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L’enseignement catholique met en avant le coût inférieur de ses élèves du 1er degré pour les comptes publics, notamment à cause de l’absence de classes dédoublées

16 juin 2023

« Coût subventionné » d’un élève français.
Quelques éléments comparatifs et mise en perspective...

Le chiffre tant repris dans les discussions politiques ou la presse d’un enseignement privé sous contrat subventionné à 73% se trouve dans la publication annuelle de la DEPP, Repères et références statistiques, tableaux 09.04.

Il est assez intéressant d’en analyser plus finement les données pour le 1er et le 2d degrés et de les remettre en perspective. Nous avons travaillé sur l’année 2020, dernière année disponible.

[...] Cette différence de coût est due à plusieurs facteurs :
 La proportion des maîtres délégués affectés dans les établissements privés est de 17%
et il n’existe pas de titulaires remplaçants. Par ailleurs la proportion des enseignants ontractuels dans le public n’est que de 5%.
 Hors éducation prioritaire (20,3% des effectifs du public) dans lesquelles les classes de la grande section au CE1 sont dédoublées, les effectifs par classe sont supérieurs de 1,8 élèves par classe en primaire privé par rapport au primaire public.
 Les courts remplacements dans le privé sont très facilement assurés par les autres enseignants de l’établissement.
 Seules les décharges de direction sont financées par le programme 139, le reste du salaire des chefs d’établissement du 1er degré dans le privé est financé par les organismes de gestion des établissements.

Extrait de enseignement-catholique.fr de juin 2023

 

Éducation : l’école privée vante le coût mesuré de ses élèves sur les comptes publics
Le secrétaire général de l’enseignement catholique, Philippe Delorme, a présenté jeudi 15 juin une première comparaison chiffrée du coût des élèves du public et du privé pour le contribuable. Un exercice censé répondre aux récentes polémiques, où le privé a été accusé de maintenir un entre-soi aux frais du contribuable.

[...] Surtout, le moindre poids relatif du privé dans les comptes publics s’explique par le profil des élèves qu’il accueille, qui bénéficient moins des politiques de soutien. L’école libre n’est ainsi pas concernée par les dédoublements de classe prévus en éducation prioritaire, de la grande section au CE1. Un dispositif qui « pèse » lourd dans les comptes du public. Aussi, les chiffres avancés par le Secrétariat général constituent-ils, dans une large mesure, le reflet de la réalité sociale des établissements.

Extrait de la-croix.com du 15.06.23

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