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Par rapport aux objectifs et autres pays de l’UE, la France a davantage de jeunes enfants en éducation, moins de sorties précoces de formation, plus de diplômés de l’enseignement professionnel (Depp)

10 mai 2023

Objectifs éducation et formation 2030 de l’UE : où en est la France en 2023 ?
Depp, Note d’Information n° 23.20, mai 2023

Par rapport à ces objectifs, mais aussi en comparaison avec les résultats des pays de l’Union, la France présente davantage de jeunes enfants en éducation, moins de sorties précoces de formation, plus de diplômés de l’enseignement professionnel avec une expérience significative en milieu professionnel et un accès plus élevé à des diplômes du supérieur. Elle a par ailleurs déjà dépassé les cibles collectives dans ces domaines.

Toutefois, en matière de compétences des jeunes, la France, comme la quasi-majorité des pays de l’Union, est en retard sur les objectifs communs pour 2030.

Extrait de education.gouv.fr de mai 2023

 

L’Ecole française fait un peu mieux que la moyenne européenne (DEPP)

Où en est le système éducatif français comparé à ses homologues européens ? La DEPP dresse un tableau positif de la situation. Le service statistique de l’Education nationale : "davantage de jeunes enfants en éducation, moins de sorties précoces de formation, plus de diplômés de l’enseignement professionnel avec une
expérience significative en milieu professionnel et un accès plus élevé à des diplômes du supérieur". Mais elle constate qu’ "en matière de compétences des jeunes, la France, comme la quasi-majorité des pays de l’Union, est en retard sur les objectifs communs" fixés par l’Union européenne pour 2030.

En ce qui concerne la participation des 3-6 ans à l’éducation (donc la scolarisation en maternelle, ndlr), la DEPP note que c’est le cas de 100 % des enfants en France (mais sans-doute sans tenir compte de la situation en Guyane ou à Mayotte, ndlr), "alors que l’objectif européen est fixé à 96 %" et que la moyenne UE est à 93 %. La France fait de plus partie "des trois seuls pays en Europe à demander un niveau Master pour exercer à ce niveau d’enseignement". Mais, en comptant les ATSEM, le nombre d’élèves par personnel est de 14 contre 10 pour la moyenne européenne.

La France fait mieux que la moyenne pour ce qui est des sorties sans diplômes : 9,2 % des garçons et 6 % des femmes âgés de 18 à 24 ans ont au plus le brevet et ne sont ni en éducation ni en formation. La moyenne UE est à 11,1 % des garçons et 8 % des filles. En revanche, près de 13 % des 18-24 ans "sont NEET en France", ce qui correspond à la moyenne UE-27. La DEPP ajoute que "un tiers des sortants précoces en France est en emploi, contre presque la moitié dans l’ensemble de l’UE-27 ou en Allemagne. Réciproquement, environ deux tiers des NEET sont diplômés en France contre moins de la moitié en Allemagne : l’accès à l’emploi est donc plus difficile pour les jeunes en France, qu’ils soient diplômés ou non." Et pourtant, les 20-34 ans français diplômés de l’enseignement professionnel ont eu plus souvent que leurs homologues européens "une expérience notable dans le monde du travail pendant leur formation" (71 % contre 59 % en moyenne) (une donnée qui va à l’encontre de l’idée que plus de stages faciliterait l’insertion professionnelle, ndlr).

La France fait également mieux que la moyenne européenne en matière d’accès à l’enseignement supérieur avec 50 % des 25-34 ans titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur en France, contre 42 %.

Elle fait à peine mieux que la moyenne européenne si on considère la proportion des élèves de 15 ans qui "n’ont pas un niveau suffisant de compétences en compréhension de l’écrit, culture mathématique et culture scientifique (plus ou moins 21 % dans chacun des trois domaines de PISA, versus 22 à 23 % en moyenne UE, mais entre 15 et 8 % selon les domaines et les pays en Pologne, Finlande, Irlande, Estonie). Les écarts entre les élèves de milieux défavorisés ou très favorisés sont à peu près équivalents à ce qu’ils sont en Allemagne (la DEPP ne donne pas de moyenne européenne sur ces écarts, ndlr). Pour ce qui est de la littératie numérique, avec 44 % des élèves de quatrième qui n’ont pas les compétences attendues, la France fait mieux que le Luxembourg (50 %), mais nettement moins bien que le Danemark (16 %).

Extrait de touteduc.fr du 10.05.23

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