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B* Développer l’oral et les CPS en s’appuyant sur des partenaires dans 5 écoles maternelles ou élémentaires REP ou REP+ de Port-de-Bouc (CNR)

22 avril

Plus forts ensemble pour construire l’école de demain
Projets innovants CNR Notre école, faisons-la ensemble

Fonction du porteur de projet Directrice

Ecole maternelle REP] Lucia Tichadou, 13110 Port-de-Bouc-

Eventuellement autres écoles ou établissements selon leur code UAI : Port-de-Bouc 0131058E école [REP+] Jean Jaurès 0131066N Ecole Maternelle [REP+] Josette Reibaut 0131056C Ecole [REP] Les Arcades 0131067P École maternelle [REP+] Marguerite Blouvat
Nb élèves bénéficiaires du projet 1000

Date de validation du projet 21/12/2023
Date de début du projet 9 janvier 2023 à 00:00

DESCRIPTIF DU PROJET

Objectifs

Objectif 1 du projet et critères de réussite.

▪ Objectif principal :
Améliorer le langage et lutter contre l’illettrisme en favorisant les qualités d’écoute et de concentration des enfants.

▪ Objectifs connexes :
– Oser prendre la parole
– S’exprimer de manière claire et intelligible
-Comprendre les consignes et messages oraux
– Améliorer la mémoire auditive
– Savoir écouter

▪ Critères de réussite
– Amélioration des résultats aux évaluations CP, CE1 et 6ème, surles items de compréhension orale,
fluence et maîtrise du langage.
– Amélioration des contacts entre élèves lorsqu’ils jouent sur les réseaux sociaux.
– Mise en place d’une charte d’utilisation des écrans, basée sur les 4 critères (cf. plaquette « Conseil e-enfance »)
– Les enfants dialoguent pour désamorcer les situations.
– Les enfants expriment clairement une demande simple.
– Les enfants restituent une histoire, un texte, les paroles d’une chanson écoutée collectivement.
– Les enfants restituent un lexique vu et revu.
– Les enfants sont autonomes et prennent des initiatives quand ils savent ce qu’ils doivent faire.

Ci-dessous, nous proposons de nous appuyer sur des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves d’une part, sur des activités qui permettent d’utiliser des personnes ressources extérieures (comme les parents par exemple ou des formateurs) d’autre part, et sur des pratiques innovantes afin d’emporter l’adhésion des élèves à une nouvelle forme d’apprentissage basée notamment sur l’utilisation de techniques audiovisuelles.
Nous devons aussi prendre en compte le fort taux d’EBEP dans nos écoles : ces élèves demandent du matériel adapté pour faciliter leur inclusion et développer leurs apprentissages. En moyenne, nous accueillons 9 élèves avec PPS par école. Cf Annexe 12.
Voir tableaux dans le projet en pièce jointe, qui détaillent, par cycle, les pratiques pédagogiques mises en œuvre pour améliorer les résultats des élèves.
1 / Ateliers mis en place avec la participation des parents et de structures extérieures (centre social, médiathèque, …)
2 / Mise en œuvre dans les classes de méthodes reconnues développées en lien avec la recherche pédagogique sur le langage
3 / Mise en place de matériel technologique permettant : D’aborder différemment les apprentissages de la langue et d’élargir les pratiques d’utilisation de la langue ; De donner aux élèves la possibilité de devenir des acteurs autonomes de leurs apprentissages

Objectif 2 du projet et critères de réussite

▪ Objectif principal :
Déployer une stratégie efficace pour améliorer le climat scolaire, en s’appuyant sur le développement des Compétences Psycho Sociales, et l’aménagement du cadre d’apprentissage.

▪ Objectifs connexes :

Pour les élèves :
– Être capable de répondre avec efficacité aux exigences et aux épreuves de la vie courante
– Savoir s’affirmer et dire non (se défendre contre le harcèlement)
– Savoir recevoir un non (lutter en amont contre le harcèlement)
– Connaître ses limites
– Développer l’estime de soi
– Être à l’aise et en confiance à l’école
– Trouver dans l’école un lieu d’échange et de communication vraie
– Trouver sa place et être pleinement intégré plus particulièrement pour les élèves en situation de handicap
– Oser prendre la parole
– Identifier ses émotions et savoir les gérer
– Savoir écouter et comprendre un message oral
– Développer son expression orale et savoir mieux communiquer
– Prévenir les violences et le harcèlement scolaire, lutter contre les stéréotypes de genre et les discriminations
– Favoriser l’inclusion scolaire et l’acceptation des différences.

