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Evaluation du programme de réussite éducative (suite). Deux autres bilans : "l’enquête annuelle de suivi" du CGET (octobre 2015) ; le "document de référence" de l’Anaré (janvier 2015)

15 mars 2016

L’enquête de suivi 2015 sur le Programme de réussite éducative (PRE) s’est déroulée entre juin et août 2015. Elle permet de recueillir des informations au niveau national et local sur ce dispositif de la Politique de la ville tels que les financements, les caractéristiques des enfants bénéficiaires, les moyens mobilisés, la nature des partenariats…

Les questionnaires sont directement adressés aux coordonnateurs des projets de réussite éducative, relais locaux le plus proche du terrain et disposant d’informations précieuses sur chaque PRE.

Cette page internet vous permet de télécharger les résultats nationaux mis en forme de l’enquête (rapport national et synthèse) ainsi que les résultats présentés à l’échelle départementale, un rapport existe par département mettant en avant les spécificités locales via des comparaisons avec la moyenne nationale

Extrait de cget.gouv.fr du : Enquête annuelle de suivi du programme de réussite éducative 2015

Le texte du rapport national (47 p.)

Le texte de la synthèse nationale (21 p.)

 

Plus de onze ans après leur mise en place, les programmes de réussite éducative sont désormais bien installés dans le paysage éducatif. En même temps que deux ou trois constats incontestables, l’étude récemment réalisée par le CGET fait cependant surgir une question forte.

Des financements pérennisés. Le PLF 2015 en ayant sanctuarisé les crédits, le financement des PRE semble garanti jusqu’en 2017, avec un budget d’État encore supérieur à 70 millions d’euros, et une part communale elle-même stabilisée.

Un portage local. Le portage des PRE est aujourd’hui assuré par l’autorité locale : à 60 % par les conseils communaux d’action sociale (CCAS) et à 30% directement par les communes, très rarement par l’intercommunalité. Mais alors que la modernisation de l’action publique (MAP) se poursuit et que la nouvelle politique de la ville peine toujours à mobiliser le droit commun, on peut se demander comment vont s’inscrire les PRE dans l’agenda de l’État et des collectivités ?

Un cercle vertueux entre politique de la ville et droit commun ? La géographie des PRE coïncide imparfaitement avec celle des géographies prioritaires, aujourd’hui ajustées, de la politique de la ville et de l’éducation prioritaire. Par ailleurs, un PRE sur deux seulement constitue un axe fort (éducation) du nouveau contrat de ville. En revanche, la mobilisation de l’État (Éducation nationale et DDCSPP), de la CAF et des départements semble assurée ; bel exemple de dispositif mobilisant la solidarité de l’État et des collectivités avec les QPV au titre de droit commun, laboratoires d’une coopération pluri-institutionnelle à développer.

Extrait de ville-et-banlieue.org du 08.03.16 : Où vont les Programmes de Réussite Educative ?

 

Créés en 2005, les projets de réussite éducative (PRE) sont aujourd’hui pris dans la tourmente de deux réformes, celle de la politique de la ville et celle de l’éducation prioritaire. Le commissariat général à l’égalité des territoires souligne, dans une enquête portant sur les 493 PRE actifs en 2015, l’enjeu de l’évolution du partenariat financier de ces dispositifs. Une question de survie pour les 45 PRE sortis de la géographie prioritaire et qui ne pourront plus compter sur les financements "Ville" dès 2017.

Extrait de localtis.info du 26.02.16 : Les projets de réussite éducative réussiront-ils à s’adapter à la nouvelle politique de la ville ?

 

Extrait de anare.fr de janvier 2015 : http://anare.fr/wp-content/uploads/...

Nombreux sur le terrain, les acteurs de la réussite éducative
expérimentent et travaillent dans de larges partenariats à aider les
enfants en difficultés et leur famille en développant, en premier lieu, leurs compétences.
Parce qu’elle concentre beaucoup d’attentes, de débats et de
crispations aussi, la question éducative appelle une approche globale,
concertée, innovante, humaniste et exigeante.
Depuis 2008, les membres de L’Association Nationale des Acteurs de
la Réussite Éducative (Anaré) ont souhaité travailler et capitaliser
les réflexions éducatives, les expérimentations et innovations, les
évaluations régulières.
De ce travail est né un fondement partagé pour une démarche qui
s’inscrit aujourd’hui en cohérence avec les pratiques de chacun.

Après 10 ans d’expérimentation dans le cadre des politiques de la
ville, et à l’aube des nouveaux contrats de ville, l’Anaré, de par ses
membres, forte de sa capacité d’analyse, reconnue des acteurs de
terrains comme des institutions, souhaite ancrer de manière pérenne à
la fois l’expertise et les pratiques de la réussite éducative.

Par ce travail, elle entend aussi faire reconnaître les acteurs de la
réussite éducative dans leur spécificité et leurs complémentarités.
Ce document est donc l’essence de la réussite éducative, de ses
principes fondateurs issus de la singularité de chaque territoire, « parce
que nous sommes nombreux à faire différemment la même chose au
bénéfice des enfants et de leur famille » !

[Le document (14 p.) sur le site de l’ANARÉ : Document de référence 2014

Extrait de irdsu.net du 27.01.15 : L’ANARÉ publie son document de référence

 

RÉCAPITULATIF DES AUTRES RAPPORTS RÉCENTS

"Evaluation des Programmes de Réussite Educative", mars 2016. Le rapport de l’IPP conclut à "une absence d’effet des parcours PRE sur la situation des enfants". Trois analyses du rapport (01.03.16)

Réussite éducative (suite) : le CGET ajoute une étude de Trajectoire à celle de l’IPP et préconise de renforcer le lien entre le PRE et l’Education nationale, particulièrement dans les REP+ (10.03.16)

Evaluation des PRE (suite) : après son "document de référence" de janvier 2016, l’Anaré publie un communiqué contestant le rapport de l’IPP (23.03.16)

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