallèles.
Ce premier travail a été l’occasion de revoir tout le vocabulaire géométrique, les méthodes de construction et les différentes propriétés des figures de géométrie plane les plus connues du cycle 3.

Concrétisation

La partie « terrain » a été une grande découverte pour tout ce groupe d’une quinzaine de jeunes, de 10 à 13 ans pour la plupart. Tracer ces fameuses figures géométriques avec des cordes, un décamètre, un rapporteur : ils ont su imaginer une quantité d’astuces pour arriver à leur but.

Bien sûr, les compétences artistiques ont, elles aussi, été mises en pratique dans le cadre du choix des couleurs de la rose des vents car les élèves avaient carte blanche et il s’agissait de trouver la juste harmonie.
Les élèves ont également fait leur proposition pour le ruban final dans la palette des couleurs qui leur étaient donnée : une dominante de bleu (clair et foncé) et des couleurs secondaires (blanc, rose, jaune et vert pastel).

Collaborer ensemble

Les compétences développées par les élèves ne s’arrêtent pas aux mathématiques et au domaine artistique car, au-delà des savoir-faire, ce sont aussi des savoir-être qui ont été mobilisés. Durant ces 11 demi-journées de chantier, les élèves ont eu à collaborer ensemble,se coordonner, stimuler leur imagination, suivre des consignes, être rigoureux car pas de « gomme magique » pour effacer leurs erreurs, patienter quand il manquait de la peinture ou que la pluie venait ralentir le travail. A cela s’est ajouté un objectif de temps à respecter puisque la cour devait être prête pour le jour de la rentrée. Ils ont relevé le défi haut la main et, à la fin du chantier, certes fatigués d’avoir répété les mêmes gestes, ils se sont montrés fiers du résultat obtenu tous ensemble et heureux d’avoir participé à cette belle aventure.

Extrait de dsden93.ac-creteil.fr du 09.02.22

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