Pour les professionnels de l’enfance :
– Développer les CPS,
– Interroger sa posture, accepter de se décentrer, de prendre du recul sur ses pratiques, s’extraire de son quotidien pour porter un regard neuf et critique sur le fonctionnement de la classe
– Promouvoir le bien-être, la santé
– Mieux accueillir les élèves en situation de handicap
– Faire de l’école un lieu d’épanouissement personnel
– Créer une boîte à outils pour les 8/12 ans
– Equiper chaque école d’un dispositif PHARE unique sur la ville, cohérent, construit ensemble, comprenant une charte de conduite et de posture de l’adulte et de l’enfant.
– Doter chaque école d’un parcours Educatif de Santé adossé au Projet d’école et tenant compte du concept One Health.

Pour les Parents :
– Se sentir plus impliqué dans la vie de l’école,
– Participer activement à une co-éducation.
– Être formé aux difficultés de la parentalité
– Être davantage accompagné quand on est parent ou proche d’un enfant porteur de handicap
– T rouver dans l’école un lieu d’accueil, d’échange, d’écoute et de ressources
– Mieux appréhender ce qui se passe dans une salle de classe en étant invité à assister à des séances

Critères de réussite
A / Impacts attendus sur les élèves :
– Amélioration des sentiments d’inclusion, de bien-être, d’appartenance à une communauté scolaire solidaire
– Apparition et développement de jeux coopératifs dans la cour
– Augmentation du taux de fréquentation scolaire (notamment en PS et MS)
– Attitude positive et confiante de l’élève vis-à-vis de l’école.
B / Impacts attendus sur les pratiques professionnelles :
– Modification des postures, accroissement de la bienveillance
– Meilleure adaptation des pratiques vis à vis des enfants en situation de handicap
– Mise en place de pratiques pédagogiques plus flexibles et respectueuses de la diversité des élèves
– Amélioration des capacités communicationnelles.

C / Impacts attendus sur les établissements :
– Baisse des incidents en milieu scolaire
– Augmentation du nombre de parents présents aux réunions de classe et aux manifestations de la vie de l’école
– Augmentation des taux de participation aux élections du Conseil d’école
– Nombre de parents inscrits sur l’ENT
– Meilleur ancrage et rayonnement des établissements dans leur environnement institutionnel et partenarial : développement des actions coopératives.

Labellisation Edusanté Niveau 3 des écoles promotrices de Santé inscrites dans le projet.

Lutter contre le décrochage scolaire ;Lutter contre les difficultés scolaires ;Lien école-famille Climat scolaire (prévention et lutte contre les discriminations, les violences, le harcèlement) ;Ecole
inclusive ;Egalité filles – garçons Education au développement durable et transition écologique ;Aménagement des espaces (hors bâti scolaire) ;Promotion de la santé y compris éducation à la sexualité

Idées initiales

La Maîtrise de la Langue est clairement devenue une Cause nationale. Le travail de l’Oral (Expression et Compréhension) doit aujourd’hui être une priorité. L’éducation Nationale a déjà entrepris des restructurations profondes et mis en place des dispositifs qui ont fait leurs preuves comme le dédoublement des GS, CP et CE1.
L’objectif de ce Projet est de donner à l’élève les outils qui lui permettront de mettre en mots ses sentiments, d’exprimer ses ressentis, de communiquer avec les autres, sans avoir recours à la violence, afin de pouvoir faire face à toute situation de la vie quotidienne. Le développement des compétences psychosociales permettra de faire de nos élèves de futurs citoyens responsables et respectueux, aussi bien de leur cadre de vie que des règles sociales.

Il est essentiel de s’appuyer sur les forces existantes : La Cité Educative, les Centres sociaux, les parents d’élèves fortement impliqués en Réseau d’Education Prioritaire, la Mairie et les structures culturelles de la Ville qui s’engagent à soutenir les actions entreprises au sein des écoles de Port de Bouc.
La mise en place de méthodes innovantes permettra d’emporter l’adhésion des élèves à une nouvelle forme d’apprentissage basée notamment sur l’utilisation de techniques audiovisuelles.
La recherche du bien-être, l’instauration d’espaces dédiés (coins écoute), le réaménagement des cours, tout ce qui rendra l’école plus accueillante au regard de l’enfant favorisera un cadre d’apprentissage plus propice et serein.

Il s’agit de mettre les moyens nécessaires (financiers, humains) à la réalisation d’un projet structurant, coconstruit par des acteurs motivés et impliqués au niveau local, afin d’actionner les leviers d’un changement durable dans les pratiques d’enseignement et d’impulser une collaboration plus étroite et plus efficace de tous les acteurs gravitant autour de l’enfant.
Nous partageons tous les mêmes préoccupations : améliorer la réussite de tous les élèves et favoriser leur épanouissement.

