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Le dossier de presse ministériel de la rentrée 2024 : 3 lignes sur l’EP en maternelle (dédoublement), 2 pages sur les territoires (TER, Cités éducatives, Dom)...

28 août

Année scolaire 2024-2025 : dossier de présentation
Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a présenté les grands principes de l’année scolaire 2024-2025, mardi 27 août 2024.

EXTRAITS

Maternelle (page 10)

Aujourd’hui, 85 % des classes de grande section de l’éducation prioritaire ont des effectifs réduits (moins de 15 élèves). Cette mesure de dédoublement montre des effets positifs et encourageants au niveau des résultats scolaires.

 

7 Garantir l’accès aux savoirs sur tous les territoires (pages 25-26)

LES TERRITOIRES ÉDUCATIFS RURAUX AU SERVICE DE L’ÉQUITÉ TERRITORIALE
Un élève sur cinq réside dans un territoire éducatif rural (TER). Les TER s’inscrivent dans une politique en faveur des territoires qui engage les académies et les élus dans une démarche contractuelle pluriannuelle.
L’analyse des enjeux des territoires ruraux peut s’appuyer sur les travaux des observatoires des
dynamiques rurales. Les TER permettent une approche globale du parcours des élèves et des jeunes en articulant entre eux, par exemple, des dispositifs tels que les Cordées de la réussite ou les internats
d’excellence-ruralité. Ils favorisent les actions de proximité, comme l’accueil des moins de 3œans ou encore l’accès aux ressources culturelles sur les différents temps de l’enfant.
Les TER reposent sur un réseau constitué d’au moins un collège et ses écoles de rattachement. Leur périmètre géographique est envisagé à l’échelle d’un bassin de vie et déterminé en fonction de considérations locales.

L’ESSENTIEL
L’École est un vecteur essentiel de lutte contre les inégalités sociales, géographiques et culturelles qui freinent la réussite des élèves. Elle doit garantir les mêmes droits à l’accès aux savoirs à chaque élève dans les territoires ruraux comme urbains.
• 22 300 nouvelles places d’internat d’excellence ouvertes dans les territoires ruraux.
• 201 territoires éducatifs ruraux (TER) mis en oeuvre.
• 211 cités éducatives renouvelées et généralisées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).

ACCOMPAGNER DES QUARTIERS URBAINS PRIORITAIRES
La cité éducative vise à renforcer et à diversifier l’accompagnement des jeunes de 0 à 25 ans par le développement d’alliances éducatives locales.
Annoncée par le président de la République le 26 juin 2023 à Marseille, la généralisation progressive des cités éducatives dans l’ensemble des QPV est officialisée par le comité interministériel des villes (CIV) en octobre 2023. L’appel à candidatures publié en avril 2024 permet aux collectivités qui le
souhaitent de s’engager dans cette démarche.
En parallèle, la procédure de renouvellement du label des cités éducatives, qui a déjà
abouti au renouvellement des cités éducatives labellisées en 2019 et 2021, se poursuivra jusqu’en octobre 2024.

DES DISPOSITIFS ADAPTÉS EN OUTRE-MER
La prise en compte des spécificités des territoires ultramarins se traduit notamment par la mise en œuvre de dispositifs adaptés aux besoins des élèves.
Le soutien scolaire dans le 1er degré dans les académies d’outre-mer s’inspire du dispositif Devoirs faits au collège et s’inscrit dans le prolongement de l’accompagnement éducatif déjà mis en place dans les écoles ultramarines.
Il est destiné aux élèves volontaires des écoles élémentaires. Il s’agit de soutenir la réussite de
ces élèves et de contribuer au dépassement des difficultés scolaires qu’ils rencontrent. Il
concernera 28 100 élèves à la rentrée 2024.
Les familles sont de plus en plus intéressées et mobilisées.
Par ailleurs, la prise en compte du plurilinguisme, dans des territoires où les langues maternelles ou premières parlées au sein des familles cohabitent avec la langue française pratiquée dans les écoles,
se traduit par deux types de dispositifs liés à l’apprentissage des langues en outre-mer :
• les dispositifs consacrés aux langues d’origine ou maternelles, principalement déployés
au cycle 1, consistent à s’appuyer sur le bilinguisme pour faciliter l’entrée dans la
scolarisation et dans l’apprentissage du français ;
• l’enseignement des langues et cultures régionales, qui propose l’enseignement d’une langue vernaculaire de l’école primaire au lycée et qui rend possible l’évaluation aux examens nationaux, permet aux élèves concernés de valoriser leur bilinguisme et leur double culture

 

21 Promouvoir l’égalité des chances hors des murs de l’école (pages 70-71)

L’ESSENTIEL
• Pour donner aux jeunes les outils de leur émancipation, le ministère renforce la
continuité éducative et la mixité sociale dans les Colos apprenantes, pour que
chaque temps de vie des jeunes contribue à élargir leurs horizons.
• En septembre, le plan 1 jeune 1 mentor sera décliné pour les jeunes en lycée
professionnel. Le mentorat à destination de ces jeunes constitue l’une des
briques de la réforme de la voie professionnelle.

