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Groupes au collège : résultats de l’enquête du SNALC – Français, mathématiques
Rédigé par Sébastien VIEILLE, secrétaire national du SNALC chargé de la pédagogie
GROUPES AU COLLÈGE : RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE DU SNALC
Français et mathématiques : les dindons de la farce
Depuis que les discussions autour de la mise en place des groupes au collège ont démarré, le SNALC a mis en garde le ministère de l’Éducation nationale contre les effets que pouvait avoir un tel dispositif sur les conditions de travail des professeurs de français et de mathématiques au collège. Alors que la première période de l’année scolaire est passée, il est temps de tirer un premier bilan.
Le SNALC effectuera une nouvelle étude vers la fin de l’année afin d’affiner son analyse, notamment du point de vue pédagogique, mais ce premier point nous permettra de montrer au ministère les premiers effets de sa réforme. Ce sont plus de deux mille professeurs de français et de mathématiques qui ont participé à l’enquête du SNALC, lui conférant une fiabilité et une représentativité satisfaisantes d’autant que la distribution entre les deux disciplines est équilibrée. Ainsi, quels enseignements pouvons-nous tirer après cette première période d’application.
Lire aussi : Groupes en collège : les autres disciplines plumées
Sommaire
UNE MISE EN PLACE TRÈS VARIABLE
EMPLOIS DU TEMPS ET LES SERVICES : UNE DÉGRADATION MANIFESTE
UN INTÉRÊT PÉDAGOGIQUE ?
LES PROFESSEURS DEMANDENT L’ABANDON DE LA RÉFORME
Extrait de snalc.fr du 27.11.24
Evaluations, alerte sociale, choc des savoirs, directions d’école, grève : réactions syndicales en brèves
[...] SNCL – Le syndicat des collèges et lycées rejoint l’appel "à une action de grève le jeudi 5 décembre 2024". Il dénonce "la remise en cause (du) droit aux arrêts maladie", la suppression de la prime GIPA, le "regel" du point d’indice. Le SNCL, contrairement à la plupart des organisations syndicales de l’Education nationale, est favorable à "une réorganisation des enseignements du collège afin de réduire l’hétérogénéité des classes et permettre un accompagnement plus individualisé des élèves", mais il estime que la ministre n’a pas "les moyens de ses ambitions" et il considère que l’extension des groupes de besoins aux 4e et aux 3e "s’apparente davantage à du bricolage entêté qu’à un véritable projet éducatif". Le jugement est identique pour l’évolution du DNB.