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L’e-learning est-il adapté à tous les élèves et est-il susceptible de renforcer les inégalités ? (Extrait d’une synthèse établie à partir de la contribution de 16 experts)

25 juin 2013

Suivre et apprendre un cours en ligne, une expérience que vous avez peut-être déjà tentée ? En l’espace de quelques années, Internet a multiplié les possibilités d’apprendre à distance. À l’heure où le gouvernement veut refonder l’école, l’enseignement en ligne s’impose comme un nouvel usage à prendre en considération.

Souvent perçu comme un outil permettant un meilleur apprentissage, l’e-learning fait désormais partie de la palette pédagogique, mais certains craignent de voir les professeurs remplacés par des écrans. L’e-learning est-t-il donc l’avenir de l’éducation ?

Pour répondre à cette question, nous avons contacté seize experts dont vous pouvez retrouver les contributions ici avant de découvrir notre synthèse ci-dessous.

 

[...] « Ne pas oublier l’humain »
Mais l’e-learning a également d’autres limites : il nécessite entre autres que l’ensemble du territoire soit connecté et bénéficie du haut débit. De plus, les méthodes d’enseignement en ligne ne sont pas adaptées à tous les élèves :

« L’e-learning valorise certaines formes sur d’autres, les élèves les plus autonomes, les enseignements dont les acquis peuvent être validés par des exercices simples et progressifs et ceux qu’on peut le plus facilement mesurer. Ce qui ne représente pas toute la palette éducative. »

Un avis que partage Jean-Michel Fourgous, ancien député des Yvelines, et auteur du rapport « Apprendre autrement à l’ère numérique : »

« Le risque est d’accentuer les inégalités entre les étudiants et de favoriser ceux issus des milieux les plus favorisés qui possèdent ces « compétences de base. »

Autre limite majeure de l’’e-learning : il ne peut en aucun cas devenir une alternative au présentiel, notamment dans l’enseignement supérieur qui nécessite des professeurs de haut niveau et des compétences plus facilement transmissibles lors d’une relation professeur/élève dans une salle de classe :

« L’e-learning est devenu un lieu commun qui fait oublier un élément essentiel : ce que c’est qu’apprendre, en particulier à l’université » explique Bruno Duvauchelle, formateur-chercheur au Centre d’études pédagogiques sur l’expérimentation et le conseil. [...]

Extrait de rdlemag.fr (regards sur le numérique) du 24.06.13 : L’e-learning est-il l’avenir de l’éducation ?

 

Les MOOCs font couler beaucoup d’encre. Entre ceux qui les analysent comme un énième artefact des cours à distance initiés depuis 1728 (d’après distancelearning.com) et ceux qui y voient LA nouvelle donne pédagogique, la modération n’est pas de mise.

Savoir qui voit le mieux dans la boule de cristal ne m’intéresse guère, je peux seulement faire le constat qu’autant d’agitation (certes limitée au microcosme de l’enseignement supérieur) traduit des envies, mais aussi des inquiétudes.

J’ai choisi de livrer ici une analyse marketing du sujet éclairée par des recherches récentes. Afin de, peut-être, pouvoir répondre à la question : faut-il avoir peur des grands méchants MOOCs ?

Extrait de educpros.fr du 25.06.13 : Faut-il avoir peur des grands méchants MOOCs ?(par Isabelle Barth)

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