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Snu. Séjours de cohésion 2022 : la mixité sociale est modérée (5% des jeunes résident en Qpv), les motivations diverses et l’information vient principalement de l’école (Injep, octobre 2022)

27 octobre 2022

Snu. Séjours de cohésion 2022 : des motivations et expériences vécues plurielles
Injep, octobre 2022

Environ 32 000 jeunes de 15 à 17 ans ont participé en 2022 à un séjour de cohésion dans le cadre du Service national universel (SNU). Comme en 2019 et 2021, l’INJEP a interrogé ces jeunes volontaires pour mieux comprendre leurs motivations et leur vécu du séjour. Le taux de satisfaction demeure élevé (90 %) et la mixité sociale modérée, même si elle diffère selon la période du séjour. Les retours d’expérience varient entre les filles et les garçons. Ces derniers citent davantage le patriotisme parmi les objectifs du SNU, moins souvent les thèmes de société ou la promotion de l’égalité des chances. Ils aspirent davantage à s’engager dans les clubs sportifs et l’armée, et moins dans les associations non sportives ou les structures de santé. La satisfaction est plus élevée chez les « bons » élèves et les jeunes qui découvrent la vie en collectivité, ainsi que dans les petits centres ruraux. Elle l’est logiquement moins chez les jeunes qui considèrent que le SNU leur a été imposé par leur famille.

[...] Les sphères scolaires et familiales restent les principales sources d’information sur le SNU
Le cadre scolaire reste le principal vecteur d’information sur le SNU. En 2022, 55 % des participants déclarent avoir appris qu’ils pouvaient se porter volontaires par le biais d’actions organisées dans leur établissement scolaire : réunions d’information (pour 44 % des volontaires), présentations par les professeurs (35 %), affiches (30 %) ou prospectus (28 %). Cependant la part de ce vecteur est en baisse depuis 2019 (74 % des participants de 2019 se déclaraient informés par leur établissement scolaire), alors que l’information via la famille, les groupes d’amis ou les réseaux sociaux augmente. Les garçons sont plus fréquemment informés et incités à participer au SNU par leur famille, tandis que les filles le sont plus souvent par des amis ou camarades, par les réseaux sociaux ou encore par leur établissement scolaire [graphique 1]. Les filles sont aussi plus nombreuses à déclarer avoir des amis qui réalisent également le SNU (75 % contre 65 %). Lors des séjours de juin et de juillet, 8 % des jeunes déclarent que la participation au SNU leur a été imposée, dans la grande majorité des cas par leur famille. Cette part de « non-volontaires » est proche des 10 % observés en 2021. Les garçons sont plus souvent dans ce cas (14 %) que les filles (4 %). À l’instar de ce qui avait été observé les années précédentes, les principales motivations citées pour participer au SNU sont la volonté de faire des rencontres (72 %), de pratiquer du sport (67 %), d’avoir une expérience à valoriser sur leur CV (65 %), et d’être dans un cadre militaire (61 %). L’initiation au code de la route n’est citée que par 30%.

Extrait de injep.fr d’octobre 2022

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