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Atelier 3. Rôle des financements dans l’échec ou la réussite des réformes en éducation
Le financement de l’éducation prioritaire dans les collèges en France : un problème de volume ou de répartition ?
Ariane Azéma et Pierre Mathiot
Résumé
Depuis ses débuts en 1981, la politique française d’éducation prioritaire repose principalement sur la répartition des moyens de fonctionnement. Les établissements ciblés reçoivent des sur-dotations en personnel et des crédits pédagogiques supplémentaires. Leurs personnels perçoivent une rémunération bonifiée. L’évaluation de cette politique est rendue difficile par la mauvaise connaissance des flux financiers qu’elle induit. Certains résultent de décisions prises au niveau national, d’autres au niveau de l’établissement ou des échelons décentralisés de l’administration et ceux qui proviennent des collectivités territoriales ne sont pas coordonnés avec ceux mis en œuvre par l’État. L’examen détaillé des lignes budgétaires contredit parfois les priorités affichées et des phénomènes de routinisation viennent contribuer aux distorsions. Les désajustements observés sont peu documentés, ce qui rend difficile la prise en compte des effets de contexte et de progressivité dans le temps qui constituent une question clef dans l’évaluation de l’éducation prioritaire et le calcul de sa performance.
Les Actes intégraux du colloque : Colloque 2019 : Conditions de réussite des réformes en éducation 12-14 juin 2019, CIEP
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Note : le classement de cet article dans cette rubrique s’explique par le fait qu’il s’agit d’un des premiers textes commun aux deux auteurs du rapport Azema-Mathiot, rapport qui n’a pas été rendu public pour l’instant.