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Réforme de la formation des enseignants : les inquiétudes des Inspé (Le Café, ToutEduc)

9 juillet 2021

Les Inspé inquiètes de l’attractivité du nouveau master MEEF
"Au-delà de l’attractivité du métier, c’est l’attractivité du master MEEF qui est en jeu. Le Réseau des INSPÉ considère aujourd’hui que toutes les incertitudes liées à la mise en oeuvre de la réforme conduisent à une rentrée très incertaine dans les INSPÉ. Plus largement, ces incertitudes auront pour conséquence de rendre illisibles les parcours vers les métiers d’enseignants ou de CPE pour les premiers concernés, les étudiants", écrit le Réseau des Inspé. Pour lui, "les conditions pour atteindre l’objectif d’une meilleure professionnalisation ne sont à ce jour pas réunies". Le Réseau pointe trois problèmes : "Une 2ème année trop lourde pour les étudiants avec une alternance majoritairement placée en M2 S3-S4 ; des répercussions RH non maîtrisées concernant les mises en stage, l’identification des tuteurs nécessaires ou les difficultés à libérer des enseignants exerçant en école ou EPLE pour intervenir dans les masters MEEF, problématiques partagées avec les rectorats ; un modèle économique qui n’a fait l’objet d’aucune discussion au niveau national".

Communiqué

Extrait de cafepedagogique.net du 09.07.21

 

Réforme de la formation des enseignants : les INSPE sonnent l’alarme

"Les incertitudes liées à la mise en œuvre de la réforme conduisent à une rentrée très incertaine" et les parcours de formation des futurs enseignants ou CPE sont "illisibles". Le Réseau des INSPÉ fait part de son inquiétude alors que le CNESER examine ce jeudi 8 juillet les demandes relatives à l’accréditation des masters MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) reconfigurés pour tenir compte du déplacement du concours en fin de M2. Il rappelle que les INSPE (instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation) ont construit "les nouvelles maquettes MEEF" dans le contexte de la pandémie, le calendrier étant contraint. Mais "force est de constater que la réforme (...), bien que posée dans son principe dès 2019, est toujours en attente de stabilisation sur sa mise en œuvre effective".

Le Réseau ajoute que "les conditions pour atteindre l’objectif d’une meilleure professionnalisation ne sont pas réunies", il critique "l’absence de continuum de formation, la superposition des statuts des étudiants dans les parcours MEEF, des modules de formation et des cahiers des charges publiés au dernier moment, un modèle économique incertain, des réunions trop tardives pour des informations souvent trop partielles", mais aussi des stages qui seront organisés pendant les 3ème et 4ème semestres du master au lieu du deuxième et du troisième, ce qui permettrait pourtant d’éviter aux étudiants de devoir en même temps "se former, réaliser le mémoire, préparer le concours et assurer un tiers temps d’enseignement".

Le réseau évoque encore des "répercussions RH non maîtrisées", qu’il s’agisse de l’identification des tuteurs ou de libérer les enseignants qui doivent intervenir dans les INSPE, et "un modèle économique qui n’a fait l’objet d’aucune discussion au niveau national".

A noter que sont publiées au BO de ce 8 juillet les nominations des directeurs de deux INSPE. Robin Bosdeveix, inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche (Sciences de la vie et de la Terre), est nommé directeur de l’Institut national supérieur duprofessorat et de l’éducation de l’académie de Créteil (ici). Nadine Jessel, maître de conférences, estnommée en qualité de directrice de l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation de l’académiede Toulouse (elle était précédemment directrice adjointe aux moyens et au numérique de l’ESPE puis de l’INSPE de Toulouse) (ici)

Extrait de touteduc.fr du 08.07.21

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