Constats communs aux écoles du REP et REP+ de Port de Bouc

– Des conflits entre élèves ou élèves/adultes éclatent de plus en souvent à l’école ; la pause méridienne est le temps de nombreux incidents : non-respect des adultes, problèmes de communication. Les élèves craignent le moment de la cantine. La présence d’animateurs en élémentaire (mais pas en maternelle) ne suffit pas à garantir la sérénité de ce moment.
Les fiches d’incidents ont augmenté de 17 % ces deux dernières années.
– Les élèves ne sont pas assez préparés à affronter le monde, ils manquent de confiance en eux, ne savent pas identifier et gérer leurs émotions. Ils nomment difficilement leurs sentiments et ne parviennent pas toujours à formuler ce qu’ils ressentent.
– Le contexte Mondial actuel de la pandémie liée à la COVID 19 impose de penser la santé à l’interface entre celle des animaux de l’homme et de leur environnement : concept One Health. L’école ne prépare pas assez les enfants aux enjeux de santé et aux enjeux environnementaux (Cf Annexe 11).
– L’inclusion des enfants en situation de handicap passe par le développement de l’empathie chez les élèves et par un meilleur accompagnement des familles. Le nombre d’enfants concernés est en augmentation sur la ville de Port de Bouc, cette question doit être au cœur de nos actions. En 2021/2022 : 126 élèves disposaient d’un PPS (de la maternelle au lycée), en 2022/2023 : 144, soit une hausse de 14%.
– Le décrochage scolaire dû à une fréquentation irrégulière de l’école doit être combattu sur deux fronts : à travers les élèves, par le plaisir et l’envie d’aller à l’école que l’on doit leur donner, et à travers les parents par la confiance en l’école que l’on doit reconquérir. Le taux d’absentéisme en maternelle atteint les 18.5% sur le Nord de la ville en Période 1 (20.8 % au Sud), et 26.1 en Période 2 (30.45 au Sud).
– Résultats aux évaluations d’entrée en 6ème : échec sensible sur les compétences d’oral et d’écoute. Les élèves n’osent pas prendre la parole, ne savent pas s’exprimer clairement, construire des phrases structurées. Le confinement dû à la COVID a exacerbé les difficultés langagières. Compréhension de l’oral : 54 % d’élèves à besoins et fragiles, Fluence : 55 % d’élèves à besoins et fragiles (Cf Annexe 8).
– Rapport de l’ODAS (Recherche-action “Dynamiques de coopération des acteurs de la protection de l’enfance, audit de 2022 à Port de Bouc)” : clivage parents/école : les parents se sentent de plus en plus tenus à l’écart de la vie de l’école au fur et à mesure que leur enfant passe en élémentaire puis au collège. Il manque un lieu d’accueil pour les parents dans chaque école.
– Les écoles (classes, cour, espace) ne sont pas assez modulables et manquent de matériel adapté et évolutif pour mettre en œuvre une flexibilité de l’enseignement, de nouvelles pratiques pédagogiques. Les cours doivent être réfléchies afin de prévenir les conflits, les incidents, en occupant activement les élèves et en leur offrant des espaces diversifiés de jeu et d’échanges. Il faut aussi dégenrer les cours afin que les filles y trouvent toute leur place.
– La cité éducative a mis en exergue la nécessité de travailler davantage ensemble : nous devons mailler nos projets (Education nationale, Education Populaire, Services Mairie), établir une continuité pédagogique, transmettre des valeurs communes, et renforcer la porosité entre les différents temps de l’enfant. Le temps que ce dernier passe à l’école n’est que de 9.6%, il faut donc articuler encore davantage temps scolaire et périscolaire.
– Il faut de la coordination, du temps de réunion, mais il convient de s’appuyer sur les forces en présence et de garder à l’esprit les objectifs que nous partageons et qui nous unissent : l’enfant, l’école et au-delà la société bienveillante que nous voulons lui construire. Il existe sur le terrain un certain nombre de dispositifs pour les enfants et les familles en difficulté (PRE notamment), il faut renforcer ces aides indispensables aux élèves les plus fragiles.
– Il manque une formation multi catégorielle commune à tous les acteurs du monde de l’enfance à Port de Bouc pour un accompagnement cohérent de l’enfant dans son parcours éducatif, de 2 à 16 ans, sur tous les temps de l’enfant.
Il faut former les adultes et les élèves aux CPS. (Cf Annexe 2)

