> Evaluation, Orientation, Redoublement > Evaluation. Généralités (hors EP) > Evaluation hors EP (Généralités) : Etudes > La Conférence de consensus du Cnesco a publié un sondage Crédoc sur la (...)

Voir à gauche les mots-clés liés à cet article

La Conférence de consensus du Cnesco a publié un sondage Crédoc sur la perception des types d’évaluation selon les catégories sociales des parents

21 mars 2023

L’évaluation en classe, au service de l’apprentissage des élèves
les 23 et 24 novembre 2022

Enquête auprès de parents d’élèves portant sur l’évaluation de leurs enfants dans l’enseignement primaire et secondaire
Résultats de l’enquête réalisée par le Crédoc à la demande du Cnesco

EXTRAITS

page 13
C. La notation chiffrée, un système qui s’impose au cours de la scolarité, en particulier pour les catégories les plus favorisées

[...] Les parents appartenant à une catégorie socioprofessionnelle favorisée affirment davantage que leur enfant est confronté aux différents types d’évaluation (5 à 9 points d’écarts vis-à-vis des parents défavorisés selon les types d’évaluation). De même, ceux dont le niveau de diplôme est supérieur ou égal au baccalauréat estiment plus fréquemment que leur enfant a été confronté à une évaluation surprise, « joker », « bonus » ou en raison du manque de discipline dans sa classe (5 à 9 points de différence par rapport aux parents non-bacheliers). Par ailleurs, les hommes déclarent plus fréquemment que leur enfant a dû répondre aux différents types d’évaluation (7 à 9 points de différence vis-à-vis des femmes selon les types d’évaluation).
La part des parents qui déclarent ne pas savoir si leur enfant a été confronté à ces types d’évaluation est relativement élevée : elle varie entre 18 % et 30 %. Les catégories modestes et les répondants peu diplômés sont les plus souvent concernés. Enfin, la probabilité pour un parent de connaître les types d’évaluation dont son enfant fait l’expérience augmente à mesure que ce dernier avance dans sa scolarité.

page 19
E. Une connaissance inégale du cadre réglementaire de l’évaluation de la part des
parents

[...] C’est la fréquence des échanges avec les enseignants qui fait le plus varier l’accès à l’information concernant le livret scolaire unique. Ainsi, 55 % des parents qui discutent souvent du travail de leur enfant avec les enseignants connaissent le contenu du LSU, alors que c’est seulement le cas de 21 % de ceux qui n’ont jamais eu de contact avec les enseignants.
Cette information est plus répandue parmi les parents les plus diplômés et les catégories socioprofessionnelles favorisées. 42 % des parents au moins diplômés du baccalauréat savent ce que contient le livret contre 27 % pour ceux qui sont des non- bacheliers. Cette répartition est équivalente à celle entre les parents de catégories socioprofessionnelles favorisées et défavorisées. Le degré d’information sur le LSU varie également selon le sexe des parents. Les hommes tendent davantage à dire qu’ils en ont connaissance sans en maîtriser le contenu tandis que les femmes confient plus fréquemment qu’elles en ignorent l’existence.

[...] Les parents les plus diplômés et exerçant les professions les plus favorisées sont d’abord ceux qui osent le plus fréquemment se positionner quant au statut réglementaire de l’évaluation chiffrée à l’école élémentaire. Près d’un quart des parents dont le niveau de diplôme est inférieur au baccalauréat ou dont la catégorie socioprofessionnelle est défavorisée disent ne pas savoir quelle est la réglementation en la matière alors que seuls 15 % de ceux au moins bacheliers ou dont la profession est favorisée confient l’ignorer. Ces parents plus diplômés ou d’une profession privilégiée savent plus fréquemment quelle est la réglementation concernant l’évaluation chiffrée en élémentaire, celui d’une pratique autorisée, avec une différence de 5 points vis-à-vis du reste des répondants.
Parallèlement, les catégories socioprofessionnelles supérieures avancent davantage que cette pratique est interdite (6 points de différence avec les autres parents).

Extrait de cnesco.fr

Répondre à cet article