RENFORCER LE RÉSEAU DE DISPOSITIFS ÉDUCATIFS ET ÉLARGIR LES BÉNÉFICIAIRES
Le ministère multiplie les passerelles et partenariats entre les différents acteurs en s’appuyant sur le cadre des projets éducatifs territoriaux (PEDT).
Aux PEDT peut être ajouté le label Plan mercredi, qui vise à garantir aux enfants un accueil de loisirs le mercredi. Cette démarche rencontre un succès significatif, puisque 70 % des communes disposant d’une école publique et d’un accueil de loisirs fonctionnant le mercredi sont désormais
labellisées Plan mercredi.
L’intégration des services jeunesse et sports de l’État dans les directions départementales
et académiques – SDJES et Drajes – et la nomination de référents de la continuité
éducative dans chaque service déconcentré permettent de développer les collaborations
entre les différents acteurs éducatifs, d’approfondir les relations avec les parents
et de mieux tenir compte des rythmes, des besoins et des attentes des enfants et des
jeunes sur les plans moteurs, psychologiques et cognitifs.
Enfin, des moyens budgétaires sont accordés spécifiquement à l’accompagnement des
collectivités territoriales souhaitant mettre en œuvre des actions locales de continuité éducative, à hauteur de 3,4 millions d’euros.

ENCOURAGER ET DYNAMISER LES COLONIES DE VACANCES Colos apprenantes
Pendant les temps extra-scolaires, le ministère reconduit l’opération Colos apprenantes dans
les colonies de vacances, le versant séjours avec hébergement des Vacances apprenantes.
Ces séjours labellisés ont été rénovés avec un fort ancrage des projets pédagogiques dans les approches et les finalités propres à l’éducation populaire (jeux, expérimentations, développement de l’autonomie et des compétences psychosociales, apprentissages de la vie en collectivités, etc.). La recherche d’un plus grand brassage social, culturel et territorial se traduit par un élargissement
des publics bénéficiaires jusqu’aux classes moyennes. Ces séjours apprenants impliquent plus étroitement les collectivités dans le suivi des mineurs tout au long de leur parcours, de
la préparation du départ jusqu’à la valorisation de leur séjour, au retour. Les animateurs des services jeunesse des communes, les familles et les enseignants sont parties prenantes de l’accompagnement des mineurs dans le choix des séjours et des modalités d’inscription.

NOUVEAU
Pass colo pour faciliter les départs
Le Pass colo prend la forme d’une aide au départ en colonie de vacances pour les enfants de 11 ans dont la famille justifie d’un quotient familial inférieur ou égal à 1¨500¨euros. Le montant de l’aide, directement déduit du coût du séjour et cumulable avec d’autres aides aux vacances, s’élève de 200 à
350 euros selon les ressources familiales.
Le Pass colo est inscrit dans le Pacte des solidarités porté par la délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP). Doté de 9 millions d’euros pour 2024, avec une montée en charge jusqu’en 2027 (30 millions d’euros), le Pass colo a vocation à être pérennisé.
Mi-août 2024, 14 000 enfants nés en 2013 ont été bénéficiaires de cette nouvelle aide ;
1 750 organisateurs ont passé une convention avec le dispositif et proposent dans ce cadre 23 000 séjours.

Télécharger le dossier de présentation de l’année 2024-2025 (78 p.)

 

Note du QZ : aucune référence n’est faite dans le dossier au projet de réforme de la carte de l’éducation prioritaire qui devait aboutir en 2025.
Cependant, lors de la conférence de presse, « Nicole Belloubet évoque en outre la refonte de la carte prioritaire, qui date de 2014, une « nécessaire » de mixité scolaire incluant l’enseignement privé sous contrat, ou la mise en place d’un service public de l’aide aux devoirs » ( Le Monde du 28. 08.24)

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