Plan d’action

Mettre en place un projet triennal qui touche le triangle Elève Ecole Parents
– Former TOUT le personnel encadrant aux CPS (enseignants, ATSEM, Animateurs des CS et de la pause méridienne) (3h en début d’année pris sur le temps de concertation pour les enseignants : les heures de conseil de cycle ; et pour le personnel communal à voir avec le Service Enfance/Education) le mercredi en groupes mixtes afin de brasser les professions et les écoles d’origine.
– Faire intervenir des professionnels pour animer des ateliers de développement des CPS pour les élèves (tout d’abord maternelle et élémentaire, puis à terme collège et lycée) : ce sont tous les 2/16 ans qui doivent être formés d’ici 2030. Généraliser les ateliers philosophiques. Planifier ensuite avec régularité des actions de renforcement des CPS, animés par les enseignants qui auront été formés.
– Développer l’attention, l’écoute, la prise de parole. Equiper les classes de matériel destiné à améliorer la fluence et les compétences langagières. (Cf Annexe 6).
– Equiper les classes de matériel modulable (tables 345, meubles de rangement à tiroirs et roulettes, chaises 345, ballons d’assise ; tables inclinables) pour plus de flexibilité de l’enseignement (assises dynamiques et assises relax, classe miroir, groupes, alternance individuel/collectif…). (Cf Annexes 4 et 5)
– Aménager les cours pour occuper les élèves, installer des jeux, des lieux de communication, favoriser l’inclusion (banc de l’amitié, arbre du message clair, toupies Koala Wesco, jeux d’éveil de plein air, coin lecture et dessin, coin calme), penser la place des filles dans la cour. Dégenrer les cours et diversifier les offres de jeux (Cf Annexe 3)
– Revégétaliser les cours : plus d’ombre, cours plus vertes, sensibilisation à l’environnement et à l’impact de l’homme sur la nature (Cf Annexes 3 et 11).
– S’appuyer sur les ateliers Parents au Centre Social (CODEPS) : aide à la parentalité, équilibre nutritionnel, ateliers de cuisine, santé bucco-dentaire, sommeil, écrans, premiers gestes pédiatriques, travail sur les stéréotypes fille/garçon, groupes de parole sur le champ du handicap…
– Ouvrir l’école aux parents, casser les « murs », maximiser l’engagement des parents en les impliquant dans le parcours éducatif de leur enfant au sein de l’école :
– Les inviter lors des interventions des infirmières scolaires, organiser des ateliers en classe avec la PMI, ou simplement à assister à des cours, pour voir de l’intérieur le déroulement de la classe.
– Organiser une réunion en juin entre les directrices des écoles maternelles, des crèches et des haltes-garderies de la ville de Port de Bouc, afin qu’il y ait une liaison comme en GS/CP ou en CM2/6ème, et que l’on échange sur tous les futurs élèves, mais aussi sur les enfants à besoins éducatifs particuliers. En amont, lors de la signature des contrats d’inscription en EAJE, demander l’autorisation de la communication d’informations sur les enfants entre professionnels.
– Utiliser un ENT (Beneylu School ou Klassly) : échange rapide et sécurisé (conforme à la RGPD) d’informations avec les parents. Outil facilitateur pour le directeur qui peut diffuser instantanément les messages aux parents de toute l’école (absences, cas de covid).
– Instaurer dans chaque école un lieu dédié aux parents, où ils peuvent se réunir, prendre un café, discuter, préparer les événements de la vie de l’école.
– Mettre en place des Ateliers de facilitation du Langage (type Port de Bouc Accompagnement à la Réussite Scolaire : PARS), à raison de deux fois une heure par semaine, conduits par des enseignants, pour les petits parleurs, en GS et CE1.

Ecosystème d’acteurs

7 Ecoles du REP et du REP + de PdB, Centre Social Lucia Tichadou, Centre Social Jacques Brel, Centre Social Nelson Mandela, Centre Social Fabien Menot, la PMI, la MDS, le CMP, la Mairie à travers les agents territoriaux et les projets à conduire ensemble pour les aménagements de cour.

Partenaires à mobiliser

Le CODEPS, les Associations “L’œil du loup”, “Plus forts”, “Les maltraitances, moi j’en parle !”, “Horizon Multimédia”, “Secours Super Parents”, “Atelier Santé Ville Pays de Martigues”, « Zamizen », « E-enfance.org », « La caravane créative ».

Type de prestation demandée dans le cadre de CNR Achat de matériel Intervenant extérieur Déplacement Formation Personnel EN Autre

Extrait de cnr-nefle.gogocarto.fr du 09.01.23

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