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Le succès au Diplôme national du brevet (DNB) est fortement marqué par l’origine sociale des élèves (Note d’information, avril 2012)

12 avril 2012

Diplôme national du brevet
Note d’information - N° 12.02 - avril 2012

Diplôme national du brevet, session 2011 : une réussite qui se stabilise

En 2011, 634 600 candidats au diplôme national du brevet (DNB) réussissent cet examen, soit 83,4 % de réussite. Ce taux, stable par rapport à l’année précédente, dépasse le seuil des 80 % pour la cinquième année consécutive. Cette session est la première à prendre en compte l’évaluation de la maîtrise du socle commun : 9 élèves sur 10 valident l’ensemble des sept compétences.

 

L’essentiel

La grande majorité des lauréats (92 %) est issue de la série collège qui détient le taux de réussite le plus élevé (84,6 %). Les autres lauréats se partagent de manière à peu près égale entre les séries technologique et professionnelle, avec des taux de réussite atteignant respectivement 79,8 % et 66,7 %.

Les filles réussissent globalement mieux au DNB que les garçons (+ 5,6 points) et obtiennent pour un tiers d’entre elles une mention « bien » ou « très bien ».

Le succès au DNB est fortement marqué par l’origine sociale des élèves. Ainsi, les enfants de cadres obtiennent le brevet à 95 %, contre 69 % seulement des élèves dont l’un des parents est sans activité professionnelle. De même, les chances d’obtenir une mention « bien » ou « très bien » varient de un à trois suivant le milieu social.

Des disparités importantes persistent entre les départements de la métropole, avec des écarts atteignant 18,5 points toutes séries confondues, en légère augmentation depuis la dernière session. Le taux de réussite au DNB dépasse 88 % dans les académies de Rennes et Bordeaux.

 

Extrait
Des résultats très dépendants de l’origine sociale
Avec un taux de réussite égal à 95,2 %,
les enfants de cadres devancent largement
tous les autres candidats (tableau 4).
Dans les milieux moins favorisés, 78,2 %
des enfants d’ouvriers obtiennent leur
brevet ; lorsque le chef de famille n’a pas
d’activité professionnelle, le taux de
réussite descend à 69,2 %. Ainsi, un écart
de 26 points sépare les extrêmes.
Les candidats de milieux modestes sont
surreprésentés dans les séries technologique
et professionnelle. Sur 100 admis de la série
professionnelle, par exemple, 67 ont un parent
employé, ouvrier, ou sans activité professionnelle,
alors que ces catégories ne pèsent
que 48,6 % dans l’ensemble des admis.
Depuis la session 2006, l’obtention d’une
mention « Bien » ou « Très bien » permet
aux élèves boursiers de collège de bénéficier
d’un complément de bourse au lycée.
L’obtention d’une telle mention varie de
un à trois selon l’origine sociale : 45,7 %
des enfants de cadres sont concernés,
mais seuls 17,6 % des enfants d’ouvriers
le sont. La proportion descend même à
14,9 % quand le responsable est sans
activité professionnelle.

Extrait de education.gouv.fr Diplôme national du brevet

 

Lire le dossier du MEN sur le DNB (mis à jour en avril 2012) qui décrit l’évolution du diplôme depuis 2006 mais ne fait pas référence à la Note d’information : Le diplôme national du brevet

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