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Fête aux jeux traditionnels dans les écoles REP de La Roche-sur-Yon (85)

9 juin 2005

Extrait de « Ouest-France » reproduit par "maville.com" du 08/06 :

Ces bons vieux jeux des cours d’école ! Onze classes découvrent les osselets, le diabolo, les échasses, les 4 coins...

La fête aux jeux d’école réunit onze classes de maternelle et de primaire sur le site de la Soulère. Des jeux d’hier que les enfants d’aujourd’hui n’ont pas tardé à adopter. Comme quoi, à l’ère de l’informatique, les vieilles recettes toutes simples ont encore du bon.

Marion, épatée, suit des yeux la course folle d’une belle toupie en bois. L’écolière de CP à Pont-Boileau ne se la joue pas comme la plupart de ses camarades qui, à les entendre, connaissaient déjà tout ce qu’on leur propose comme activités sur le site de la Soulère. Elle, avoue avoir découvert « les grandes échasses, la corde à sauter et les billes ». A Moulin-Sec, le jeu est roi et les enfants sont ses dévoués vassaux. Ça court dans tous les sens, ça gesticule, ça saute, ça se passionne, ça s’occupe d’un rien. C’est la fête aux jeux d’école à Pont-Boileau, Jean-Yole, Jean-Moulin et aux Pyramides.

« Pas d’espace pour l’imagination »

Cette fête est l’aboutissement d’un projet pédagogique mené toute l’année en cycle 2 (de grande section de maternelle à CE 1) dans quatre écoles classées en zone d’éducation prioritaire (ZEP). Avec deux objectifs prioritaires : « Favoriser les apprentissages des enfants investis dans des activités proches de leurs préoccupations, décrit Jean-Marcel Pallardy, conseiller pédagogique et coordinateur de l’action avec sa collègue Gisèle Goichon. Et, en travaillant sur les jeux traditionnels, mettre en relation les familles avec l’école ; ce qui est une problématique en Zep. » Les parents ont, en effet, été sollicités pour venir expliquer aux enfants les jeux qu’ils pratiquaient eux-mêmes à l’école. Des fiches ont été ainsi élaborées, décrivant « entre 20 et 25 jeux », et échangées entre écoles. L’opération s’achève par cette fête de fin d’année, associant l’ensemble des protagonistes.

Tous ces jeux n’ont pas forcément disparu des cours de récréation. La marelle, les billes, l’élastique sont encore pratiqués mais de manière « cyclique », constate Jean-Marcel Pallardy ; d’autres ont refait leur apparition ; certains, enfin, ont déserté les écoles, comme les osselets. « Les cours sont équipées d’espaces de jeux aménagés. Il n’y a pas d’espace pour l’imagination, pour ses jeux qui développent certaines aptitudes chez l’enfant. En tant que conseiller en éducation physique, je constate que les écoliers sont en déficience sur la motricité fine, en terme d’adresse, de dextérité et d’agilité. » Autant de qualités développées par ces jeux de cours de récré, plus beaucoup pratiqués mais rapidement réappropriés par les enfants. Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? « On peut étendre l’expérience au cycle 3 (CE 2 à CM 2). Les jeux sont mieux adaptés à ces âges-là et le travail en classe à partir de ces jeux peut aller encore plus loin », confirme Jean-Marcel Pallardy.

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