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Décrochage scolaire : entretien du Café pédagogique avec Julie Chupin, auteur de "Echec scolaire. La grande peur ", Autrement, avril 2013

7 mai 2013

 

S’il y a un domaine où l’Ecole progresse c’est bien dans la lutte contre le décrochage. A vrai dire, ce n’est pas tant l’Ecole qui avance que son entourage. Il y a une vraie mobilisation politique sur ce sujet. Les dispositifs se multiplient et se diversifient en cherchant à coller à la multiplicité des situations des décrocheurs. Cette diversité est indispensable mais rend aussi les dispositifs moins lisibles. Un ouvrage donne aux parents les clés pour s’y retrouver, celui de Julie Chupin.

Au centre de la lutte contre le décrochage il y a l’action des régions. Et c’est de là que part Julie Chupin. Ancienne journaliste du Monde de l’éducation, actuellement directrice de cabinet à la région Limousin, elle a une parfaite connaissance de la question, de son histoire et des différents acteurs qui interviennent pour "raccrocher" les jeunes en rupture.

Son livre s’adresse aux parents et aux jeunes. Dans une langage clair, à travers des exemples, elle présente les différents dispositifs qui permettent de sortir de l’ornière et de reconstruire un projet soit de reprise des études, soit d’insertion professionnelle. C’est un véritable guide qu’elle nous propose. Il intéressera au premier chef les parents. Mais il sera utile aussi aux enseignants souvent désarmés pour accompagner des élèves en déroute. Il sera utile aussi aux différents acteurs pour mieux aider les jeunes et mieux se situer dans l’offre existante. Enfin l’ouvrage s’adresse aussi au citoyen qui veut que ce gâchis humain et financier s’arrête et se soucie de l’avenir de notre société.

Extrait de cafepedagogique.net du 03.05.13 : Echec scolaire : La grande peur des familles

 

Dans le même numéro, le Café pédagogique reprend deux articles publiés le 05.12.13

Tout a-t-il été essayé en terme de décrochage ? "La responsabilité du décrochage scolaire est souvent attribuée à des problèmes de déficience parentale. Parfois également elle se naturalise dans un vision du jeune paresseux... Ces deux visions sont pour nous autant de simplismes qui dédouanent le milieu scolaire de toute influence dans la construction de ce décrochage", écrit Catherine Blaya, professeur à l’Université de Bourgogne et co-fondatrice de l’Observatoire européen de la violence scolaire. Alors encore un livre qui accuse l’école ?
L’ouvrage de Catherine Blaya, "Décrochages scolaires" au pluriel, est bien plus fin et précis que cela. "Il ne s’agit pas de dire que "c’est la faute à l’école".. mais de montrer que dans ce phénomène hyper complexe il faut tenir compte aussi bien des facteurs exogènes que endogènes." Un éclairage à découvrir dans l’entretien qu’elle nous a accordé.

Décrochage : C. Blaya : "Il n’existe pas un seul type de décrocheur"

 

Comment lutter contre le décrochage scolaire ? Vincent Peillon répond lui-même que c’est l’affaire de la refondation. Autrement dit cela commence en maternelle et... c’est long ! Comme le politique se doit d’agir aussi dans le court terme, V. Peillon emprunte à Luc Chatel. Réunissant un séminaire national le 4 décembre, il promet le raccrochage de 20 000 jeunes en 2013 en utilisant les plates formes mises en place sous son prédécesseur. Mais 20 000 décrocheurs en moins, c’est deux fois ce que Luc Chatel a réalisé.

Décrochage : Peillon veut mettre les bouchées doubles

L’article du 05.12.12

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